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Poeme : Quand Le Vent…



Quand Le Vent…

Quand le vent d’harmattan a soufflé sur nos peurs
Nous savions que ce vent, désécherait nos cœurs
Le temps a pris son temps, pour porter le malheur
C’est la fin d’un printemps, j’ai hurlé : « au voleur ».

Il nous faudra longtemps pour accepter l’horreur
De ce que fut l’instant, submergés par nos pleurs.
Mais aussi révoltant que fut l’escamoteur
Nous devons maintenant, repenser au bonheur.

Il reste des amis pour apaiser nos larmes
Revienne l’accalmie et le repos de l’âme.
Mon frère s’est endormi, il a rendu les armes.

De toutes nos émotions émanent des silences
Sans réponses aux questions, nous sommes en pénitence
Seuls dans l’évocation, la fin d’une présence.
Halbran

PostScriptum

Halbran
A tous les lecteurs, ceux qui savaient et ceux qui ne savaient pas.
Ce texte est classé sonnet, il ne l’est pas « stricto sensu ».
Ce qu’il évoque est plus important que le reste.
Aussi je me suis permis d’écrire les deux quatrains en monorimes, au bout des vers, comme aux césures.
Les deux tercets sont également traités en monorimes mais différents pour chacun.
Avec le même souci des césures rimées.
Tout cela n’est que du « bla-bla », mais je suis devenu méfiant.
Alors, je dis tout avant.
Guy


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Poème en Phonétique

kɑ̃ lə vɑ̃ daʁmatɑ̃ a sufle syʁ no pœʁ
nu savjɔ̃ kə sə vɑ̃, dezeʃəʁε no kœʁ
lə tɑ̃z- a pʁi sɔ̃ tɑ̃, puʁ pɔʁte lə malœʁ
sε la fɛ̃ dœ̃ pʁɛ̃tɑ̃, ʒε yʁle : « o vɔləʁ ».

il nu fodʁa lɔ̃tɑ̃ puʁ aksεpte lɔʁœʁ
də sə kə fy lɛ̃stɑ̃, sybmεʁʒe paʁ no plœʁ.
mεz- osi ʁevɔltɑ̃ kə fy lεskamɔtœʁ
nu dəvɔ̃ mɛ̃tənɑ̃, ʁəpɑ̃se o bɔnœʁ.

il ʁεstə dεz- ami puʁ apεze no laʁmə
ʁəvjεnə lakalmi e lə ʁəpo də lamə.
mɔ̃ fʁεʁə sεt- ɑ̃dɔʁmi, il a ʁɑ̃dy lεz- aʁmə.

də tutə noz- emɔsjɔ̃z- emane dε silɑ̃sə
sɑ̃ ʁepɔ̃səz- o kεstjɔ̃, nu sɔməz- ɑ̃ penitɑ̃sə
səl dɑ̃ levɔkasjɔ̃, la fɛ̃ dynə pʁezɑ̃sə.