Poeme : Confrontation
A Propos
Sur Youtube...
Confrontation
Des ombres cagoulées fusils à la main, burinées d’idéologies outrancières
Venues des contrées de contes des mille et une nuits, pays de rêves imaginaires
S’apprêtent dans leurs funestes destins, à lacérer de leurs dents aiguisées les chairs
La rage dans leurs entrailles, ils viennent jeter sur nos peurs leurs fétides viscères.
Des Inconnus ivres de vie, féru de musique et de bonne chère,
Les rues où volent les passions et les feuilles mortes sur le pavé
Et ce vent triste et froid, linceul invisible, borde la cité.
Liberté ! … , entends-tu ? … , les hyènes hurlant dans les cimetières…
Dans l’Est de la cité, une escouade lâchée, l’œil vif, les canines saillantes
Affamée d’âmes, les babines retroussées prête à bondir, mais la clameur
Mystique De l’arène pour ses héros, doutèrent la bête, groggy dans sa foi ardente.
Deux détonations, une ola et un inanimé, les hostilités ont commencé dans l’heure…
La bête fuyant et jurant d’y revenir un peu plus tard dans le doute
Dans son aventure, l’oreille tiqua sur un son magique et plein de mystère
Elle Modéra son allure et remarqua le carillon d’un khmer
S’approcha doucement, son corps d’écailles glissa le long de la route,
La langue baveuse pour tâter l’air, et un râle au nom de leur divinité
Signala le pire, des tirs sortis des narines, la poudre roussi
Parfum de l’enfer se mêlant à la fraicheur de l’automne, et la peur des écorchés
Entre ses dents, apporte une saveur relevé qu’il apprécie.
Son corps sinueux et rampant, il décide de changer de menu.
Pour étancher sa soif, une chope de bière dans la maison du sud idyllique
Sans états d’âmes, d’un coup de queue sur le bitume et des éclats métalliques
Vibrent l’air froid percutant les corps brulant de vie. Adieu belle inconnue…
Et d’un bon l’animal, le corps visqueux, déchire le ciel de toute part
Attiré par les glatis d’aiglons, ignoré des badauds.
Trois silhouettes debout sur le parvis, leurs armes encore chaud
On laisse penser que ce sera le grand Bazar.
L’animal de ses tentacules, pénètre le sanctuaire passionnel
Et de ses ventouses crochues, crépitant une salve de bastos
Étouffée par le son électriques des rapaces, ses lamelles
Avancent dans la pénombre, broie sans discontinu les aficionados.
Enroule les corps gesticulant à terre, pour mieux extraire leurs sangs
Et leurs essences, se prélassant dans les chairs, et les os. Calibres
A porté de main, les Ombres achèvent les blessés sans sommations
Et la ruelle de secours sert de purgatoire aux enfants enfin libres.
Mais l’animal se dédoublant apparut un peu plus loin,
Et des ombres la kalach bien en main, en tir tendu, tous griffes
Dehors éviscèrent les malheureux d’un rapide coup de patte
Et une ombre sans prévenir, se déflagre en pleine terrasse.
L’animal, retente sa tâche dans l’arène su roi
Épuisé, sans solution préfère de lui-même
Accéder au paradis d’un simple clic pour le suprême
Voyage, et c’est encore des cris et une ola.
Mais dans le grand Bazar, son double ne cesse de paitre
Mais ce sera son dernier repas, avant sa mise à mort
Une question d’heure, pour extirper le monstre traitre
Car les cerbères en uniforme, canines toutes dehors
Ont déjà pisté l’animal dans les couloirs
A travers les Hamas de chair, la meute de la république
L’effroi dans leurs yeux, les pupilles allongés dans l’abattoir
La poudre, le sang, les cris, la douleur des angelots hystériques.
C’est nos enfants qui meurent, mais l’hydre n’est pas repue
Il lui faut beaucoup plus d’âmes, pour nourrir sa folie.
