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Texte : L’automne



L’automne

L’été s’est endormi,
Les bruits des soirées estivales sont finis
Finies les promenades nocturnes,
A petit pas l’automne est revenu.
La nature est calme, en demi-sommeil.
Dans les jardins, les fleurs tombent,
Livrant leur parfum à la tiédeur de la terre,
Le ciel est incertain,
Les oiseaux se cachent,
Seules les hirondelles se concertent sous le porche de l’église,
Pour préparer leur grand voyage vers le « soleil d’Afrique ».
Le vent souffle et fait danser les nuages.
Les arbres tremblent sous le vent,
Leurs feuilles se détachent et tourbillonnent,
Le sol est jonché d’un épais tapis de feuilles mortes aux couleurs chatoyantes.
La forêt a revêtu ses couleurs automnales.
Dans les vallons, les cépages offrent leurs précieuses grappes,
Il y a de la gaîté dans les vignes.
Les raisins sont cueillis en chantant.
Bientôt, les premiers brouillards,
Des journées sans soleil, pluvieuses,
Les balades seront écourtées.
L’obscurité viendra avant la fin de la journée.
De retour dans la maison,
Installés devant la cheminée, où crépitera un feu ardent,
Qui ravivera nos cœurs, nos soirées seront paisibles.
Marlou

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Poème en Phonétique

lete sεt- ɑ̃dɔʁmi,
lε bʁɥi dε swaʁez- εstivalə sɔ̃ fini
fini lε pʁɔmənadə nɔktyʁnə,
a pəti pa lotɔmnə ε ʁəvəny.
la natyʁə ε kalmə, ɑ̃ dəmi sɔmεj.
dɑ̃ lε ʒaʁdɛ̃, lε flœʁ tɔ̃be,
livʁɑ̃ lœʁ paʁfœ̃ a la tjedœʁ də la teʁə,
lə sjεl εt- ɛ̃sεʁtɛ̃,
lεz- wazo sə kaʃe,
sələ lεz- iʁɔ̃dεllə sə kɔ̃sεʁte su lə pɔʁʃə də leɡlizə,
puʁ pʁepaʁe lœʁ ɡʁɑ̃ vwajaʒə vεʁ lə « sɔlεj dafʁikə ».
lə vɑ̃ suflə e fε dɑ̃se lε nɥaʒə.
lεz- aʁbʁə- tʁɑ̃ble su lə vɑ̃,
lœʁ fœjə sə detaʃe e tuʁbijɔne,
lə sɔl ε ʒɔ̃ʃe dœ̃n- epε tapi də fœjə mɔʁtəz- o kulœʁ ʃatwajɑ̃tə.
la fɔʁε a ʁəvεty sε kulœʁz- otɔmnalə.
dɑ̃ lε valɔ̃, lε sepaʒəz- ɔfʁe lœʁ pʁesjøzə ɡʁapə,
il i a də la ɡεte dɑ̃ lε viɲə.
lε ʁεzɛ̃ sɔ̃ kœjiz- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃.
bjɛ̃to, lε pʁəmje bʁujaʁd,
dε ʒuʁne sɑ̃ sɔlεj, plyvjøzə,
lε baladə səʁɔ̃ ekuʁte.
lɔpskyʁite vjɛ̃dʁa avɑ̃ la fɛ̃ də la ʒuʁne.
də ʁətuʁ dɑ̃ la mεzɔ̃,
ɛ̃stale dəvɑ̃ la ʃəmine, u kʁepitəʁa œ̃ fø aʁde,
ki ʁavivəʁa no kœʁ, no swaʁe səʁɔ̃ pεziblə.