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Prose : Etats Sociétaux



Etats Sociétaux

Pour moi, voter Mélanchon est un vote honnête, pour une fois. C’est un vote du désespoir. C’est un vote, et une sorte de rébellion, de ras-le-bol ; c’est le vote pour l’utopie. Ne croyez-vous pas que de présidentielles en présidentielles, nous n’avons toujours voté que pour de l’utopie ? de l’utopie malhonnête, perverse et insidieuse ? Pour moi, voter Mélanchon c’est voter enfin pour un « vrai utopiste », et le jour où on se rendra compte que la politique est une utopie à 50 %, peut être passera-ton à autre chose… Il ne faut pas oublier tout de même qu’un pays, quel qu’il soit, et bien ce sont avant tout des gens, et que la politique est minoritaire. Car comme dans une entreprise, c’est le patron qui paye, mais ce sont les salariés qui travaillent et font perdurer et l’entreprise et la pérennité relative de ceux qui les payent. S’il n’y a pas de salariés (s’il n’y a pas de citoyens) , il n’y a pas d’entreprise (il n’y a pas de société) , et il n’y a pas de patron (il n’y a pas de politique) .
Le problème aujourd’hui, (je sais bien qu’il y en a plusieurs) est un problème relationnel, avec tout ce que le mot « relation » implique. Donc le problème relationnel est aussi un problème de communication, de hiérarchisation consciente et/ou inconsciente des gens et de tout, un problème identitaire (où tout le monde, baigné de luxe sordide, de culture et d’idées, cherche encore son identité) , un problème de problématiques, où généralement c’est toujours Utopie contre Utopie, match nul, et le problème est aussi tous les autres problèmes psycho-sociaux, et affectivo-culturels, qui découlent de cela, et que je n’ai pas mentionnés.
Le problème n’est plus, ni politique, ni économique ; se battre pour des idées est vain, puisque la tyrannie s’exerce aujourd’hui en parfaite légalité et en tout bien tout honneur, puisque cette tyrannie est devenue une constante du système. La question qui se pose, et qui est celle de toute civilisation en déclin est celle-ci : comment et combien de temps va-t-on parvenir à mentir aux gens, afin de les amener à la déshumanisation presque totale du monde, puisque seul cela est possible pour demain ?
(Dantec, un intellectuel inconnu de moi-même, (sans doute oeuvrant dans la para-psychologie) a évoqué le concept de « Schizophrénie opératoire », pour parler de l’état actuel de la société. En effet, dans la schizophrénie, le malade est coupé intérieurement du monde extérieur ; il est étranger à la réalité. Il est morne, inerte, indifférent. Mais dans le contexte psycho-social où nous vivons, il semble que la société « schizophrène » ne soit pas inerte et indifférente. La personne schizophrène est inconsciente de son état ; la société « schizophrène » aussi. Le schizophrène vit un rêve intérieur « désocialisé », et se manifeste par des impulsions ; la société « schizophrène » est baignée de multiples concepts concrets de sa non-véritable conscience, et vit aussi un rêve « désocialisé » (société qui sans cette sorte d’onirisme, et d’abandon autistique, serait menacée de chaos total finalement) , et de temps en temps, régulièrement, des impulsions absurdes remontent à la surface, (impulsions politiques, coups médiatiques, révoltes et rébellions vaines et passagères, intérêts soudains et phénomènes de mode… ) Et c’est parce que cette société se concrétise « non-consciemment », mais véritablement, et je dirais même presque véridiquement, pour certains, que l’on peut parler du concept de « Schizophrénie opératoire » de Dantec. La « Schizophrénie Opératoire » ou comment être « coupé extérieurement » de la réalité intérieure)
La politique d’un pays se doit de gérer avant tout la société. Par conséquent la politique est toujours une affaire de gauche. Même si souvent la gauche est utopiquement tendancieuse, ou hypocrite en cachette, même si souvent elle prend des airs de naufragée, stupidement digne de la première tasse à la noyade, je voterais je pense toujours à Gauche. Reste à savoir de quelle gauche nous parlons, et de quelle gauche nous ne pouvons pas parler en ce moment.
