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Prose : Rivages



Rivages

La brise se levait, lentement sur la dune.
Ta chevelure noire descendait sur tes hanches ;
Nous regardions les îles, nous regardions la mer.
Deux sternes égarées dessinaient des volutes,
De la frange d’une vague, à la vague suivante.
Les mouettes giclaient des écumes éclatées.
Au loin, une goèlette s’accouplait à la houle.
Des clameurs lointaines remontaient de la ville,
D’où tant de solitudes enfantent l’espérance.
La lune ombrait la digue où s’endormaient les barques.
Et nos nuits seraient chaudes, aux moiteurs des marées.
La lune s’est couchée, assoupie, près de toi…
Halbran

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Poème en Phonétique

la bʁizə sə ləvε, lɑ̃təmɑ̃ syʁ la dynə.
ta ʃəvəlyʁə nwaʁə desɑ̃dε syʁ tεz- ɑ̃ʃə,
nu ʁəɡaʁdjɔ̃ lεz- ilə, nu ʁəɡaʁdjɔ̃ la mεʁ.
dø stεʁnəz- eɡaʁe desinε dε vɔlytə,
də la fʁɑ̃ʒə dynə vaɡ, a la vaɡ sɥivɑ̃tə.
lε muεtə ʒiklε dεz- ekyməz- eklate.
o lwɛ̃, ynə ɡɔεlεtə sakuplε a la ulə.
dε klamœʁ lwɛ̃tεnə ʁəmɔ̃tε də la vilə,
du tɑ̃ də sɔlitydəz- ɑ̃fɑ̃te lεspeʁɑ̃sə.
la lynə ɔ̃bʁε la diɡ u sɑ̃dɔʁmε lε baʁk.
e no nɥi səʁε ʃodə, o mwatœʁ dε maʁe.
la lynə sε kuʃe, asupi, pʁε də twa…