Unis dans l’entraide les bambins cherchent la lumière de la vie,
Certains fuient, d’autres tapis dans les recoins les plus farfelues.
L’animal coincé, blessé n’est plus qu’une déchirure
A la merci des chiens de gardes, dépecé, il riposte
La gueule ouverte, et des grenades explosent dans les avants postes
Ça geint encore et encore, la douleur dans les chairs.
Ces molosses veulent en finir avec la bête
Croc contre croc, croc contre griffes, tous en rogne
C’est un cauchemar réel, qui se répète
Car la meute, au dessus des âmes, achève leur besogne.
La bête tel un sanglier git sous l’émail des fidèles compagnons,
Encore cette odeur de poudre et encore ces corps meurtris.
L’assaut vient de se terminer que la nouvelle se propage dans Paris
Qui sont ces victimes allongées ? le deuil sera long…
Marianne… entends tu ? … les vivants pleurer leurs morts…
Venues des contrées de contes des mille et une nuits, pays de rêves imaginaires
S’apprêtent dans leurs funestes destins, à lacérer de leurs dents aiguisées les chairs
La rage dans leurs entrailles, ils viennent jeter sur nos peurs leurs fétides viscères.
Des Inconnus ivres de vie, féru de musique et de bonne chère,
Les rues où volent les passions et les feuilles mortes sur le pavé
Et ce vent triste et froid, linceul invisible, borde la cité.
Liberté ! … , entends-tu ? … , les hyènes hurlant dans les cimetières…
Dans l’Est de la cité, une escouade lâchée, l’œil vif, les canines saillantes
Affamée d’âmes, les babines retroussées prête à bondir, mais la clameur
Mystique De l’arène pour ses héros, doutèrent la bête, groggy dans sa foi ardente.
Deux détonations, une ola et un inanimé, les hostilités ont commencé dans l’heure…
La bête fuyant et jurant d’y revenir un peu plus tard dans le doute
Dans son aventure, l’oreille tiqua sur un son magique et plein de mystère
Elle Modéra son allure et remarqua le carillon d’un khmer
S’approcha doucement, son corps d’écailles glissa le long de la route,
La langue baveuse pour tâter l’air, et un râle au nom de leur divinité
Signala le pire, des tirs sortis des narines, la poudre roussi
Parfum de l’enfer se mêlant à la fraicheur de l’automne, et la peur des écorchés
Entre ses dents, apporte une saveur relevé qu’il apprécie.
Son corps sinueux et rampant, il décide de changer de menu.
Pour étancher sa soif, une chope de bière dans la maison du sud idyllique
Sans états d’âmes, d’un coup de queue sur le bitume et des éclats métalliques
Vibrent l’air froid percutant les corps brulant de vie. Adieu belle inconnue…
Et d’un bon l’animal, le corps visqueux, déchire le ciel de toute part
Attiré par les glatis d’aiglons, ignoré des badauds.
Trois silhouettes debout sur le parvis, leurs armes encore chaud
On laisse penser que ce sera le grand Bazar.
L’animal de ses tentacules, pénètre le sanctuaire passionnel
Et de ses ventouses crochues, crépitant une salve de bastos
Étouffée par le son électriques des rapaces, ses lamelles
Avancent dans la pénombre, broie sans discontinu les aficionados.
Enroule les corps gesticulant à terre, pour mieux extraire leurs sangs
Et leurs essences, se prélassant dans les chairs, et les os. Calibres
A porté de main, les Ombres achèvent les blessés sans sommations
Et la ruelle de secours sert de purgatoire aux enfants enfin libres.
Mais l’animal se dédoublant apparut un peu plus loin,
Et des ombres la kalach bien en main, en tir tendu, tous griffes
Dehors éviscèrent les malheureux d’un rapide coup de patte
Et une ombre sans prévenir, se déflagre en pleine terrasse.
L’animal, retente sa tâche dans l’arène su roi
Épuisé, sans solution préfère de lui-même
Accéder au paradis d’un simple clic pour le suprême
Voyage, et c’est encore des cris et une ola.