La politique est toujours une affaire de gauche, et l’économie est toujours une affaire de droite. Mais, manque de pot, le monde est international ; par conséquent, que ce soit la droite ou la gauche, chacun devra et doit oeuvrer en politique, en tenant compte de l’économie, de la même manière que chacun devra et doit aussi oeuvrer en économie, en tenant compte de la politique. Alors je me dis finalement : la droite, la gauche… au bout du compte, et tôt ou tard, c’est toujours kiffe kiffe bourrico…
Mais comme je l’ai écrit plusse en haut ; le problème aujourd’hui n’est plus, ni politique, ni économique : le problème est un problème relationnel, avec tout ce que le mot « relation » implique. Et le fait est que le monde, l’économie mondiale, et les systèmes politiques se tournant systématiquement vers cette économie, ont profondément divisé les gens et les peuples. Ceci non seulement est irrémédiable, mais en plus, ceci va nous forcer à devoir passer à autre chose ; c’est à dire à la maîtrise totale de l’homme, en passant par la maîtrise de ses intentions, la maîtrise de son individualité, la maîtrise de ses propres pensées, via l’espionnage, le consentement de chacun à ce que chacun soit espionné, en faisant gober à tout le monde des idées surréalistes d’insécurité, et donc en cultivant le devoir paranoïaque du citoyen, quitte à faire du bourrage de crâne, avec des taux de délinquance grossis, voire bientôt des sortes d’estimation « météorologiques » de la délinquance. Et ensuite, peu à peu, avec l’accroissement de la connaissance sur le cerveau, et l’avènement de la science, mêlant biologie humaine, neurologie, aéronautique, électronique et nano-technologie, on en viendra à une sorte de bio-technologie, qui, combinée à des mouvements de pression sécuritaires, aboutiront à une maîtrise de la société, dépassant la nature humaine, en l’anticipant.

Au bout d’un moment, il faudra donc que la délinquance devienne rentable. La psychiatrie l’est déjà, car en l’espace d’un siècle le nombre d’aliénés mentaux a décuplé dans presque tous les pays du monde. Ce qui, bien entendu, profite au grandes holdings de l’industrie pétro-chimique, fabriquant les médicaments. La même chose va se passer concernant le crime, dans toutes ses variantes ; cela deviendra un business contrôlé, voire provoqué, inconsciemment ou non par l’évolution humaine.
Pendantce

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Poème en Phonétique

puʁ mwa, vɔte melɑ̃ʃɔ̃ εt- œ̃ vɔtə ɔnεtə, puʁ ynə fwa. sεt- œ̃ vɔtə dy dezεspwaʁ. sεt- œ̃ vɔtə, e ynə sɔʁtə də ʁebεlljɔ̃, də ʁa lə bɔl, sε lə vɔtə puʁ lytɔpi. nə kʁwaje vu pa kə də pʁezidɑ̃sjεlləz- ɑ̃ pʁezidɑ̃sjεllə, nu navɔ̃ tuʒuʁ vɔte kə puʁ də lytɔpi ? də lytɔpi malɔnεtə, pεʁvεʁsə e ɛ̃sidjøzə ? puʁ mwa, vɔte melɑ̃ʃɔ̃ sε vɔte ɑ̃fɛ̃ puʁ yn « vʁε ytɔpistə », e lə ʒuʁ u ɔ̃ sə ʁɑ̃dʁa kɔ̃tə kə la pɔlitikə εt- ynə ytɔpi a sɛ̃kɑ̃tə puʁ sɑ̃, pø εtʁə pasəʁa tɔ̃n- a otʁə ʃozə… il nə fo pa ublje tu də mεmə kœ̃ pεi, kεl kil swa, e bjɛ̃ sə sɔ̃t- avɑ̃ tu dε ʒɑ̃, e kə la pɔlitikə ε minɔʁitεʁə. kaʁ kɔmə dɑ̃z- ynə ɑ̃tʁəpʁizə, sε lə patʁɔ̃ ki pεj, mε sə sɔ̃ lε salaʁje ki tʁavaje e fɔ̃ pεʁdyʁe e lɑ̃tʁəpʁizə e la peʁεnite ʁəlativə də sø ki lε pεje. sil ni a pa də salaʁjes (sil ni a pa də sitwajεns) , il ni a pa dɑ̃tʁəpʁizə (il ni a pa də sɔsjete) , e il ni a pa də patʁɔn (il ni a pa də pɔlitikə) .
