Poème:Un Jour Peut-Être… À Vous J’appartiendrais

Par un beau jour de Mai, ce fût un hasard.
Une photo, deux solitudes.
Mon sourire, à peine esquissé, mystérieux,
Mais ce fût mon regard, qui fit, que vous succombâtes.

Une photo, une silhouette grise… une demande,
Et vous ; visage doux, éclairé par des yeux couleur vert d’eau
Dont la limpidité m’eurent donné l’envie d’y plonger les miens.
Osmose.

Deux photos… cœurs transpercés par la foudre.

J’ai plongé, nous avons plongé dans l’eau cristalline de nos pensées,
Jusqu’à nous y noyer…

Nous avons joué, nous avons succombé, pensées troublées,
Cœurs blackboulés, jusqu’à la déraison… perdition.

Chaque jour étant un délice qui laisse un goût sucré dans nos êtres,
Petit à petit, goutte après goutte, les sentiments se sont distillés
Lentement dans nos veines, liqueur apportant chaleur et bonheur… Plus de solitude.

Liberté due à l’âge, remisé pour nous deux, depuis peu, les valises du mariage,
Souvenirs douloureux, revendiqué l’amour libre, l’amour passion… Pure folie

La folie n’a pas d’âge me dites-vous, alors vivons là, puisque par un heureux hasard
D’un soir de Mai, vous avez osé frapper à la porte de mon cœur.
Je vous ai ouvert, déposé en votre main, la clef, qui depuis si longtemps
Le tenait fermé. Je fais un vœu, faites en un aussi, m’avez vous dit.

Un vœu reste un secret affirmez-vous, mais lorsqu’il se fait main dans la main,
Yeux dans les yeux, il reste aussi secret que la foudre qui vient frapper le cœurs
De deux êtres au même moment, alors que rien ne les prédisposait à la folie
De cette rencontre.

La folie me fera t-elle sentir la chaleur de vos mains sur ma peau ?
Les miennes se feront elles plumes à vous en donner le frisson ?

L’Amour n’est-il pas à lui seul, une folie douce qui apaise l’âme et le cœur ?

L’Amour charnel, feu de passion, celui qui brûle nos veines, qui une fois consumé
Laisse transparaître sur ces deux êtres la sérénité du bien être que procure l’AMOUR.

Tendrement votre.