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Poeme : La Cite Infernale



La Cite Infernale

On y vit
Seul,
Dans sa coquille,
Ses frères ignorés.

Un gourou
Dans sa tour vitrée
Veille avec ses fidèles
Sur la cité.

Nul attrait
Ne l’égaye.
Seul un petit clocher
Regroupe quelques âmes aimantes.

Parfois des distractions
Stériles… insipides,
Ont droit de vie
Dans la cité.

De belles bâtisses éparses,
Autant de paravents
A la solitude ambiante,
Offrent des paradis artificiels.

Les charges on y libère :
Les habitants ainsi jugulés
Y adorent aisément
Les princes régnants.

Le ciel y est gris
Au cœur du printemps.
Les oiseaux fuient
La rocade hurlante.

Cité du futur
Ou du présent avancé,
Les hommes sont devenus
Les robots du système.
Lamarque

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Poème en Phonétique

ɔ̃n- i vit
səl,
dɑ̃ sa kɔkjə,
sε fʁεʁəz- iɲɔʁe.

œ̃ ɡuʁu
dɑ̃ sa tuʁ vitʁe
vεjə avεk sε fidεlə
syʁ la site.

nyl atʁε
nə leɡεj.
səl œ̃ pəti kloʃe
ʁəɡʁupə kεlkz- aməz- εmɑ̃tə.

paʁfwa dε distʁaksjɔ̃
steʁilə… ɛ̃sipidə,
ɔ̃ dʁwa də vi
dɑ̃ la site.

də bεllə batisəz- epaʁsə,
otɑ̃ də paʁavɑ̃
a la sɔlitydə ɑ̃bjɑ̃tə,
ɔfʁe dε paʁadiz- aʁtifisjεl.

lε ʃaʁʒəz- ɔ̃n- i libεʁə :
lεz- abitɑ̃z- ɛ̃si ʒyɡyle
i adɔʁe εzemɑ̃
lε pʁɛ̃sə ʁeɲɑ̃.

lə sjεl i ε ɡʁi
o kœʁ dy pʁɛ̃tɑ̃.
lεz- wazo fɥje
la ʁɔkadə yʁlɑ̃tə.

site dy fytyʁ
u dy pʁezɑ̃ avɑ̃se,
lεz- ɔmə sɔ̃ dəvənys
lε ʁɔbo dy sistεmə.