Poeme : Journal D’un Fou
Journal D’un Fou
22/06/1995
Je tiens comme je peux mon ego en laisse, ne m’en veux pas de ne pas toujours y parvenir. Il ne fait que maladroitement tenter d’équilibrer mes faiblesses. J’ai des ratages, des dérapages, peut-être inexcusables. Je ne t’aurais pas séduit en vain.
Nous avons eu de la chance, une protection de nos futurs enfants, ceux que nous n’aurons pas. J’espère que nous survivrons heureux.
Avant toi, je suis morte mille fois. Après toi, il me semble que cela a ralenti.
J’espère que tu aimeras ce que tu deviendras, que tu t’épanouiras encore et en corps, en restant toujours libre, indépendant.
Que nos souvenirs ne te soient jamais pesants, un oasis sans chaîne. Qu’ils restent toujours ce que tu as envie qu’ils soient puisqu’il faut parvenir à laisser couler certains moments dans les eaux troubles du Léthé. Mes mots sont de trop, mes jours sans firmament : couleur de sang.
Apprendre à subir et attendre la suite…
5/07/1995
Je ne sais pas ce qui nous liait. Une affection obsolète ? Mon arrogance ? Ma misère ? J’espère qu’il y aura une suite : demain ou dans vingt ans.
Nous ne savons pas qui nous sommes mais nous avons chacun une part de la jeunesse de l’autre, une candeur. C’est cela que nous tenterons de retrouver lorsqu’il sera tard, lorsqu’il sera temps.
J’ai longtemps cru que tu étais mon confident. Tu n’étais qu’une feuille sécable aux couleurs changeantes. J’ai aimé te tenir, nous consoler, nous respirer quand ton souffle battait court et que tes yeux reflétaient tous les matins possibles de nos lents abandons.
6/07/1995
J’ai longtemps cru que seuls les imbéciles se voulaient amoureux. J’ai été de ceux-là. Heureusement, je ne le suis plus. Que Dieu me garde !
14/07/1995 Requiem pour le chauvinisme
15/07/1995
La seule difficulté de la vie est la vie même. Il faut de l’énergie pour toujours refaire les mêmes gestes, sempiternellement. Vie= chronophage
1/08/1995
Je ne crois pas en l’Homme. Je crois en sa dégénérescence. Quand il mourra, son âme soupesera au bas mot, 21 grammes. Quelle légéreté !
« Insoutenable légéreté de l’être », nous disait Milan Kundera.
2/09/1995 Accélération temporelle
Si l’amour m’avait aimé, je l’aurais sans doute aimé aussi. Mais comme il ne m’aime pas, qu’il aille au Diable, lui, le mécréant ; le bonnimenteur
Tristesse à bon marché. Oui, je crie sur l’étal de ma vie. Putain !
3/09/1995
Cesse donc de me regarder, je ne suis pas humaine. Je suis l’envers de la chaîne, le grain de sable dans le rouage.
Promesses : illusions pour imbéciles, cadeaux de Noel pour consumméristes sans le sou. Tous des fumiers !
4/09/1995
Puisque l’art est la seule consolation à la vie, je me console comme je peux, bordel !
5/09/1995
Syllogisme de l’amoureux transi : Si je ne l’avais pas connu, il continuerait à vivre heureux et je n’aurais pas eu de vie. Mais puisque je le connais et qu’il continue à vivre heureux, c’est donc que je suis morte.
J’ai les yeux qui puent l’échec et la mort à mes trousses !
10/10/1995
Je n’aurais donc vécu que pour les splendeurs qui se perdent. Les magnificences de la vie qui creusent mon tombeau. Quelle déception si rien ne dure, si tout part à veau-l’eau.
11/10/1995
J’imaginais petite, voir la vie en couleurs. L’iris vert ne fait pas tout !
Quoi ? Que puis-je dire qui vaille mieux que le silence ? Rien ! Alors tais -toi ! (Exhortation à moi-même) .
L’Homme de Génie n’a que faire des on-dits puisqu’il est Poésie.
Je tiens comme je peux mon ego en laisse, ne m’en veux pas de ne pas toujours y parvenir. Il ne fait que maladroitement tenter d’équilibrer mes faiblesses. J’ai des ratages, des dérapages, peut-être inexcusables. Je ne t’aurais pas séduit en vain.
Nous avons eu de la chance, une protection de nos futurs enfants, ceux que nous n’aurons pas. J’espère que nous survivrons heureux.