Mais dans le grand Bazar, son double ne cesse de paitre
Mais ce sera son dernier repas, avant sa mise à mort
Une question d’heure, pour extirper le monstre traitre
Car les cerbères en uniforme, canines toutes dehors
Ont déjà pisté l’animal dans les couloirs
A travers les Hamas de chair, la meute de la république
L’effroi dans leurs yeux, les pupilles allongés dans l’abattoir
La poudre, le sang, les cris, la douleur des angelots hystériques.
C’est nos enfants qui meurent, mais l’hydre n’est pas repue
Il lui faut beaucoup plus d’âmes, pour nourrir sa folie.
Unis dans l’entraide les bambins cherchent la lumière de la vie,
Certains fuient, d’autres tapis dans les recoins les plus farfelues.
L’animal coincé, blessé n’est plus qu’une déchirure
A la merci des chiens de gardes, dépecé, il riposte
La gueule ouverte, et des grenades explosent dans les avants postes
Ça geint encore et encore, la douleur dans les chairs.
Ces molosses veulent en finir avec la bête
Croc contre croc, croc contre griffes, tous en rogne
C’est un cauchemar réel, qui se répète
Car la meute, au dessus des âmes, achève leur besogne.
La bête tel un sanglier git sous l’émail des fidèles compagnons,
Encore cette odeur de poudre et encore ces corps meurtris.
L’assaut vient de se terminer que la nouvelle se propage dans Paris
Qui sont ces victimes allongées ? le deuil sera long…
Marianne… entends tu ? … les vivants pleurer leurs morts…
Sétarcos L'hérétique
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
dεz- ɔ̃bʁə- kaɡule fyzilz- a la mɛ̃, byʁine dideɔlɔʒiz- utʁɑ̃sjεʁə
vənɥ dε kɔ̃tʁe də kɔ̃tə dε milə e ynə nɥi, pεi də ʁεvəz- imaʒinεʁə
sapʁεte dɑ̃ lœʁ fynεstə dεstɛ̃, a laseʁe də lœʁ dɑ̃z- εɡize lε ʃεʁ
la ʁaʒə dɑ̃ lœʁz- ɑ̃tʁajə, il vjεne ʒəte syʁ no pœʁ lœʁ fetidə visεʁə.
dεz- ɛ̃kɔnysz- ivʁə- də vi, feʁy də myzikə e də bɔnə ʃεʁə,
lε ʁyz- u vɔle lε pasjɔ̃z- e lε fœjə mɔʁtə- syʁ lə pave
e sə vɑ̃ tʁistə e fʁwa, lɛ̃səl ɛ̃viziblə, bɔʁdə la site.
libεʁte ! … , ɑ̃tɑ̃ ty ? … , lεz- iεnəz- yʁlɑ̃ dɑ̃ lε simətjεʁə…
dɑ̃ lε də la site, ynə εskuadə laʃe, lœj vif, lε kaninə sajɑ̃tə
afame damə, lε babinə ʁətʁuse pʁεtə a bɔ̃diʁ, mε la klamœʁ
mistikə də laʁεnə puʁ sεz- eʁo, dutεʁe la bεtə, ɡʁɔɡi dɑ̃ sa fwa aʁdɑ̃tə.
dø detɔnasjɔ̃, ynə ɔla e œ̃n- inanime, lεz- ɔstilitez- ɔ̃ kɔmɑ̃se dɑ̃ lœʁ…
la bεtə fyiɑ̃ e ʒyʁɑ̃ di ʁəvəniʁ œ̃ pø plys taʁ dɑ̃ lə dutə
dɑ̃ sɔ̃n- avɑ̃tyʁə, lɔʁεjə tika syʁ œ̃ sɔ̃ maʒikə e plɛ̃ də mistεʁə
εllə mɔdeʁa sɔ̃n- alyʁə e ʁəmaʁka lə kaʁijɔ̃ dœ̃ kme
sapʁoʃa dusəmɑ̃, sɔ̃ kɔʁ dekajə ɡlisa lə lɔ̃ də la ʁutə,
la lɑ̃ɡ bavøzə puʁ tate lεʁ, e œ̃ ʁalə o nɔ̃ də lœʁ divinite
siɲala lə piʁə, dε tiʁ sɔʁti dε naʁinə, la pudʁə ʁusi
paʁfœ̃ də lɑ̃fe sə mεlɑ̃ a la fʁεʃœʁ də lotɔmnə, e la pœʁ dεz- ekɔʁʃe
ɑ̃tʁə sε dɑ̃, apɔʁtə ynə savœʁ ʁələve kil apʁesi.
