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Poeme : Deir Ezzor



Deir Ezzor

La rue sombre dans l’émoi.
Le temps flagelle les condamnés.
Brise la vie, paisible effroi.
La mort pointe le nez.

Derrière l’ombre des canons.
Un forme protège son corps.
Calme et immobile.
L’incompris est mort.

Reste son image.
Cachant la foi.
Reste le carnage.
Protégeant la loi.

Celui qui ne peut y voir.
L’histoire et la gloire.
Cache dans ses bas-fonds.
La force de l’adjuration.
L’auditoire est inventif.
Derrière la fenêtre.
La mort règne.
D’un soupir plaintif.
∞ Divinity ∞
Divinitium

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Poème en Phonétique

la ʁy sɔ̃bʁə dɑ̃ lemwa.
lə tɑ̃ flaʒεllə lε kɔ̃damne.
bʁizə la vi, pεziblə efʁwa.
la mɔʁ pwɛ̃tə lə ne.

dəʁjεʁə lɔ̃bʁə dε kanɔ̃.
œ̃ fɔʁmə pʁɔtεʒə sɔ̃ kɔʁ.
kalmə e imɔbilə.
lɛ̃kɔ̃pʁiz- ε mɔʁ.

ʁεstə sɔ̃n- imaʒə.
kaʃɑ̃ la fwa.
ʁεstə lə kaʁnaʒə.
pʁɔteʒɑ̃ la lwa.

səlɥi ki nə pø i vwaʁ.
listwaʁə e la ɡlwaʁə.
kaʃə dɑ̃ sε ba fɔ̃.
la fɔʁsə də ladʒyʁasjɔ̃.
loditwaʁə εt- ɛ̃vɑ̃tif.
dəʁjεʁə la fənεtʁə.
la mɔʁ ʁεɲə.
dœ̃ supiʁ plɛ̃tif.
diviniti