Univers de poésie d'un auteur

Prose:Impasse Humaine

La Prose

Le monde est dans une impasse totale, où l’homme ne pourra survivre que s’il s’abandonne. La fonction présidentielle est en réalité une si petite responsabilité, aux vues de ce qui serait souhaitable…
Depuis un certain temps, les hommes s’organisent internationalement, mais ont tendance à oublier que chaque peuple est différent, que les besoins et les adaptations de chaque région d’un même pays, sont différents, et que ceci part du principe même de la différence encore plus minime d’individu à individu.
Que font donc les hommes ?
Et bien ils essayent d’apporter des biens, des idées, des cultures, des identités etc. , le plus possible, et le plus variablement possible, dans chaque point du monde, dans chaque pays, dans chaque région et dans chaque ville, afin d’assurer la croissance et la viabilité dans chaque pays, dans chaque région et dans chaque ville du monde.
Le monde peu à peu et malgré tout, a cultivé l’idée extrême de sur-dépendance, et s’est uniformisé.
Partout on nous assène les valeurs de la mixité sociale, de la diversité (parallèlement à l’uniformisation incontestable) , du confort accessible à tous, et de l’égalité pour tous et partout.
Or, il y a de ça 300 ans environ et même plusse, chaque peuple vivait relativement séparément, sans pour autant se détacher de son voisin. Il n’y a qu’à évoquer les pillages des civilisations perdues, les guerres profitables, l’esclavage, la traite des noirs, la route de la soie, la colonisation…
Le fait est que depuis que l’homme pense, il pense de plus en plus.
Et il n’a pas forcément pensé qu’à lui-même, puisque lui-même n’était que misère et pauvreté. S’il n’avait du voir que son pauvre et sinistre horizon, il se serait « donné la mort » !
La pensée est fuyante, toujours. L’homme est également fuyant, comme la pensée humaine.
Ainsi, les humains ne s’établissent pas sans profit tourné vers les autres. Pourquoi ?
Car si vous vivez dans une région de 400 kilomètres de largeur sur 500 kilomètres de longueur, à une époque assez lointaine de celle d’aujourd’hui, si vous n’avez que des plantes et des fougères pour vous soigner, et des patates et de la betterave pour vous nourrir… et qu’un jour, un voyageur venu de loin vous montre ce qu’il a, alors vous chercherez à obtenir ce que possède cet étrange voyageur, et vous fuirez votre région natale, avec votre famille ou sans, en faisant le chemin avec votre nouvel ami jusqu’à sa région à lui, en emportant bien sûr avec vous tout votre petit savoir sur les fougères, les patates et les betteraves.
La terre est petite. Ainsi, si l’on puit dire, « le destin » des hommes a été tracé d’office, dès que le premier homme en a rencontré un autre…
Où en sommes-nous donc, ici ?
Il apparaît les valeurs du nomadisme, de l’exploration, de l’échange, de la possession, du partage et de l’amitié.
Tout était si beau… mais l’homme a continué à penser, à penser et à penser, encore et encore ; à toujours penser de plus en plus, en allant de plus en plus loin dans ses pensées. Il est devenu soucieux, préoccupé, nerveux, angoissé. Plus il pensait, et plus il se rendait compte que sa pensée était en décalage par rapport à sa situation présente. Des choses grandioses et magnifiques s’offraient à lui dans ses pensées… mais ce n’était que de la pensée. Aussi il devint frustré, grincheux, triste, et se sentit lui-même abandonné par sa pensée, qui l’emprisonnait dans une cage, fermée à clef, dans un immense désert d’or et de lumières inexploité par ses mains. Que pouvait-il faire ? Vers quoi ? Vers qui d’autres qu’il n’aurait pas déja connus, aurait-il pu se tourner ?