sɔ̃ kɔʁ sinɥøz- e ʁɑ̃pɑ̃, il desidə də ʃɑ̃ʒe də məny.
puʁ etɑ̃ʃe sa swaf, ynə ʃɔpə də bjεʁə dɑ̃ la mεzɔ̃ dy syd idilikə
sɑ̃z- eta damə, dœ̃ ku də kø syʁ lə bitymə e dεz- ekla metalik
vibʁe lεʁ fʁwa pεʁkytɑ̃ lε kɔʁ bʁylɑ̃ də vi. adjø bεllə ɛ̃kɔnɥ…
e dœ̃ bɔ̃ lanimal, lə kɔʁ viskø, deʃiʁə lə sjεl də tutə paʁ
atiʁe paʁ lε ɡlati dεɡlɔ̃, iɲɔʁe dε bado.
tʁwa siluεtə dəbu syʁ lə paʁvi, lœʁz- aʁməz- ɑ̃kɔʁə ʃo
ɔ̃ lεsə pɑ̃se kə sə səʁa lə ɡʁɑ̃ bazaʁ.
lanimal də sε tɑ̃takylə, penεtʁə lə sɑ̃ktɥεʁə pasjɔnεl
e də sε vɑ̃tuzə kʁoʃɥ, kʁepitɑ̃ ynə salvə də basto
etufe paʁ lə sɔ̃n- elεktʁik dε ʁapasə, sε lamεllə
avɑ̃se dɑ̃ la penɔ̃bʁə, bʁwa sɑ̃ diskɔ̃tiny lεz- afisjɔnado.
ɑ̃ʁulə lε kɔʁ ʒεstikylɑ̃ a teʁə, puʁ mjøz- εkstʁεʁə lœʁ sɑ̃ɡ
e lœʁz- esɑ̃sə, sə pʁelasɑ̃ dɑ̃ lε ʃεʁ, e lεz- os. kalibʁə
a pɔʁte də mɛ̃, lεz- ɔ̃bʁəz- aʃεve lε blese sɑ̃ sɔmasjɔ̃
e la ʁyεllə də səkuʁ sεʁ də pyʁɡatwaʁə oz- ɑ̃fɑ̃z- ɑ̃fɛ̃ libʁə.
mε lanimal sə dedublɑ̃ apaʁy œ̃ pø plys lwɛ̃,
e dεz- ɔ̃bʁə- la kalak bjɛ̃ ɑ̃ mɛ̃, ɑ̃ tiʁ tɑ̃dy, tus ɡʁifə
dəɔʁz- evisεʁe lε maləʁø dœ̃ ʁapidə ku də patə
e ynə ɔ̃bʁə sɑ̃ pʁevəniʁ, sə deflaɡʁə ɑ̃ plεnə teʁasə.
lanimal, ʁətɑ̃tə sa taʃə dɑ̃ laʁεnə sy ʁwa
epɥize, sɑ̃ sɔlysjɔ̃ pʁefεʁə də lɥi mεmə
aksede o paʁadi dœ̃ sɛ̃plə klik puʁ lə sypʁεmə
vwajaʒə, e sεt- ɑ̃kɔʁə dε kʁiz- e ynə ɔla.