lə pʁɔblεmə oʒuʁdɥi, (ʒə sε bjɛ̃ kil i ɑ̃n- a plyzjəʁs) εst œ̃ pʁɔblεmə ʁəlasjɔnεl, avεk tu sə kə lə mɔt « ʁəlasjɔn » ɛ̃plikə. dɔ̃k lə pʁɔblεmə ʁəlasjɔnεl εt- osi œ̃ pʁɔblεmə də kɔmynikasjɔ̃, də jeʁaʁʃizasjɔ̃ kɔ̃sjɑ̃tə e slaʃ u ɛ̃kɔ̃sjɑ̃tə dε ʒɑ̃z- e də tu, œ̃ pʁɔblεmə idɑ̃titεʁə (u tu lə mɔ̃də, bεɲe də lyksə sɔʁdidə, də kyltyʁə e dide, ʃεʁʃə ɑ̃kɔʁə sɔ̃n- idɑ̃tite) , œ̃ pʁɔblεmə də pʁɔblematik, u ʒeneʁaləmɑ̃ sε tuʒuʁz- ytɔpi kɔ̃tʁə ytɔpi, matʃ nyl, e lə pʁɔblεmə εt- osi tus lεz- otʁə- pʁɔblεmə psiko sɔsjo, e afεktivo kyltyʁεl, ki dekule də səla, e kə ʒə nε pa mɑ̃sjɔne.
lə pʁɔblεmə nε plys, ni pɔlitikə, ni ekɔnɔmikə, sə batʁə puʁ dεz- idez- ε vɛ̃, pɥiskə la tiʁani sεɡzεʁsə oʒuʁdɥi ɑ̃ paʁfεtə leɡalite e ɑ̃ tu bjɛ̃ tu ɔnœʁ, pɥiskə sεtə tiʁani ε dəvənɥ ynə kɔ̃stɑ̃tə dy sistεmə. la kεstjɔ̃ ki sə pozə, e ki ε sεllə də tutə sivilizasjɔ̃ ɑ̃ deklɛ̃ ε sεllə si : kɔmɑ̃ e kɔ̃bjɛ̃ də tɑ̃ va tɔ̃ paʁvəniʁ a mɑ̃tiʁ o ʒɑ̃, afɛ̃ də lεz- aməne a la dezymanizasjɔ̃ pʁεskə tɔtalə dy mɔ̃də, pɥiskə səl səla ε pɔsiblə puʁ dəmɛ̃ ?