L’homme devint très vite aigri, instable, vindicatif, et seul… Eperdument seul, et seul à être seul. Que lui restait-il donc ? Apparemment plus rien… apparemment. Mais il lui restait une chose néanmoins, une chose dont il ne soupçonna pas la nocivité ; il lui restait lui. Ainsi, l’homme commença à devenir UN homme, et encore plusse au-delà : une identité. Il se disait sans doute : « Je ne peux pas souffrir de mes pensées si mes pensées ne m’appartiennent pas ; ce serait un comble, ce serait injuste et absolument intolérable ! Mes pensées m’appartiennent, car enfin ! tout de même ! je suis quelqu’un ! puisque je souffre. »
Et chaque homme, un peu partout se mit à penser de la sorte. Des identités se construisaient, des pensées s’accumulaient, le langage se précisa de plus en plus, la notion de différence s’installait, et l’ami d’autrefois commença à devenir quelqu’un d’autre, un étranger presque, qui fut appelé Autrui.
Avec la notion de différence, doublée du devoir de nomadisme, les hommes, autrefois simples et fraternels, commencèrent à s’éloigner les uns d’entre les autres, pour toujours rejoindre encore d’autres hommes, et leur apporter des connaissances, mais cette fois-ci avec un léger petit changement : ce n’était plus l’homme qui va vers l’inconnu et trouve un autre homme ; c’était un homme, une identité qui va vers d’autres hommes, d’autres identités.
Et au fur et à mesure que les identités rentraient en contact, il apparut encore une chose nouvelle : l’ego.
Depuis lors, l’ego devenut un véritable mode de vie, une véritable source d’inspiration et de réelles préoccupations, une insatiable source de questions, un amoncellement de croyances et de réponses, de réponses par la croyance, puis de réponses par la science, pour finalement aujourd’hui retomber, relativement, dans diverses croyances, dans diverses incertitudes… ne répondant en somme qu’à l’ego frustré d’il y a plus de 2000 ou 2500 ans…
Ainsi, l’homme et le monde humain qui s’ensuit, sont nés presque égotiques, et devant la recrudescence des incertitudes générées par sa propre évolution, il n’aura su naître de l’Homme sur Terre, que de l’ego, et ce de plus en plus : phénomènes culturels, phénomènes de cultes divers et variés, castration sociale et communautarisme, division des idées politiques, allant jusqu’à l’aveuglement face à la réalité, auto-tolérance abusive et complaisante, dénuée de substance primitive, apologie des caractères et des individus, regain perpétuel du patriotisme et des nationalismes, rivalités en tous genres etc. ; le tout baigné dans l’idée débilisante du confort et de la justice du chacun pour soi… confrontée à l’idée absurde du chacun pour tous, et du tous pour chacun, comme une plaie interminable, comme la névrose aboutie de l’espèce humaine, qui tôt ou tard conduira à la psychose de la déshumanisation inconsciente, via ce que Dantec appelle la « Schizophrénie Opératoire ».
Le monde est dans une impasse totale, où l’homme ne pourra survivre que s’il s’abandonne…
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Poeme de Pendantce

Poète Pendantce

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Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Impasse Humainelə mɔ̃də ε dɑ̃z- ynə ɛ̃pasə tɔtalə, u lɔmə nə puʁʁa syʁvivʁə kə sil sabɑ̃dɔnə. la fɔ̃ksjɔ̃ pʁezidɑ̃sjεllə εt- ɑ̃ ʁealite ynə si pətitə ʁεspɔ̃sabilite, o vɥ də sə ki səʁε suεtablə…
dəpɥiz- œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃, lεz- ɔmə sɔʁɡanize ɛ̃tεʁnasjɔnaləmɑ̃, mεz- ɔ̃ tɑ̃dɑ̃sə a ublje kə ʃakə pəplə ε difeʁɑ̃, kə lε bəzwɛ̃z- e lεz- adaptasjɔ̃ də ʃakə ʁeʒjɔ̃ dœ̃ mεmə pεi, sɔ̃ difeʁɑ̃, e kə səsi paʁ dy pʁɛ̃sipə mεmə də la difeʁɑ̃sə ɑ̃kɔʁə plys minimə dɛ̃dividy a ɛ̃dividy.
kə fɔ̃ dɔ̃k lεz- ɔmə ?