mε dɑ̃ lə ɡʁɑ̃ bazaʁ, sɔ̃ dublə nə sεsə də pεtʁə
mε sə səʁa sɔ̃ dεʁnje ʁəpa, avɑ̃ sa mizə a mɔʁ
ynə kεstjɔ̃ dœʁ, puʁ εkstiʁpe lə mɔ̃stʁə tʁεtʁə
kaʁ lε sεʁbεʁəz- ɑ̃n- ynifɔʁmə, kaninə tutə dəɔʁ
ɔ̃ deʒa piste lanimal dɑ̃ lε kulwaʁ
a tʁavεʁ lεz- ama də ʃεʁ, la møtə də la ʁepyblikə
lefʁwa dɑ̃ lœʁz- iø, lε pypijəz- alɔ̃ʒe dɑ̃ labatwaʁ
la pudʁə, lə sɑ̃, lε kʁi, la dulœʁ dεz- ɑ̃ʒəloz- isteʁik.
sε noz- ɑ̃fɑ̃ ki məʁe, mε lidʁə nε pa ʁəpɥ
il lɥi fo boku plys damə, puʁ nuʁʁiʁ sa fɔli.
yni dɑ̃ lɑ̃tʁεdə lε bɑ̃bɛ̃ ʃεʁʃe la lymjεʁə də la vi,
sεʁtɛ̃ fɥje, dotʁə- tapi dɑ̃ lε ʁəkwɛ̃ lε plys faʁfəlɥ.
lanimal kwɛ̃se, blese nε plys kynə deʃiʁyʁə
a la mεʁsi dε ʃjɛ̃ də ɡaʁdə, depəse, il ʁipɔstə
la ɡələ uvεʁtə, e dε ɡʁənadəz- εksploze dɑ̃ lεz- avɑ̃ pɔstə
sa ʒɛ̃ ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə, la dulœʁ dɑ̃ lε ʃεʁ.
sε mɔlɔsə vəle ɑ̃ finiʁ avεk la bεtə
kʁo kɔ̃tʁə kʁo, kʁo kɔ̃tʁə ɡʁifə, tusz- ɑ̃ ʁɔɲə
sεt- œ̃ koʃəmaʁ ʁeεl, ki sə ʁepεtə
kaʁ la møtə, o dəsy dεz- amə, aʃεvə lœʁ bəzɔɲə.
la bεtə tεl œ̃ sɑ̃ɡlje ʒit su lemaj dε fidεlə kɔ̃paɲɔ̃,
ɑ̃kɔʁə sεtə ɔdœʁ də pudʁə e ɑ̃kɔʁə sε kɔʁ məʁtʁi.
laso vjɛ̃ də sə tεʁmine kə la nuvεllə sə pʁɔpaʒə dɑ̃ paʁi
ki sɔ̃ sε viktiməz- alɔ̃ʒe ? lə dəj səʁa lɔ̃…
maʁjanə… ɑ̃tɑ̃ ty ? … lε vivɑ̃ pləʁe lœʁ mɔʁ…
vənɥ dε kɔ̃tʁe də kɔ̃tə dε milə e ynə nɥi, pεi də ʁεvəz- imaʒinεʁə
sapʁεte dɑ̃ lœʁ fynεstə dεstɛ̃, a laseʁe də lœʁ dɑ̃z- εɡize lε ʃεʁ
la ʁaʒə dɑ̃ lœʁz- ɑ̃tʁajə, il vjεne ʒəte syʁ no pœʁ lœʁ fetidə visεʁə.
dεz- ɛ̃kɔnysz- ivʁə- də vi, feʁy də myzikə e də bɔnə ʃεʁə,
lε ʁyz- u vɔle lε pasjɔ̃z- e lε fœjə mɔʁtə- syʁ lə pave
e sə vɑ̃ tʁistə e fʁwa, lɛ̃səl ɛ̃viziblə, bɔʁdə la site.