(dɑ̃tεk, œ̃n- ɛ̃tεllεktɥεl ɛ̃kɔny də mwa mεmə, (sɑ̃ dutə œvʁɑ̃ dɑ̃ la paʁa psikɔlɔʒjə) a evɔke lə kɔ̃sεpt də « skizɔfʁeni ɔpeʁatwaʁə », puʁ paʁle də leta aktɥεl də la sɔsjete. ɑ̃n- efε, dɑ̃ la skizɔfʁeni, lə maladə ε kupe ɛ̃teʁjəʁəmɑ̃ dy mɔ̃də εksteʁjœʁ, il εt- etʁɑ̃ʒe a la ʁealite. il ε mɔʁnə, inεʁtə, ɛ̃difeʁɑ̃. mε dɑ̃ lə kɔ̃tεkstə psiko sɔsjal u nu vivɔ̃, il sɑ̃blə kə la sɔsjete « skizɔfʁεnə » nə swa pa inεʁtə e ɛ̃difeʁɑ̃tə. la pεʁsɔnə skizɔfʁεnə εt- ɛ̃kɔ̃sjɑ̃tə də sɔ̃n- eta, la sɔsjete « skizɔfʁεnə » osi. lə skizɔfʁεnə vit œ̃ ʁεvə ɛ̃teʁjəʁ « dezɔsjalize », e sə manifεstə paʁ dεz- ɛ̃pylsjɔ̃, la sɔsjete « skizɔfʁεnə » εst bεɲe də myltiplə kɔ̃sεpt kɔ̃kʁε də sa nɔ̃ veʁitablə kɔ̃sjɑ̃sə, e vit osi œ̃ ʁεvə « dezɔsjalize » (sɔsjete ki sɑ̃ sεtə sɔʁtə dɔniʁismə, e dabɑ̃dɔ̃ otistikə, səʁε mənase də ʃao tɔtal finaləmεnt) , e də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃, ʁeɡyljεʁəmɑ̃, dεz- ɛ̃pylsjɔ̃z- absyʁdə- ʁəmɔ̃te a la syʁfasə, (ɛ̃pylsjɔ̃ pɔlitik, ku medjatik, ʁevɔltəz- e ʁebεlljɔ̃ vεnəz- e pasaʒεʁə, ɛ̃teʁε sudɛ̃z- e fenɔmεnə də mɔdə… ) εt sε paʁsə kə sεtə sɔsjete sə kɔ̃kʁetizə « nɔ̃ kɔ̃sjamεnt », mε veʁitabləmɑ̃, e ʒə diʁε mεmə pʁεskə veʁidikəmɑ̃, puʁ sεʁtɛ̃, kə lɔ̃ pø paʁle dy kɔ̃sεpt də « skizɔfʁeni ɔpeʁatwaʁə » də dɑ̃tεk. la « skizɔfʁeni ɔpeʁatwaʁə » u kɔmɑ̃ εtʁə « kupe εksteʁjəʁəmεnt » də la ʁealite ɛ̃teʁjəʁə)
la pɔlitikə dœ̃ pεi sə dwa də ʒeʁe avɑ̃ tu la sɔsjete. paʁ kɔ̃seke la pɔlitikə ε tuʒuʁz- ynə afεʁə də ɡoʃə. mεmə si suvɑ̃ la ɡoʃə εt- ytɔpikəmɑ̃ tɑ̃dɑ̃sjøzə, u ipɔkʁitə ɑ̃ kaʃεtə, mεmə si suvɑ̃ εllə pʁɑ̃ dεz- εʁ də nofʁaʒe, stypidəmɑ̃ diɲə də la pʁəmjεʁə tasə a la nwajadə, ʒə vɔtəʁε ʒə pɑ̃sə tuʒuʁz- a ɡoʃə. ʁεstə a savwaʁ də kεllə ɡoʃə nu paʁlɔ̃, e də kεllə ɡoʃə nu nə puvɔ̃ pa paʁle ɑ̃ sə mɔmɑ̃.