e bjɛ̃ ilz- esεje dapɔʁte dε bjɛ̃, dεz- ide, dε kyltyʁə, dεz- idɑ̃titez- εtseteʁa. , lə plys pɔsiblə, e lə plys vaʁjabləmɑ̃ pɔsiblə, dɑ̃ ʃakə pwɛ̃ dy mɔ̃də, dɑ̃ ʃakə pεi, dɑ̃ ʃakə ʁeʒjɔ̃ e dɑ̃ ʃakə vilə, afɛ̃ dasyʁe la kʁwasɑ̃sə e la vjabilite dɑ̃ ʃakə pεi, dɑ̃ ʃakə ʁeʒjɔ̃ e dɑ̃ ʃakə vilə dy mɔ̃də.
lə mɔ̃də pø a pø e malɡʁe tu, a kyltive lide εkstʁεmə də syʁ depɑ̃dɑ̃sə, e sεt- ynifɔʁmize.
paʁtu ɔ̃ nuz- asεnə lε valœʁ də la miksite sɔsjalə, də la divεʁsite (paʁalεləmɑ̃ a lynifɔʁmizasjɔ̃ ɛ̃kɔ̃tεstablə) , dy kɔ̃fɔʁ aksesiblə a tus, e də leɡalite puʁ tusz- e paʁtu.
ɔʁ, il i a də sa tʁwa sɑ̃z- ɑ̃ ɑ̃viʁɔ̃ e mεmə plysə, ʃakə pəplə vivε ʁəlativəmɑ̃ sepaʁemɑ̃, sɑ̃ puʁ otɑ̃ sə detaʃe də sɔ̃ vwazɛ̃. il ni a ka evɔke lε pijaʒə dε sivilizasjɔ̃ pεʁdɥ, lε ɡeʁə- pʁɔfitablə, lεsklavaʒə, la tʁεtə dε nwaʁ, la ʁutə də la swa, la kɔlɔnizasjɔ̃…
lə fε ε kə dəpɥi kə lɔmə pɑ̃sə, il pɑ̃sə də plysz- ɑ̃ plys.
e il na pa fɔʁsemɑ̃ pɑ̃se ka lɥi mεmə, pɥiskə lɥi mεmə netε kə mizεʁə e povʁəte. sil navε dy vwaʁ kə sɔ̃ povʁə e sinistʁə ɔʁizɔ̃, il sə səʁεt « dɔne la mɔʁt » !
la pɑ̃se ε fyiɑ̃tə, tuʒuʁ. lɔmə εt- eɡaləmɑ̃ fyiɑ̃, kɔmə la pɑ̃se ymεnə.
ɛ̃si, lεz- ymɛ̃ nə setablise pa sɑ̃ pʁɔfi tuʁne vεʁ lεz- otʁə. puʁkwa ?
kaʁ si vu vive dɑ̃z- ynə ʁeʒjɔ̃ də katʁə sɑ̃ kilɔmεtʁə- də laʁʒœʁ syʁ sɛ̃- sɑ̃ kilɔmεtʁə- də lɔ̃ɡœʁ, a ynə epɔkə ase lwɛ̃tεnə də sεllə doʒuʁdɥi, si vu nave kə dε plɑ̃təz- e dε fuʒεʁə puʁ vu swaɲe, e dε patatəz- e də la bεtəʁavə puʁ vu nuʁʁiʁ… e kœ̃ ʒuʁ, œ̃ vwajaʒœʁ vəny də lwɛ̃ vu mɔ̃tʁə sə kil a, alɔʁ vu ʃεʁʃəʁez- a ɔptəniʁ sə kə pɔsεdə sεt etʁɑ̃ʒə vwajaʒœʁ, e vu fɥiʁe vɔtʁə ʁeʒjɔ̃ natalə, avεk vɔtʁə famijə u sɑ̃, ɑ̃ fəzɑ̃ lə ʃəmɛ̃ avεk vɔtʁə nuvεl ami ʒyska sa ʁeʒjɔ̃ a lɥi, ɑ̃n- ɑ̃pɔʁtɑ̃ bjɛ̃ syʁ avεk vu tu vɔtʁə pəti savwaʁ syʁ lε fuʒεʁə, lε patatəz- e lε bεtəʁavə.
la teʁə ε pətitə. ɛ̃si, si lɔ̃ pɥi diʁə, « lə dεstin » dəs ɔməz- a ete tʁase dɔfisə, dε kə lə pʁəmje ɔmə ɑ̃n- a ʁɑ̃kɔ̃tʁe œ̃n- otʁə…
u ɑ̃ sɔmə nu dɔ̃k, isi ?