Avant toi, je suis morte mille fois. Après toi, il me semble que cela a ralenti.
J’espère que tu aimeras ce que tu deviendras, que tu t’épanouiras encore et en corps, en restant toujours libre, indépendant.
Que nos souvenirs ne te soient jamais pesants, un oasis sans chaîne. Qu’ils restent toujours ce que tu as envie qu’ils soient puisqu’il faut parvenir à laisser couler certains moments dans les eaux troubles du Léthé. Mes mots sont de trop, mes jours sans firmament : couleur de sang.
Apprendre à subir et attendre la suite…
5/07/1995
Je ne sais pas ce qui nous liait. Une affection obsolète ? Mon arrogance ? Ma misère ? J’espère qu’il y aura une suite : demain ou dans vingt ans.
Nous ne savons pas qui nous sommes mais nous avons chacun une part de la jeunesse de l’autre, une candeur. C’est cela que nous tenterons de retrouver lorsqu’il sera tard, lorsqu’il sera temps.
J’ai longtemps cru que tu étais mon confident. Tu n’étais qu’une feuille sécable aux couleurs changeantes. J’ai aimé te tenir, nous consoler, nous respirer quand ton souffle battait court et que tes yeux reflétaient tous les matins possibles de nos lents abandons.
6/07/1995
J’ai longtemps cru que seuls les imbéciles se voulaient amoureux. J’ai été de ceux-là. Heureusement, je ne le suis plus. Que Dieu me garde !
14/07/1995 Requiem pour le chauvinisme
15/07/1995
La seule difficulté de la vie est la vie même. Il faut de l’énergie pour toujours refaire les mêmes gestes, sempiternellement. Vie= chronophage
1/08/1995
Je ne crois pas en l’Homme. Je crois en sa dégénérescence. Quand il mourra, son âme soupesera au bas mot, 21 grammes. Quelle légéreté !
« Insoutenable légéreté de l’être », nous disait Milan Kundera.
2/09/1995 Accélération temporelle
Si l’amour m’avait aimé, je l’aurais sans doute aimé aussi. Mais comme il ne m’aime pas, qu’il aille au Diable, lui, le mécréant ; le bonnimenteur
Tristesse à bon marché. Oui, je crie sur l’étal de ma vie. Putain !
3/09/1995
Cesse donc de me regarder, je ne suis pas humaine. Je suis l’envers de la chaîne, le grain de sable dans le rouage.
Promesses : illusions pour imbéciles, cadeaux de Noel pour consumméristes sans le sou. Tous des fumiers !
4/09/1995
Puisque l’art est la seule consolation à la vie, je me console comme je peux, bordel !
5/09/1995
Syllogisme de l’amoureux transi : Si je ne l’avais pas connu, il continuerait à vivre heureux et je n’aurais pas eu de vie. Mais puisque je le connais et qu’il continue à vivre heureux, c’est donc que je suis morte.
J’ai les yeux qui puent l’échec et la mort à mes trousses !
10/10/1995
Je n’aurais donc vécu que pour les splendeurs qui se perdent. Les magnificences de la vie qui creusent mon tombeau. Quelle déception si rien ne dure, si tout part à veau-l’eau.
11/10/1995
J’imaginais petite, voir la vie en couleurs. L’iris vert ne fait pas tout !
Quoi ? Que puis-je dire qui vaille mieux que le silence ? Rien ! Alors tais -toi ! (Exhortation à moi-même) .
L’Homme de Génie n’a que faire des on-dits puisqu’il est Poésie.
L'eau
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Poème en Phonétique
vɛ̃t- dø slaʃ zeʁo si- slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə tjɛ̃ kɔmə ʒə pø mɔ̃n- əɡo ɑ̃ lεsə, nə mɑ̃ vø pa də nə pa tuʒuʁz- i paʁvəniʁ. il nə fε kə maladʁwatəmɑ̃ tɑ̃te dekilibʁe mε fεblesə. ʒε dε ʁataʒə, dε deʁapaʒə, pø tεtʁə inεkskyzablə. ʒə nə toʁε pa sedɥi ɑ̃ vɛ̃.
nuz- avɔ̃z- y də la ʃɑ̃sə, ynə pʁɔtεksjɔ̃ də no fytyʁz- ɑ̃fɑ̃, sø kə nu noʁɔ̃ pa. ʒεspεʁə kə nu syʁvivʁɔ̃z- œʁø.
avɑ̃ twa, ʒə sɥi mɔʁtə milə fwa. apʁε twa, il mə sɑ̃blə kə səla a ʁalɑ̃ti.
