Poeme : Une Soirée Dans L’aveyron
A Propos
Lors d’une soirée dans l’Aveyron avec des amis, l’un d’eux m’a sauvé des griffes d’un homme qui voulait coucher avec moi. J’étais très jeune et fragile. L’homme en question était grand, majeur et solide.
Je dédie ce poème à mon ami qui est monté dans la chambre dans laquelle l’homme m’avait embarqué ce soir là, et qui m’a aidé.
Je ne le remercierai jamais assez, car ce qui se serait passé n’aurait pas été joli.
Une Soirée Dans L’aveyron
J’étais mineure,
Obligée d’accepter,
Il était majeur,
Il était l’autorité.
Avec un passé de victime,
L’appréhension et dire « non »,
Etaient inconnus au sommet de ma cime,
Faire plaisir à tous, mauvais comme bons.
Cette soirée folle,
De rires, de chants,
De farandoles,
Fût froide après l’ouragan.
L’insistance,
Son envie incessante,
Mon refus silencieux,
N’a pourtant pas détourné ses yeux.
Heureusement,
Un pieux chevalier était là,
Il est monté après un moment,
Et a banni ce tracas.
L’excité a négocié,
Mais chevalier s’est énervé,
Alors il est parti,
A la conquête d’un autre pari.
Merci à mon fidèle ami,
Qui, ce soir là,
M’a sauvé la vie.
Obligée d’accepter,
Il était majeur,
Il était l’autorité.
Avec un passé de victime,
L’appréhension et dire « non »,
Etaient inconnus au sommet de ma cime,
Faire plaisir à tous, mauvais comme bons.
Cette soirée folle,
De rires, de chants,
De farandoles,
Fût froide après l’ouragan.
L’insistance,
Son envie incessante,
Mon refus silencieux,
N’a pourtant pas détourné ses yeux.
Heureusement,
Un pieux chevalier était là,
Il est monté après un moment,
Et a banni ce tracas.
L’excité a négocié,
Mais chevalier s’est énervé,
Alors il est parti,
A la conquête d’un autre pari.
Merci à mon fidèle ami,
Qui, ce soir là,
M’a sauvé la vie.
Sarah Delpech
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Poème en Phonétique
ʒetε minəʁə,
ɔbliʒe daksεpte,
il etε maʒœʁ,
il etε lotɔʁite.
avεk œ̃ pase də viktimə,
lapʁeɑ̃sjɔ̃ e diʁə « nɔn »,
ətε ɛ̃kɔnysz- o sɔmε də ma simə,
fεʁə plεziʁ a tus, movε kɔmə bɔ̃.
sεtə swaʁe fɔlə,
də ʁiʁə, də ʃɑ̃,
də faʁɑ̃dɔlə,
fy fʁwadə apʁε luʁaɡɑ̃.
lɛ̃sistɑ̃sə,
sɔ̃n- ɑ̃vi ɛ̃sesɑ̃tə,
mɔ̃ ʁəfy silɑ̃sjø,
na puʁtɑ̃ pa detuʁne sεz- iø.
œʁøzəmɑ̃,
œ̃ pjø ʃəvalje etε la,
il ε mɔ̃te apʁεz- œ̃ mɔmɑ̃,
e a bani sə tʁaka.
lεksite a neɡɔsje,
mε ʃəvalje sεt- enεʁve,
alɔʁz- il ε paʁti,
a la kɔ̃kεtə dœ̃n- otʁə paʁi.
mεʁsi a mɔ̃ fidεlə ami,
ki, sə swaʁ la,
ma sove la vi.
ɔbliʒe daksεpte,
il etε maʒœʁ,
il etε lotɔʁite.
avεk œ̃ pase də viktimə,
lapʁeɑ̃sjɔ̃ e diʁə « nɔn »,
ətε ɛ̃kɔnysz- o sɔmε də ma simə,
fεʁə plεziʁ a tus, movε kɔmə bɔ̃.
sεtə swaʁe fɔlə,
də ʁiʁə, də ʃɑ̃,
də faʁɑ̃dɔlə,
fy fʁwadə apʁε luʁaɡɑ̃.
lɛ̃sistɑ̃sə,
sɔ̃n- ɑ̃vi ɛ̃sesɑ̃tə,
mɔ̃ ʁəfy silɑ̃sjø,
na puʁtɑ̃ pa detuʁne sεz- iø.
œʁøzəmɑ̃,
œ̃ pjø ʃəvalje etε la,
il ε mɔ̃te apʁεz- œ̃ mɔmɑ̃,
e a bani sə tʁaka.
lεksite a neɡɔsje,
mε ʃəvalje sεt- enεʁve,
alɔʁz- il ε paʁti,
a la kɔ̃kεtə dœ̃n- otʁə paʁi.
mεʁsi a mɔ̃ fidεlə ami,
ki, sə swaʁ la,
ma sove la vi.