il apaʁε lε valœʁ dy nɔmadismə, də lεksplɔʁasjɔ̃, də leʃɑ̃ʒə, də la pɔsesjɔ̃, dy paʁtaʒə e də lamitje.
tut- etε si bo… mε lɔmə a kɔ̃tinye a pɑ̃se, a pɑ̃se e a pɑ̃se, ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə, a tuʒuʁ pɑ̃se də plysz- ɑ̃ plys, ɑ̃n- alɑ̃ də plysz- ɑ̃ plys lwɛ̃ dɑ̃ sε pɑ̃se. il ε dəvəny susjø, pʁeɔkype, nεʁvø, ɑ̃ɡwase. plysz- il pɑ̃sε, e plysz- il sə ʁɑ̃dε kɔ̃tə kə sa pɑ̃se etε ɑ̃ dekalaʒə paʁ ʁapɔʁ a sa sitɥasjɔ̃ pʁezɑ̃tə. dε ʃozə ɡʁɑ̃djozəz- e maɲifik sɔfʁε a lɥi dɑ̃ sε pɑ̃se… mε sə netε kə də la pɑ̃se. osi il dəvɛ̃ fʁystʁe, ɡʁɛ̃ʃø, tʁistə, e sə sɑ̃ti lɥi mεmə abɑ̃dɔne paʁ sa pɑ̃se, ki lɑ̃pʁizɔnε dɑ̃z- ynə kaʒə, fεʁme a kle, dɑ̃z- œ̃n- imɑ̃sə dezεʁ dɔʁ e də lymjεʁəz- inεksplwate paʁ sε mɛ̃. kə puvε til fεʁə ? vεʁ kwa ? vεʁ ki dotʁə- kil noʁε pa deʒa kɔnys, oʁε til py sə tuʁne ?
lɔmə dəvɛ̃ tʁε vitə εɡʁi, ɛ̃stablə, vɛ̃dikatif, e səl… əpεʁdyme səl, e səl a εtʁə səl. kə lɥi ʁεstε til dɔ̃k ? apaʁamɑ̃ plys ʁjɛ̃… apaʁamɑ̃. mεz- il lɥi ʁεstε ynə ʃozə neɑ̃mwɛ̃, ynə ʃozə dɔ̃ il nə supsɔna pa la nɔsivite, il lɥi ʁεstε lɥi. ɛ̃si, lɔmə kɔmɑ̃sa a dəvəniʁ œ̃n- ɔmə, e ɑ̃kɔʁə plysə o dəla : ynə idɑ̃tite. il sə dizε sɑ̃ dutə : « ʒə nə pø pa sufʁiʁ də mε pɑ̃se si mε pɑ̃se nə mapaʁtjεne pa, sə səʁε œ̃ kɔ̃blə, sə səʁε ɛ̃ʒystə e absɔlymɑ̃ ɛ̃tɔleʁablə ! mε pɑ̃se mapaʁtjεne, kaʁ ɑ̃fɛ̃ ! tu də mεmə ! ʒə sɥi kεlkœ̃ ! pɥiskə ʒə sufʁə. »
e ʃakə ɔmə, œ̃ pø paʁtu sə mit a pɑ̃se də la sɔʁtə. dεz- idɑ̃tite sə kɔ̃stʁɥizε, dε pɑ̃se sakymylε, lə lɑ̃ɡaʒə sə pʁesiza də plysz- ɑ̃ plys, la nɔsjɔ̃ də difeʁɑ̃sə sɛ̃stalε, e lami dotʁəfwa kɔmɑ̃sa a dəvəniʁ kεlkœ̃ dotʁə, œ̃n- etʁɑ̃ʒe pʁεskə, ki fy apəle otʁɥi.