la pɔlitikə ε tuʒuʁz- ynə afεʁə də ɡoʃə, e lekɔnɔmi ε tuʒuʁz- ynə afεʁə də dʁwatə. mε, mɑ̃kə də po, lə mɔ̃də εt- ɛ̃tεʁnasjɔnal, paʁ kɔ̃seke, kə sə swa la dʁwatə u la ɡoʃə, ʃakœ̃ dəvʁa e dwa œvʁe ɑ̃ pɔlitikə, ɑ̃ tənɑ̃ kɔ̃tə də lekɔnɔmi, də la mεmə manjεʁə kə ʃakœ̃ dəvʁa e dwa osi œvʁe ɑ̃n- ekɔnɔmi, ɑ̃ tənɑ̃ kɔ̃tə də la pɔlitikə. alɔʁ ʒə mə di finaləmɑ̃ : la dʁwatə, la ɡoʃə… o bu dy kɔ̃tə, e to u taʁ, sε tuʒuʁ kifə kifə buʁʁiko…
mε kɔmə ʒə lε ekʁi plysə ɑ̃-o, lə pʁɔblεmə oʒuʁdɥi nε plys, ni pɔlitikə, ni ekɔnɔmikə : lə pʁɔblεmə εt- œ̃ pʁɔblεmə ʁəlasjɔnεl, avεk tu sə kə lə mɔt « ʁəlasjɔn » ɛ̃plikə. e lə fε ε kə lə mɔ̃də, lekɔnɔmi mɔ̃djalə, e lε sistεmə pɔlitik sə tuʁnɑ̃ sistematikəmɑ̃ vεʁ sεtə ekɔnɔmi, ɔ̃ pʁɔfɔ̃demɑ̃ divize lε ʒɑ̃z- e lε pəplə. səsi nɔ̃ sələmɑ̃ εt- iʁemedjablə, mεz- ɑ̃ plys, səsi va nu fɔʁse a dəvwaʁ pase a otʁə ʃozə, sεt- a diʁə a la mεtʁizə tɔtalə də lɔmə, ɑ̃ pasɑ̃ paʁ la mεtʁizə də sεz- ɛ̃tɑ̃sjɔ̃, la mεtʁizə də sɔ̃n- ɛ̃dividɥalite, la mεtʁizə də sε pʁɔpʁə- pɑ̃se, vja lεspjɔnaʒə, lə kɔ̃sɑ̃təmɑ̃ də ʃakœ̃ a sə kə ʃakœ̃ swa εspjɔne, ɑ̃ fəzɑ̃ ɡɔbe a tu lə mɔ̃də dεz- ide syʁealistə dɛ̃sekyʁite, e dɔ̃k ɑ̃ kyltivɑ̃ lə dəvwaʁ paʁanɔiakə dy sitwajɛ̃, kitə a fεʁə dy buʁʁaʒə də kʁanə, avεk dε to də delɛ̃kɑ̃sə ɡʁɔsi, vwaʁə bjɛ̃to dε sɔʁtə- dεstimasjɔn « meteɔʁɔlɔʒikəs » də la delɛ̃kɑ̃sə. e ɑ̃sɥitə, pø a pø, avεk lakʁwasəmɑ̃ də la kɔnεsɑ̃sə syʁ lə sεʁvo, e lavεnəmɑ̃ də la sjɑ̃sə, mεlɑ̃ bjɔlɔʒi ymεnə, nəʁɔlɔʒi, aeʁɔnotikə, elεktʁɔnikə e nano tεknɔlɔʒi, ɔ̃n- ɑ̃ vjɛ̃dʁa a ynə sɔʁtə də bjo tεknɔlɔʒi, ki, kɔ̃bine a dε muvəmɑ̃ də pʁesjɔ̃ sekyʁitεʁə, abutiʁɔ̃ a ynə mεtʁizə də la sɔsjete, depasɑ̃ la natyʁə ymεnə, ɑ̃ lɑ̃tisipɑ̃.

o bu dœ̃ mɔmɑ̃, il fodʁa dɔ̃k kə la delɛ̃kɑ̃sə dəvjεnə ʁɑ̃tablə. la psiʃjatʁi lε deʒa, kaʁ ɑ̃ lεspasə dœ̃ sjεklə lə nɔ̃bʁə daljene mɑ̃toz- a dekyple dɑ̃ pʁεskə tus lε pεi dy mɔ̃də. sə ki, bjɛ̃ ɑ̃tɑ̃dy, pʁɔfitə o ɡʁɑ̃dəz- ɔldiŋ də lɛ̃dystʁi petʁo ʃimikə, fabʁikɑ̃ lε medikamɑ̃. la mεmə ʃozə va sə pase kɔ̃sεʁnɑ̃ lə kʁimə, dɑ̃ tutə sε vaʁjɑ̃tə, səla dəvjɛ̃dʁa œ̃ byzinεs kɔ̃tʁole, vwaʁə pʁɔvɔke, ɛ̃kɔ̃sjamɑ̃ u nɔ̃ paʁ levɔlysjɔ̃ ymεnə.