Texte : Ivresse Macabre.
A Propos
Un poème.
Ivresse Macabre.
Tous les morts sont ivres
au cimetière, près du vieux port.
Car ils ont tous oublié de vivre,
mais se contentent de leur macabre sort.
Et pourtant ils chantent, tous réunis,
mendiants, ouvriers, médecins,
notaires, infirmiers, marins,
ils fredonnent tous la même mélodie.
En fait, ils nous attendent,
ils sont si heureux quand on pose
quelques fleurs sur leurs tombes,
et alors ils chantent,
sous le parfum des roses.
N’entendez-vous pas,
là-bas au loin, quelquefois,
cette lointaine mélodie,
qui se mêle au bruit du vent ?
Écoutez-la bien,
du vieux cimetière elle provient.
En fait, ce sont les morts
qui entonnent leur mélopée.
Et s’ils font ça, même ivres,
c’est pour vous remercier
d’être allé les visiter,
et d’avoir sur leurs tombes posé
ce merveilleux parfum de rose qui les enivre !
au cimetière, près du vieux port.
Car ils ont tous oublié de vivre,
mais se contentent de leur macabre sort.
Et pourtant ils chantent, tous réunis,
mendiants, ouvriers, médecins,
notaires, infirmiers, marins,
ils fredonnent tous la même mélodie.
En fait, ils nous attendent,
ils sont si heureux quand on pose
quelques fleurs sur leurs tombes,
et alors ils chantent,
sous le parfum des roses.
N’entendez-vous pas,
là-bas au loin, quelquefois,
cette lointaine mélodie,
qui se mêle au bruit du vent ?
Écoutez-la bien,
du vieux cimetière elle provient.
En fait, ce sont les morts
qui entonnent leur mélopée.
Et s’ils font ça, même ivres,
c’est pour vous remercier
d’être allé les visiter,
et d’avoir sur leurs tombes posé
ce merveilleux parfum de rose qui les enivre !
Poldereaux
PostScriptum
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Poème en Phonétique
tus lε mɔʁ sɔ̃t- ivʁə
o simətjεʁə, pʁε dy vjø pɔʁ.
kaʁ ilz- ɔ̃ tusz- ublje də vivʁə,
mε sə kɔ̃tɑ̃te də lœʁ makabʁə sɔʁ.
e puʁtɑ̃ il ʃɑ̃te, tus ʁeyni,
mɑ̃djɑ̃, uvʁje, medəsɛ̃,
nɔtεʁə, ɛ̃fiʁmje, maʁɛ̃,
il fʁədɔne tus la mεmə melɔdi.
ɑ̃ fε, il nuz- atɑ̃de,
il sɔ̃ si œʁø kɑ̃t- ɔ̃ pozə
kεlk flœʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə,
e alɔʁz- il ʃɑ̃te,
su lə paʁfœ̃ dε ʁozə.
nɑ̃tɑ̃de vu pa,
la ba o lwɛ̃, kεlkəfwa,
sεtə lwɛ̃tεnə melɔdi,
ki sə mεlə o bʁɥi dy vɑ̃ ?
ekute la bjɛ̃,
dy vjø simətjεʁə εllə pʁɔvjɛ̃.
ɑ̃ fε, sə sɔ̃ lε mɔʁ
ki ɑ̃tɔne lœʁ melɔpe.
e sil fɔ̃ sa, mεmə ivʁə,
sε puʁ vu ʁəmεʁsje
dεtʁə ale lε vizite,
e davwaʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə poze
sə mεʁvεjø paʁfœ̃ də ʁozə ki lεz- ɑ̃nivʁə !
o simətjεʁə, pʁε dy vjø pɔʁ.
kaʁ ilz- ɔ̃ tusz- ublje də vivʁə,
mε sə kɔ̃tɑ̃te də lœʁ makabʁə sɔʁ.
e puʁtɑ̃ il ʃɑ̃te, tus ʁeyni,
mɑ̃djɑ̃, uvʁje, medəsɛ̃,
nɔtεʁə, ɛ̃fiʁmje, maʁɛ̃,
il fʁədɔne tus la mεmə melɔdi.
ɑ̃ fε, il nuz- atɑ̃de,
il sɔ̃ si œʁø kɑ̃t- ɔ̃ pozə
kεlk flœʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə,
e alɔʁz- il ʃɑ̃te,
su lə paʁfœ̃ dε ʁozə.
nɑ̃tɑ̃de vu pa,
la ba o lwɛ̃, kεlkəfwa,
sεtə lwɛ̃tεnə melɔdi,
ki sə mεlə o bʁɥi dy vɑ̃ ?
ekute la bjɛ̃,
dy vjø simətjεʁə εllə pʁɔvjɛ̃.
ɑ̃ fε, sə sɔ̃ lε mɔʁ
ki ɑ̃tɔne lœʁ melɔpe.
e sil fɔ̃ sa, mεmə ivʁə,
sε puʁ vu ʁəmεʁsje
dεtʁə ale lε vizite,
e davwaʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə poze
sə mεʁvεjø paʁfœ̃ də ʁozə ki lεz- ɑ̃nivʁə !