Texte : Cavalier De La Rosée

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit ;
la campagne, Je partirai. Tel un cavalier ;
sans son cheval à la recherche de sa dignité !

J’irais aussi loin qu’une poule dans un enclos ;
Je resterai dans ma niche à mordiller mon os ;
Pourtant dans un élan d’espoir je partirai !

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la ; campagne, j’irai entendre les goélands raillaient ;
sur la plage du coin avec espoir d’exister !

Je parcourerai le monde à la vitesse !
d’un escargot quantique !
Qui battrais Einstein !
au bras de fer.

dəmɛ̃, dε lobə, a lœʁ u blɑ̃ʃi,
la kɑ̃paɲə, ʒə paʁtiʁε. tεl œ̃ kavalje,
sɑ̃ sɔ̃ ʃəval a la ʁəʃεʁʃə də sa diɲite !

ʒiʁεz- osi lwɛ̃ kynə pulə dɑ̃z- œ̃n- ɑ̃klo,
ʒə ʁεstəʁε dɑ̃ ma niʃə a mɔʁdije mɔ̃n- os,
puʁtɑ̃ dɑ̃z- œ̃n- elɑ̃ dεspwaʁ ʒə paʁtiʁε !

dəmɛ̃, dε lobə, a lœʁ u blɑ̃ʃi la, kɑ̃paɲə, ʒiʁε ɑ̃tɑ̃dʁə lε ɡɔelɑ̃ ʁajε,
syʁ la plaʒə dy kwɛ̃ avεk εspwaʁ dεɡziste !

ʒə paʁkuʁəʁε lə mɔ̃də a la vitεsə !
dœ̃n- εskaʁɡo kɑ̃tikə !
ki batʁεz- ɛ̃stɛ̃ !
o bʁa də fεʁ.