libεʁte ! … , ɑ̃tɑ̃ ty ? … , lεz- iεnəz- yʁlɑ̃ dɑ̃ lε simətjεʁə…
dɑ̃ lε də la site, ynə εskuadə laʃe, lœj vif, lε kaninə sajɑ̃tə
afame damə, lε babinə ʁətʁuse pʁεtə a bɔ̃diʁ, mε la klamœʁ
mistikə də laʁεnə puʁ sεz- eʁo, dutεʁe la bεtə, ɡʁɔɡi dɑ̃ sa fwa aʁdɑ̃tə.
dø detɔnasjɔ̃, ynə ɔla e œ̃n- inanime, lεz- ɔstilitez- ɔ̃ kɔmɑ̃se dɑ̃ lœʁ…
la bεtə fyiɑ̃ e ʒyʁɑ̃ di ʁəvəniʁ œ̃ pø plys taʁ dɑ̃ lə dutə
dɑ̃ sɔ̃n- avɑ̃tyʁə, lɔʁεjə tika syʁ œ̃ sɔ̃ maʒikə e plɛ̃ də mistεʁə
εllə mɔdeʁa sɔ̃n- alyʁə e ʁəmaʁka lə kaʁijɔ̃ dœ̃ kme
sapʁoʃa dusəmɑ̃, sɔ̃ kɔʁ dekajə ɡlisa lə lɔ̃ də la ʁutə,
la lɑ̃ɡ bavøzə puʁ tate lεʁ, e œ̃ ʁalə o nɔ̃ də lœʁ divinite
siɲala lə piʁə, dε tiʁ sɔʁti dε naʁinə, la pudʁə ʁusi
paʁfœ̃ də lɑ̃fe sə mεlɑ̃ a la fʁεʃœʁ də lotɔmnə, e la pœʁ dεz- ekɔʁʃe
ɑ̃tʁə sε dɑ̃, apɔʁtə ynə savœʁ ʁələve kil apʁesi.
sɔ̃ kɔʁ sinɥøz- e ʁɑ̃pɑ̃, il desidə də ʃɑ̃ʒe də məny.
puʁ etɑ̃ʃe sa swaf, ynə ʃɔpə də bjεʁə dɑ̃ la mεzɔ̃ dy syd idilikə
sɑ̃z- eta damə, dœ̃ ku də kø syʁ lə bitymə e dεz- ekla metalik
vibʁe lεʁ fʁwa pεʁkytɑ̃ lε kɔʁ bʁylɑ̃ də vi. adjø bεllə ɛ̃kɔnɥ…
e dœ̃ bɔ̃ lanimal, lə kɔʁ viskø, deʃiʁə lə sjεl də tutə paʁ
atiʁe paʁ lε ɡlati dεɡlɔ̃, iɲɔʁe dε bado.
tʁwa siluεtə dəbu syʁ lə paʁvi, lœʁz- aʁməz- ɑ̃kɔʁə ʃo
ɔ̃ lεsə pɑ̃se kə sə səʁa lə ɡʁɑ̃ bazaʁ.
lanimal də sε tɑ̃takylə, penεtʁə lə sɑ̃ktɥεʁə pasjɔnεl
e də sε vɑ̃tuzə kʁoʃɥ, kʁepitɑ̃ ynə salvə də basto
etufe paʁ lə sɔ̃n- elεktʁik dε ʁapasə, sε lamεllə
avɑ̃se dɑ̃ la penɔ̃bʁə, bʁwa sɑ̃ diskɔ̃tiny lεz- afisjɔnado.
ɑ̃ʁulə lε kɔʁ ʒεstikylɑ̃ a teʁə, puʁ mjøz- εkstʁεʁə lœʁ sɑ̃ɡ
e lœʁz- esɑ̃sə, sə pʁelasɑ̃ dɑ̃ lε ʃεʁ, e lεz- os. kalibʁə
a pɔʁte də mɛ̃, lεz- ɔ̃bʁəz- aʃεve lε blese sɑ̃ sɔmasjɔ̃
e la ʁyεllə də səkuʁ sεʁ də pyʁɡatwaʁə oz- ɑ̃fɑ̃z- ɑ̃fɛ̃ libʁə.
