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Poeme : Et Arrive Un Jour, Où…



Et Arrive Un Jour, Où…

Devant l’identique Reflet
L’Inquiétude l’affaiblit.
Sous ses Doigts tremblants et fatigués
L’Ovale, jadis parfait, a vieilli…

« Elle » touche, palpe, regarde sans cesse
Mais le Masque est en Place !

Les irréductibles Signes du Temps
Ont fait tous leurs Ravages.
Les Sillons, profonds et provocants
L’abîment, la détruisent, la découragent.

« Elle » espère, attend et supplie sans cesse
Mains en peut retenir la Grâce…

Dans sa Tour cloîtrée, Solitaire
Sa Féminité l’abandonne. Elle pleure…
La Liberté de Vivre, c’était Hier !
Aucun Artifice ne lui apportera Bonheur !

« Elle » s’oublie, fane désormais
N’est plus la Gourmandise convoitée…

L’Horloge infernale va comme l’Eclair.
Ses Habitudes et ses Envies s’égarent.
Son Corps se diminue, se voile de Poussière.
A Jamais gommée, la Belle Oeuvre d’Art !
Lyse-Claire

PostScriptum

Bonjour !
Un Clin d’Œil sur les Rides d’un Visage ! ! Je hais ces Artifices pour ne pas vieillir, et ces Femmes qui en abusent. . Les Rides sont les Sillons de la Vie, Porteurs de tant de petites Choses de sa Propre Histoire. . L.


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Poème en Phonétique

dəvɑ̃ lidɑ̃tikə ʁəflε
lɛ̃kjetydə lafεbli.
su sε dwa tʁɑ̃blɑ̃z- e fatiɡe
lɔvalə, ʒadi paʁfε, a vjεji…

« εllə » tuʃə, palpə, ʁəɡaʁdə sɑ̃ sεsə
mε lə maskə εt- ɑ̃ plasə !

lεz- iʁedyktiblə siɲə dy tɑ̃
ɔ̃ fε tus lœʁ ʁavaʒə.
lε sijɔ̃, pʁɔfɔ̃z- e pʁɔvɔkɑ̃
labime, la detʁɥize, la dekuʁaʒe.

« εllə » εspεʁə, atɑ̃t- e sypli sɑ̃ sεsə
mɛ̃z- ɑ̃ pø ʁətəniʁ la ɡʁasə…

dɑ̃ sa tuʁ klwatʁe, sɔlitεʁə
sa feminite labɑ̃dɔnə. εllə plœʁə…
la libεʁte də vivʁə, setε jεʁ !
okœ̃ aʁtifisə nə lɥi apɔʁtəʁa bɔnœʁ !

« εllə » subli, fanə dezɔʁmε
nε plys la ɡuʁmɑ̃dizə kɔ̃vwate…

lɔʁlɔʒə ɛ̃fεʁnalə va kɔmə lεklεʁ.
sεz- abitydəz- e sεz- ɑ̃vi seɡaʁe.
sɔ̃ kɔʁ sə diminɥ, sə vwalə də pusjεʁə.
a ʒamε ɡɔme, la bεllə œvʁə daʁ !