ʒεspεʁə kə ty εməʁa sə kə ty dəvjɛ̃dʁa, kə ty tepanuiʁaz- ɑ̃kɔʁə e ɑ̃ kɔʁ, ɑ̃ ʁεstɑ̃ tuʒuʁ libʁə, ɛ̃depɑ̃dɑ̃.
kə no suvəniʁ nə tə swae ʒamε pəzɑ̃, œ̃n- ɔazi sɑ̃ ʃεnə. kil ʁεste tuʒuʁ sə kə ty a ɑ̃vi kil swae pɥiskil fo paʁvəniʁ a lεse kule sεʁtɛ̃ mɔmɑ̃ dɑ̃ lεz- o tʁublə dy lete. mε mo sɔ̃ də tʁo, mε ʒuʁ sɑ̃ fiʁmame : kulœʁ də sɑ̃.
apʁɑ̃dʁə a sybiʁ e atɑ̃dʁə la sɥitə…
sɛ̃k slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə nə sε pa sə ki nu ljε. ynə afεksjɔ̃ ɔpsɔlεtə ? mɔ̃n- aʁɔɡɑ̃sə ? ma mizεʁə ? ʒεspεʁə kil i oʁa ynə sɥitə : dəmɛ̃ u dɑ̃ vɛ̃t- ɑ̃.
nu nə savɔ̃ pa ki nu sɔmə mε nuz- avɔ̃ ʃakœ̃ ynə paʁ də la ʒənεsə də lotʁə, ynə kɑ̃dœʁ. sε səla kə nu tɑ̃təʁɔ̃ də ʁətʁuve lɔʁskil səʁa taʁ, lɔʁskil səʁa tɑ̃.
ʒε lɔ̃tɑ̃ kʁy kə ty etε mɔ̃ kɔ̃fide. ty netε kynə fœjə sekablə o kulœʁ ʃɑ̃ʒɑ̃tə. ʒε εme tə təniʁ, nu kɔ̃sɔle, nu ʁεspiʁe kɑ̃ tɔ̃ suflə batε kuʁ e kə tεz- iø ʁəfletε tus lε matɛ̃ pɔsiblə də no lɑ̃z- abɑ̃dɔ̃.
si- slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒε lɔ̃tɑ̃ kʁy kə səl lεz- ɛ̃besilə sə vulε amuʁø. ʒε ete də sø la. œʁøzəmɑ̃, ʒə nə lə sɥi plys. kə djø mə ɡaʁdə !
katɔʁzə slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə ʁəkjεm puʁ lə ʃovinismə
kɛ̃zə slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
la sələ difikylte də la vi ε la vi mεmə. il fo də lenεʁʒi puʁ tuʒuʁ ʁəfεʁə lε mεmə ʒεstə, sɑ̃pitεʁnεllmɑ̃. vi eɡal kʁonofaʒə
œ̃ slaʃ zeʁo ɥi slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə nə kʁwa pa ɑ̃ lɔmə. ʒə kʁwaz- ɑ̃ sa deʒeneʁesɑ̃sə. kɑ̃t- il muʁʁa, sɔ̃n- amə supəzəʁa o ba mo viʁɡylə vɛ̃t- e œ̃ ɡʁamə. kεllə leʒeʁəte !
« ɛ̃sutənablə leʒeʁəte də lεtʁə », nu dizε milɑ̃ kœ̃dəʁa.
dø slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə akseleʁasjɔ̃ tɑ̃pɔʁεllə
si lamuʁ mavε εme, ʒə loʁε sɑ̃ dutə εme osi. mε kɔmə il nə mεmə pa, kil ajə o djablə, lɥi, lə mekʁeɑ̃, lə bɔnimɑ̃tœʁ
tʁistεsə a bɔ̃ maʁʃe. ui, ʒə kʁi syʁ letal də ma vi. pytɛ̃ !
tʁwa slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
sεsə dɔ̃k də mə ʁəɡaʁde, ʒə nə sɥi pa ymεnə. ʒə sɥi lɑ̃vεʁ də la ʃεnə, lə ɡʁɛ̃ də sablə dɑ̃ lə ʁuaʒə.