mε lanimal sə dedublɑ̃ apaʁy œ̃ pø plys lwɛ̃,
e dεz- ɔ̃bʁə- la kalak bjɛ̃ ɑ̃ mɛ̃, ɑ̃ tiʁ tɑ̃dy, tus ɡʁifə
dəɔʁz- evisεʁe lε maləʁø dœ̃ ʁapidə ku də patə
e ynə ɔ̃bʁə sɑ̃ pʁevəniʁ, sə deflaɡʁə ɑ̃ plεnə teʁasə.
lanimal, ʁətɑ̃tə sa taʃə dɑ̃ laʁεnə sy ʁwa
epɥize, sɑ̃ sɔlysjɔ̃ pʁefεʁə də lɥi mεmə
aksede o paʁadi dœ̃ sɛ̃plə klik puʁ lə sypʁεmə
vwajaʒə, e sεt- ɑ̃kɔʁə dε kʁiz- e ynə ɔla.
mε dɑ̃ lə ɡʁɑ̃ bazaʁ, sɔ̃ dublə nə sεsə də pεtʁə
mε sə səʁa sɔ̃ dεʁnje ʁəpa, avɑ̃ sa mizə a mɔʁ
ynə kεstjɔ̃ dœʁ, puʁ εkstiʁpe lə mɔ̃stʁə tʁεtʁə
kaʁ lε sεʁbεʁəz- ɑ̃n- ynifɔʁmə, kaninə tutə dəɔʁ
ɔ̃ deʒa piste lanimal dɑ̃ lε kulwaʁ
a tʁavεʁ lεz- ama də ʃεʁ, la møtə də la ʁepyblikə
lefʁwa dɑ̃ lœʁz- iø, lε pypijəz- alɔ̃ʒe dɑ̃ labatwaʁ
la pudʁə, lə sɑ̃, lε kʁi, la dulœʁ dεz- ɑ̃ʒəloz- isteʁik.
sε noz- ɑ̃fɑ̃ ki məʁe, mε lidʁə nε pa ʁəpɥ
il lɥi fo boku plys damə, puʁ nuʁʁiʁ sa fɔli.
yni dɑ̃ lɑ̃tʁεdə lε bɑ̃bɛ̃ ʃεʁʃe la lymjεʁə də la vi,
sεʁtɛ̃ fɥje, dotʁə- tapi dɑ̃ lε ʁəkwɛ̃ lε plys faʁfəlɥ.
lanimal kwɛ̃se, blese nε plys kynə deʃiʁyʁə
a la mεʁsi dε ʃjɛ̃ də ɡaʁdə, depəse, il ʁipɔstə
la ɡələ uvεʁtə, e dε ɡʁənadəz- εksploze dɑ̃ lεz- avɑ̃ pɔstə
sa ʒɛ̃ ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə, la dulœʁ dɑ̃ lε ʃεʁ.
sε mɔlɔsə vəle ɑ̃ finiʁ avεk la bεtə
kʁo kɔ̃tʁə kʁo, kʁo kɔ̃tʁə ɡʁifə, tusz- ɑ̃ ʁɔɲə
sεt- œ̃ koʃəmaʁ ʁeεl, ki sə ʁepεtə
kaʁ la møtə, o dəsy dεz- amə, aʃεvə lœʁ bəzɔɲə.
la bεtə tεl œ̃ sɑ̃ɡlje ʒit su lemaj dε fidεlə kɔ̃paɲɔ̃,
ɑ̃kɔʁə sεtə ɔdœʁ də pudʁə e ɑ̃kɔʁə sε kɔʁ məʁtʁi.
laso vjɛ̃ də sə tεʁmine kə la nuvεllə sə pʁɔpaʒə dɑ̃ paʁi
ki sɔ̃ sε viktiməz- alɔ̃ʒe ? lə dəj səʁa lɔ̃…
maʁjanə… ɑ̃tɑ̃ ty ? … lε vivɑ̃ pləʁe lœʁ mɔʁ…