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Poeme : Soeur Anne



Soeur Anne

En effet, tout comme Sœur Anne, je ne vois rien venir de l’autre côté,
De m’écrire vous seriez vous lassé, je n’ose t’y songer !
Par un ailleurs, votre esprit serai t-il occupé, que vous ne songiez point à mes écrits
Réponses donner.
Je vous rassure, la Dame sait pardonner ce manque de régularité.
Pourtant, Monsieur, sachez que cette même Dame, aime aussi vous lire,
Un peu… beaucoup… passionnément… surtout passionnément.
Elle savoure, elle se délecte de vos mots, avant de pouvoir un jour peut-être,
Se délecter de vous, de nous…
Un peu… beaucoup… passionnément
Et plus encore.
Mariclothilde

PostScriptum

c’est la continuité de Ce soir… loin de Moi
à Coburith et Mouche,
Ce Monsieur m’a répondu, mais ça je le garde pour moi…


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Poème en Phonétique

ɑ̃n- efε, tu kɔmə sœʁ anə, ʒə nə vwa ʁjɛ̃ vəniʁ də lotʁə kote,
də mekʁiʁə vu səʁje vu lase, ʒə nozə ti sɔ̃ʒe !
paʁ œ̃n- ajœʁ, vɔtʁə εspʁi səʁε te il ɔkype, kə vu nə sɔ̃ʒje pwɛ̃ a mεz- ekʁi
ʁepɔ̃sə dɔne.
ʒə vu ʁasyʁə, la damə sε paʁdɔne sə mɑ̃kə də ʁeɡylaʁite.
puʁtɑ̃, məsjø, saʃe kə sεtə mεmə damə, εmə osi vu liʁə,
œ̃ pø… boku… pasjɔnemɑ̃… syʁtu pasjɔnemɑ̃.
εllə savuʁə, εllə sə delεktə də vo mo, avɑ̃ də puvwaʁ œ̃ ʒuʁ pø tεtʁə,
sə delεkte də vu, də nu…
œ̃ pø… boku… pasjɔnemɑ̃
e plysz- ɑ̃kɔʁə.