Prose:Un Amour Sanglant

Un soir de décembre je me rendais sur Paris. Ma mie m’avait donné rendez-vous. Nous marchâmes longtemps, puis nous nous nous sommes arrêtées au pont des arts. C’était à ce moment précis, que le souvenir montait en moi. C’était comme-si le temps c’était brusquement arrêté, je ne pouvais plus bouger ni parler, des images défilèrent dans ma tête. Soudain tout cela s’arrêta et je me trouvais plonger dans ce souvenir. Ce souvenir en question, m’était apparu car c’était à cet endroit précis que j’eu mon premier rendez-vous avec mon petit ami. Ce fut un des plus beaux jours de ma vie, tant j’ai aimé les regards qu’il me lançait, les câlins qu’il me faisait, les sourires qu’il me lâchait, c’était tellement merveilleux que je me demandais si tout cela était vrai ou alors si ce n’était qu’un rêve. Aujourd’hui encore je me pose la question. Tout était si parfait. Après cette séance romantique, nous partîmes aux Champs Elysées faire les boutiques, puis dans un excellent restaurant pour dîner. Après le dîner nous nous rendîmes au Bataclan voir un concert. C’était le concert des Eagles Of Metals. Il adorait ce groupe (je ne pouvais pas le contrarier en lui disant que je n’aimais pas ce groupe) . Le concert commença, toutes les personnes présentent chantaient en chœur ce soir-là… quand soudain nous entendîmes un coup de feu. À cet instant précis, la journée merveilleuse que j’avais passé n’était plus qu’un bateau en naufrage. Le carnage commença, des hommes armés tiraient partout dans la salle, ils n’hésitèrent pas à tiré sur la foule aussi. Éperdument, je cherchais celui pour qui mon cœur battait, la panique et l’angoisse s’installèrent en moi. Je ne le voyait pas, je criais de toute mes forces son nom, je courais partout dans la salle en essayant de ne pas me faire tuer mais en vain, aucune trace de lui. Je continuais de le chercher, après quelques minutes je l’avais enfin retrouvé. Il me prit dans ses bras et m’embrassa tellement fort que je ne pouvais bouger, encore une fois c’était si parfait que j’en n’oubliais ces hommes armés. La minute qui suivit fut la plus horrible de cette soirée, il était dans mes bras en train de s’écrouler. Son sang coulait dans mes bras, je n’y croyais pas, il venait de se faire tuer dans mes bras. Je ne pleurais pas, un vide s’installait en moi, c’était comme si on m’avait arraché le cœur, aspiré mon âme. Soudain, rien. Je ne voyais plus rien, je n’entendais plus rien, je ne ressentais plus rien, mis à part son sang qui coulait dans mes bras. Je m’écroulais moi aussi, non pas parce que j’étais blessée, mais parce que je ne pouvais tenir debout après ce terrible choc. Était-ce réel ou seulement un rêve qui tournait au cauchemar ? Je ne saurais le dire. Mais j’aimerais tant que ce ne soit qu’un simple cauchemar. Une journée si merveilleuse, qui se finissait d’une manière si désastreuse. Ce n’était pas possible. Du moins pas pour moi. C’est donc à ce moment-là que je revins au moment présent. Je continue la promenade avec ma mie, et ce soir nous irons au Bataclan assister à un concert. Le pont des arts provoque en moi un sentiment paradoxal car je me rappelle la belle journée passait avec l’élut de mon cœur puis son triste décès.
On peut dire que ceci est ma madeleine de Proust bien qu’elle soit très différente de celle de Marcel Proust en question.