pʁɔmesə : ilyzjɔ̃ puʁ ɛ̃besilə, kado də noεl puʁ kɔ̃symeʁistə sɑ̃ lə su. tus dε fymje !
katʁə slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
pɥiskə laʁ ε la sələ kɔ̃sɔlasjɔ̃ a la vi, ʒə mə kɔ̃sɔlə kɔmə ʒə pø, bɔʁdεl !
sɛ̃k slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
silɔʒismə də lamuʁø tʁɑ̃zi : si ʒə nə lavε pa kɔny, il kɔ̃tinɥəʁε a vivʁə œʁøz- e ʒə noʁε pa y də vi. mε pɥiskə ʒə lə kɔnεz- e kil kɔ̃tinɥ a vivʁə œʁø, sε dɔ̃k kə ʒə sɥi mɔʁtə.
ʒε lεz- iø ki pɥe leʃεk e la mɔʁ a mε tʁusə !
di- slaʃ di- slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə noʁε dɔ̃k veky kə puʁ lε splɑ̃dœʁ ki sə pεʁde. lε maɲifisɑ̃sə də la vi ki kʁøze mɔ̃ tɔ̃bo. kεllə desεpsjɔ̃ si ʁjɛ̃ nə dyʁə, si tu paʁ a vo lo.
ɔ̃zə slaʃ di- slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒimaʒinε pətitə, vwaʁ la vi ɑ̃ kulœʁ. liʁi vεʁ nə fε pa tu !
kwa ? kə pɥi ʒə diʁə ki vajə mjø kə lə silɑ̃sə ? ʁjɛ̃ ! alɔʁ tε twa ! (εksɔʁtasjɔ̃ a mwa mεmə) .
lɔmə də ʒeni na kə fεʁə dεz- ɔ̃ di pɥiskil ε pɔezi.
ʒə tjɛ̃ kɔmə ʒə pø mɔ̃n- əɡo ɑ̃ lεsə, nə mɑ̃ vø pa də nə pa tuʒuʁz- i paʁvəniʁ. il nə fε kə maladʁwatəmɑ̃ tɑ̃te dekilibʁe mε fεblesə. ʒε dε ʁataʒə, dε deʁapaʒə, pø tεtʁə inεkskyzablə. ʒə nə toʁε pa sedɥi ɑ̃ vɛ̃.
nuz- avɔ̃z- y də la ʃɑ̃sə, ynə pʁɔtεksjɔ̃ də no fytyʁz- ɑ̃fɑ̃, sø kə nu noʁɔ̃ pa. ʒεspεʁə kə nu syʁvivʁɔ̃z- œʁø.
avɑ̃ twa, ʒə sɥi mɔʁtə milə fwa. apʁε twa, il mə sɑ̃blə kə səla a ʁalɑ̃ti.
ʒεspεʁə kə ty εməʁa sə kə ty dəvjɛ̃dʁa, kə ty tepanuiʁaz- ɑ̃kɔʁə e ɑ̃ kɔʁ, ɑ̃ ʁεstɑ̃ tuʒuʁ libʁə, ɛ̃depɑ̃dɑ̃.
kə no suvəniʁ nə tə swae ʒamε pəzɑ̃, œ̃n- ɔazi sɑ̃ ʃεnə. kil ʁεste tuʒuʁ sə kə ty a ɑ̃vi kil swae pɥiskil fo paʁvəniʁ a lεse kule sεʁtɛ̃ mɔmɑ̃ dɑ̃ lεz- o tʁublə dy lete. mε mo sɔ̃ də tʁo, mε ʒuʁ sɑ̃ fiʁmame : kulœʁ də sɑ̃.
apʁɑ̃dʁə a sybiʁ e atɑ̃dʁə la sɥitə…
sɛ̃k slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə nə sε pa sə ki nu ljε. ynə afεksjɔ̃ ɔpsɔlεtə ? mɔ̃n- aʁɔɡɑ̃sə ? ma mizεʁə ? ʒεspεʁə kil i oʁa ynə sɥitə : dəmɛ̃ u dɑ̃ vɛ̃t- ɑ̃.
nu nə savɔ̃ pa ki nu sɔmə mε nuz- avɔ̃ ʃakœ̃ ynə paʁ də la ʒənεsə də lotʁə, ynə kɑ̃dœʁ. sε səla kə nu tɑ̃təʁɔ̃ də ʁətʁuve lɔʁskil səʁa taʁ, lɔʁskil səʁa tɑ̃.
