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Poeme : Sanctuaire Intemporel



Sanctuaire Intemporel

Les voitures défilent, les feuilles se plissent
Je vogue vers l’infini, sur la mer du temps
Les pensées m’assaillent et le souffle se fait plus lent
Le vase se brise par terre, les morceaux se recollent
Le temps est-il là, a-t-il été ou sera-t-il ?
Avons-nous trop donné à cette entité une valeur mercantile ?
Les saisons repartent à l’envers, les êtres rajeunissent
Sommes-nous dans une boucle ignorée ?
Empruntons-nous des sentiers déjà visités ?
L’horloge tremble, les aiguilles sèment le chaos

Plus personne ne désire savourer l’instant
Le temps lui même nous a supprimé son présent
La même intrigue à travers des éternités, au même instant
Le livre est écrit, rien ne sert de pleurer
La seule fatalité, est morte il y a des années
Murmure

PostScriptum

Je n’ai pas fait ce poème par hasard, c’est le résultat d’une prise de conscience face au ’’temps’’ et de cette notion même que les hommes ont inventé pour justifier leurs actes, j’imagine. Quand on y réfléchit, penser au ’’temps’’ nous procure des émotions : Le passé nous rend mélancolique ou rêveur, le futur nous rend excité ou apeuré. Le contrecoup, ce serait sûrement le fait que les gens ne profitent plus vraiment du moment présent… à méditer


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Poème en Phonétique

lε vwatyʁə defile, lε fœjə sə plise
ʒə vɔɡ vεʁ lɛ̃fini, syʁ la mεʁ dy tɑ̃
lε pɑ̃se masaje e lə suflə sə fε plys lɑ̃
lə vazə sə bʁizə paʁ teʁə, lε mɔʁso sə ʁəkɔle
lə tɑ̃z- εt- il la, a til ete u səʁa til ?
avɔ̃ nu tʁo dɔne a sεtə ɑ̃tite ynə valœʁ mεʁkɑ̃tilə ?
lε sεzɔ̃ ʁəpaʁte a lɑ̃vεʁ, lεz- εtʁə- ʁaʒənise
sɔmə nu dɑ̃z- ynə buklə iɲɔʁe ?
ɑ̃pʁœ̃tɔ̃ nu dε sɑ̃tje deʒa vizite ?
lɔʁlɔʒə tʁɑ̃blə, lεz- εɡɥjə sεme lə ʃao

plys pεʁsɔnə nə deziʁə savuʁe lɛ̃stɑ̃
lə tɑ̃ lɥi mεmə nuz- a sypʁime sɔ̃ pʁezɑ̃
la mεmə ɛ̃tʁiɡ a tʁavεʁ dεz- etεʁnite, o mεmə ɛ̃stɑ̃
lə livʁə εt- ekʁi, ʁjɛ̃ nə sεʁ də pləʁe
la sələ fatalite, ε mɔʁtə il i a dεz- ane