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Poeme : Il Était Une Foi.



Il Était Une Foi.

Que sont devenus nos clochers,
Aux carillons raisonnants,
Mourrants dans leurs tristes glas.

Nos églises oubliées, désertées,
Les portes restent fermées,
Dieu en aurait-il jeté les clés ?

L’autel se désespère,
De son apparence austère,
Plus de chapitres ni de prières.

Devant des statues qui s’effritent,
Brûlent des bougies artificielles,
De flammes devenues éternelles.

Les bénitiers se sont asséchés,
Taris de leurs eaux bénites,
N’attendent plus de petits doigts,

Les confessionnaux sourds,
N’ont plus de péchés à pardonner,
Plus de murmures dans leur intimité.

Et Jésus du haut de sa croix,
Espère que la Foi,
Retrouve le coeur de l’homme.
Lesmotsbleus

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Poème en Phonétique

kə sɔ̃ dəvənys no kloʃe,
o kaʁijɔ̃ ʁεzɔnɑ̃,
muʁʁɑ̃ dɑ̃ lœʁ tʁistə ɡla.

noz- eɡlizəz- ublje, dezεʁte,
lε pɔʁtə- ʁεste fεʁme,
djø ɑ̃n- oʁε til ʒəte lε kle ?

lotεl sə dezεspεʁə,
də sɔ̃n- apaʁɑ̃sə ostεʁə,
plys də ʃapitʁə- ni də pʁjεʁə.

dəvɑ̃ dε statɥ ki sefʁite,
bʁyle dε buʒiz- aʁtifisjεllə,
də flamə dəvənɥz- etεʁnεllə.

lε benitje sə sɔ̃t- aseʃe,
taʁi də lœʁz- o benitə,
natɑ̃de plys də pəti dwa,

lε kɔ̃fesjɔno suʁd,
nɔ̃ plys də peʃez- a paʁdɔne,
plys də myʁmyʁə dɑ̃ lœʁ ɛ̃timite.

e ʒezys dy-o də sa kʁwa,
εspεʁə kə la fwa,
ʁətʁuvə lə kœʁ də lɔmə.