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Poeme : Novembre Ensanglanté



Novembre Ensanglanté

À l’heure où la nuit passe au milieu de Paris,
En ce triste vendredi de malheur,
Où nous avons tous eu peur,
Devant une telle horreur !
Que nous soyons superstitieux ou non, le vendredi 13 n’a pas été des plus heureux.

Je me rappelle ce jour-là,
Après tout comment pourrais-je l’oublier ?
Il y eu tant de blessés et de décédés, ce jour-là…
Ce jour-là, je me rappelle, des bruits ont brisé la nuit,
Des cris ont retenti, des innocents ont payé le prix !
Ce jour-là, Le Bataclan a été attaqué,
Sur la foule ils ont tiré,
À notre liberté ils ont touché !

Entendez-vous ces cris ?
Toutes ces vies,
Massacrées par la barbarie !
Pourquoi sont-ils encore en vie, ces gens-là ?
Ces gens-là, peuvent continuer à nous faire souffrir,
Ce n’est pas comme cela que nous allons nous convertir,
À une race dont la tradition,
Est de tuer sans aucune raison !
Ces gens-là ont certes des armes,
Mais ont-ils une âme ?
Ils répandent la guerre,
La haine et la misère.
Ils font couler le sang,
Les larmes et la mort !
Ces gens-là sèment la terreur,
N’ont-t-il donc pas de cœur ?
Ces gens-là quand reviendront-ils ?
Aujourd’hui, jamais, à l’avenir ?

Au Bataclan…
Des innocents se sont pris des balles,
Alors qu’ils voulaient simplement passer du bon temps.
Trop de français ont quitté la salle, Sous les draps blancs.
Je rend hommage à ses pauvres
Innocents en chantant,
En cette soirée pleine de sang !

Paris tes enfants sont en larme,
Toi ville des lumières, tu t’es éteinte !
Il est grand temps de rallumer tes étoiles.
Et de prouver ainsi ton courage, à ton rival,
En rendant à hommage à tes pierres tombales.

Éloignons-nous des amalgames
Qui ne feront que gâter notre âme
Car tout ces cœurs dévorés par la rancœur,
Nous pousserons vers l’inférieur.

Amis levons nous !
Ils paraissent grand car nous sommes à genoux.
N’oublions pas que l’amour est plus fort que la mort !
Il est l’heure ; l’heure de se relever pour la
LIBERTÉ.
Nous les Français,
L’heure de notre révolte a sonné.
Défendons, la
Liberté
La fraternité
Et la solidarité !

La larme à l’œil,
Démunis, nous faisons le deuil,
En nous recueillons en voyant
Ces cercueils.
Celia19Zz

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Poème en Phonétique

a lœʁ u la nɥi pasə o miljø də paʁi,
ɑ̃ sə tʁistə vɑ̃dʁədi də malœʁ,
u nuz- avɔ̃ tusz- y pœʁ,
dəvɑ̃ ynə tεllə ɔʁœʁ !
kə nu swajɔ̃ sypεʁstitjøz- u nɔ̃, lə vɑ̃dʁədi tʁεzə na pa ete dε plysz- œʁø.

ʒə mə ʁapεllə sə ʒuʁ la,
apʁε tu kɔmɑ̃ puʁʁε ʒə lublje ?
il i y tɑ̃ də blesez- e də desede, sə ʒuʁ la…
sə ʒuʁ la, ʒə mə ʁapεllə, dε bʁɥiz- ɔ̃ bʁize la nɥi,
dε kʁiz- ɔ̃ ʁətɑ̃ti, dεz- inɔsɑ̃z- ɔ̃ pεje lə pʁi !
sə ʒuʁ la, lə bataklɑ̃ a ete atake,
syʁ la fulə ilz- ɔ̃ tiʁe,
a nɔtʁə libεʁte ilz- ɔ̃ tuʃe !

ɑ̃tɑ̃de vu sε kʁi ?
tutə sε vi,
masakʁe paʁ la baʁbaʁi !
puʁkwa sɔ̃ tilz- ɑ̃kɔʁə ɑ̃ vi, sε ʒɑ̃ la ?
sε ʒɑ̃ la, pəve kɔ̃tinɥe a nu fεʁə sufʁiʁ,
sə nε pa kɔmə səla kə nuz- alɔ̃ nu kɔ̃vεʁtiʁ,
a ynə ʁasə dɔ̃ la tʁadisjɔ̃,
ε də tɥe sɑ̃z- okynə ʁεzɔ̃ !
sε ʒɑ̃ la ɔ̃ sεʁtə- dεz- aʁmə,
mεz- ɔ̃ tilz- ynə amə ?
il ʁepɑ̃de la ɡeʁə,
la-εnə e la mizεʁə.
il fɔ̃ kule lə sɑ̃,
lε laʁməz- e la mɔʁ !
sε ʒɑ̃ la sεme la teʁœʁ,
nɔ̃ te il dɔ̃k pa də kœʁ ?
sε ʒɑ̃ la kɑ̃ ʁəvjɛ̃dʁɔ̃ til ?
oʒuʁdɥi, ʒamε, a lavəniʁ ?

o bataklɑ̃…
dεz- inɔsɑ̃ sə sɔ̃ pʁi dε balə,
alɔʁ kil vulε sɛ̃pləmɑ̃ pase dy bɔ̃ tɑ̃.
tʁo də fʁɑ̃sεz- ɔ̃ kite la salə, su lε dʁa blɑ̃.
ʒə ʁɑ̃t- ɔmaʒə a sε povʁə
inɔsɑ̃z- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃,
ɑ̃ sεtə swaʁe plεnə də sɑ̃ !

paʁi tεz- ɑ̃fɑ̃ sɔ̃t- ɑ̃ laʁmə,
twa vilə dε lymjεʁə, ty tε etɛ̃tə !
il ε ɡʁɑ̃ tɑ̃ də ʁalyme tεz- etwalə.
e də pʁuve ɛ̃si tɔ̃ kuʁaʒə, a tɔ̃ ʁival,
ɑ̃ ʁɑ̃dɑ̃ a ɔmaʒə a tε pjeʁə- tɔ̃balə.

elwaɲɔ̃ nu dεz- amalɡamə
ki nə fəʁɔ̃ kə ɡate nɔtʁə amə
kaʁ tu sε kœʁ devɔʁe paʁ la ʁɑ̃kœʁ,
nu pusəʁɔ̃ vεʁ lɛ̃feʁjœʁ.

ami ləvɔ̃ nu !
il paʁεse ɡʁɑ̃ kaʁ nu sɔməz- a ʒənu.
nubljɔ̃ pa kə lamuʁ ε plys fɔʁ kə la mɔʁ !
il ε lœʁ, lœʁ də sə ʁələve puʁ la
libεʁte.
nu lε fʁɑ̃sε,
lœʁ də nɔtʁə ʁevɔltə a sɔne.
defɑ̃dɔ̃, la
libεʁte
la fʁatεʁnite
e la sɔlidaʁite !

la laʁmə a lœj,
demyni, nu fəzɔ̃ lə dəj,
ɑ̃ nu ʁəkœjɔ̃z- ɑ̃ vwajɑ̃
sε sεʁkɥεj.