avεk la nɔsjɔ̃ də difeʁɑ̃sə, duble dy dəvwaʁ də nɔmadismə, lεz- ɔmə, otʁəfwa sɛ̃pləz- e fʁatεʁnεl, kɔmɑ̃sεʁe a selwaɲe lεz- œ̃ dɑ̃tʁə lεz- otʁə, puʁ tuʒuʁ ʁəʒwɛ̃dʁə ɑ̃kɔʁə dotʁə- ɔmə, e lœʁ apɔʁte dε kɔnεsɑ̃sə, mε sεtə fwa si avεk œ̃ leʒe pəti ʃɑ̃ʒəmɑ̃ : sə netε plys lɔmə ki va vεʁ lɛ̃kɔny e tʁuvə œ̃n- otʁə ɔmə, setε œ̃n- ɔmə, ynə idɑ̃tite ki va vεʁ dotʁə- ɔmə, dotʁəz- idɑ̃tite.
e o fyʁ e a məzyʁə kə lεz- idɑ̃tite ʁɑ̃tʁε ɑ̃ kɔ̃takt, il apaʁy ɑ̃kɔʁə ynə ʃozə nuvεllə : ləɡo.
dəpɥi lɔʁ, ləɡo dəvəny œ̃ veʁitablə mɔdə də vi, ynə veʁitablə suʁsə dɛ̃spiʁasjɔ̃ e də ʁeεllə pʁeɔkypasjɔ̃, ynə ɛ̃sasjablə suʁsə də kεstjɔ̃, œ̃n- amɔ̃sεllmɑ̃ də kʁwajɑ̃səz- e də ʁepɔ̃sə, də ʁepɔ̃sə paʁ la kʁwajɑ̃sə, pɥi də ʁepɔ̃sə paʁ la sjɑ̃sə, puʁ finaləmɑ̃ oʒuʁdɥi ʁətɔ̃be, ʁəlativəmɑ̃, dɑ̃ divεʁsə- kʁwajɑ̃sə, dɑ̃ divεʁsəz- ɛ̃sεʁtitydə… nə ʁepɔ̃dɑ̃ ɑ̃ sɔmə ka ləɡo fʁystʁe dil i a plys də dø milə u dø milə sɛ̃- sɑ̃z- ɑ̃…
ɛ̃si, lɔmə e lə mɔ̃də ymɛ̃ ki sɑ̃sɥi, sɔ̃ nes pʁεskə eɡɔtik, e dəvɑ̃ la ʁəkʁydesɑ̃sə dεz- ɛ̃sεʁtitydə ʒeneʁe paʁ sa pʁɔpʁə evɔlysjɔ̃, il noʁa sy nεtʁə də lɔmə syʁ teʁə, kə də ləɡo, e sə də plysz- ɑ̃ plys : fenɔmεnə kyltyʁεl, fenɔmεnə də kyltə divez- e vaʁje, kastʁasjɔ̃ sɔsjalə e kɔmynotaʁismə, divizjɔ̃ dεz- ide pɔlitik, alɑ̃ ʒyska lavøɡləmɑ̃ fasə a la ʁealite, oto tɔleʁɑ̃sə abyzivə e kɔ̃plεzɑ̃tə, denye də sybstɑ̃sə pʁimitivə, apɔlɔʒi dε kaʁaktεʁəz- e dεz- ɛ̃dividys, ʁəɡɛ̃ pεʁpetɥεl dy patʁjɔtismə e dε nasjɔnalismə, ʁivalitez- ɑ̃ tus ʒɑ̃ʁəz- εtseteʁa. , lə tu bεɲe dɑ̃ lide debilizɑ̃tə dy kɔ̃fɔʁ e də la ʒystisə dy ʃakœ̃ puʁ swa… kɔ̃fʁɔ̃te a lide absyʁdə dy ʃakœ̃ puʁ tus, e dy tus puʁ ʃakœ̃, kɔmə ynə plε ɛ̃tεʁminablə, kɔmə la nevʁozə abuti də lεspεsə ymεnə, ki to u taʁ kɔ̃dɥiʁa a la psikozə də la dezymanizasjɔ̃ ɛ̃kɔ̃sjɑ̃tə, vja sə kə dɑ̃tεk apεllə la « skizɔfʁeni ɔpeʁatwaʁə ».
lə mɔ̃də ε dɑ̃z- ynə ɛ̃pasə tɔtalə, u lɔmə nə puʁʁa syʁvivʁə kə sil sabɑ̃dɔnə…

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
20/04/2024Poeme-France
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Prose Regard
Du 09/05/2012 07:17

L'écrit contient 1162 mots qui sont répartis dans 1 strophes.