ʒε lɔ̃tɑ̃ kʁy kə ty etε mɔ̃ kɔ̃fide. ty netε kynə fœjə sekablə o kulœʁ ʃɑ̃ʒɑ̃tə. ʒε εme tə təniʁ, nu kɔ̃sɔle, nu ʁεspiʁe kɑ̃ tɔ̃ suflə batε kuʁ e kə tεz- iø ʁəfletε tus lε matɛ̃ pɔsiblə də no lɑ̃z- abɑ̃dɔ̃.
si- slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒε lɔ̃tɑ̃ kʁy kə səl lεz- ɛ̃besilə sə vulε amuʁø. ʒε ete də sø la. œʁøzəmɑ̃, ʒə nə lə sɥi plys. kə djø mə ɡaʁdə !
katɔʁzə slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə ʁəkjεm puʁ lə ʃovinismə
kɛ̃zə slaʃ zeʁo sεt slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
la sələ difikylte də la vi ε la vi mεmə. il fo də lenεʁʒi puʁ tuʒuʁ ʁəfεʁə lε mεmə ʒεstə, sɑ̃pitεʁnεllmɑ̃. vi eɡal kʁonofaʒə
œ̃ slaʃ zeʁo ɥi slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə nə kʁwa pa ɑ̃ lɔmə. ʒə kʁwaz- ɑ̃ sa deʒeneʁesɑ̃sə. kɑ̃t- il muʁʁa, sɔ̃n- amə supəzəʁa o ba mo viʁɡylə vɛ̃t- e œ̃ ɡʁamə. kεllə leʒeʁəte !
« ɛ̃sutənablə leʒeʁəte də lεtʁə », nu dizε milɑ̃ kœ̃dəʁa.
dø slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə akseleʁasjɔ̃ tɑ̃pɔʁεllə
si lamuʁ mavε εme, ʒə loʁε sɑ̃ dutə εme osi. mε kɔmə il nə mεmə pa, kil ajə o djablə, lɥi, lə mekʁeɑ̃, lə bɔnimɑ̃tœʁ
tʁistεsə a bɔ̃ maʁʃe. ui, ʒə kʁi syʁ letal də ma vi. pytɛ̃ !
tʁwa slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
sεsə dɔ̃k də mə ʁəɡaʁde, ʒə nə sɥi pa ymεnə. ʒə sɥi lɑ̃vεʁ də la ʃεnə, lə ɡʁɛ̃ də sablə dɑ̃ lə ʁuaʒə.
pʁɔmesə : ilyzjɔ̃ puʁ ɛ̃besilə, kado də noεl puʁ kɔ̃symeʁistə sɑ̃ lə su. tus dε fymje !
katʁə slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
pɥiskə laʁ ε la sələ kɔ̃sɔlasjɔ̃ a la vi, ʒə mə kɔ̃sɔlə kɔmə ʒə pø, bɔʁdεl !
sɛ̃k slaʃ zeʁo nəf slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
silɔʒismə də lamuʁø tʁɑ̃zi : si ʒə nə lavε pa kɔny, il kɔ̃tinɥəʁε a vivʁə œʁøz- e ʒə noʁε pa y də vi. mε pɥiskə ʒə lə kɔnεz- e kil kɔ̃tinɥ a vivʁə œʁø, sε dɔ̃k kə ʒə sɥi mɔʁtə.
ʒε lεz- iø ki pɥe leʃεk e la mɔʁ a mε tʁusə !
di- slaʃ di- slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒə noʁε dɔ̃k veky kə puʁ lε splɑ̃dœʁ ki sə pεʁde. lε maɲifisɑ̃sə də la vi ki kʁøze mɔ̃ tɔ̃bo. kεllə desεpsjɔ̃ si ʁjɛ̃ nə dyʁə, si tu paʁ a vo lo.
ɔ̃zə slaʃ di- slaʃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə
ʒimaʒinε pətitə, vwaʁ la vi ɑ̃ kulœʁ. liʁi vεʁ nə fε pa tu !
kwa ? kə pɥi ʒə diʁə ki vajə mjø kə lə silɑ̃sə ? ʁjɛ̃ ! alɔʁ tε twa ! (εksɔʁtasjɔ̃ a mwa mεmə) .
lɔmə də ʒeni na kə fεʁə dεz- ɔ̃ di pɥiskil ε pɔezi.