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Poeme : Maman Au-Delà De La Poésie



Maman Au-Delà De La Poésie

Maman, soyez la déesse, l’amie la plus aimée
Qui brille toujours dans le pinacle encore ;
La guerrière qui n’est pas tombée même blessé
Et fermement m’indiquez le chemin de l’aurore.

Logique, certitude ni la foi plus invincible,
Aucune fortune ni victoire — la douleur supplante !
Vous êtes présent, même dans l’impossible.
Chez vous j’étais heureuse comme un enfant…

Maintenant, je choisis les plus belles fleurs,
En imaginant des jardins pour orner votre port.
Sur la mer au clair de lune vous resterez à mon cœur.

Mère, j’ai envie de déterrer votre corps
Dans les rêves où je vous trouverai
Et avec mes larmes laver vos fragiles os…
Printemps

PostScriptum

Dédié à ma mère déjà décédée


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Poème en Phonétique

mamɑ̃, swaje la deεsə, lami la plysz- εme
ki bʁijə tuʒuʁ dɑ̃ lə pinaklə ɑ̃kɔʁə,
la ɡeʁjεʁə ki nε pa tɔ̃be mεmə blese
e fεʁməmɑ̃ mɛ̃dike lə ʃəmɛ̃ də loʁɔʁə.

lɔʒikə, sεʁtitydə ni la fwa plysz- ɛ̃vɛ̃siblə,
okynə fɔʁtynə ni viktwaʁə la dulœʁ syplɑ̃tə !
vuz- εtə pʁezɑ̃, mεmə dɑ̃ lɛ̃pɔsiblə.
ʃe vu ʒetεz- œʁøzə kɔmə œ̃n- ɑ̃fɑ̃…

mɛ̃tənɑ̃, ʒə ʃwazi lε plys bεllə flœʁ,
ɑ̃n- imaʒinɑ̃ dε ʒaʁdɛ̃ puʁ ɔʁne vɔtʁə pɔʁ.
syʁ la mεʁ o klεʁ də lynə vu ʁεstəʁez- a mɔ̃ kœʁ.

mεʁə, ʒε ɑ̃vi də deteʁe vɔtʁə kɔʁ
dɑ̃ lε ʁεvəz- u ʒə vu tʁuvəʁε
e avεk mε laʁmə- lave vo fʁaʒiləz- os…