Poeme : Journal De Bord
Journal De Bord
Journal de bord du 20 mai
C’est un comble, après avoir tant dormi, ce soir malgré le somnifère, les médocs, le rivo, les anti dépresseurs, impossible de trouver le sommeil, peut être ai je trop dormi ces deux jours mais ça m’énerve et quand je dors pas évidemment je pense…
Lundi, les boules, je vais demander à mon beau père de m’emmener car tom ne pourra pas, c’est pas qu’il veut pas c’est qu’il commence à 6H pour etre à tours à 10 et il me voit pas me réveiller à 5h…
J’ai hésité à commander un taxi mais si c’est pour ne pas etre remboursé intégralement ça va bien, donc soit j’y vais avec ma voiture soit je demande à mon beau père mais comme j’ai peur de la crise de larmes…
Je me tâte pour le taxi… J’aime pas les au revoirs ni les je t’aime ni les prends soin de toi… En ce moment, tu me dis ça et je suis liquide et je redeviens une petite fille… oui madame, oui monsieur…
Que vont ils me faire là bas ?
J’ai peur j’avoues…
Parler ? j’ai déjà tout dis… répeter j’en ai marre…
Pourtant il va falloir… vider tout ses sacs trop plein comme ceux de carrefour dont tu pètes une anse et que tu te retrouves avec ta boite de saucisses lentilles qui te nique le pied…
Marre de dire que oui j’ai pas de famille,
Marre de dire que oui j’ai des enfants mais que je suis une bonne mère sous peine d’être jugée et qu’on me dises du genre : attention à vous madame, les enfants… Le premier qui me parle de mes gosses je l’égorges…
Alors soit je vais devenir amorphe à cause des intra veineuses et à peine pouvoir me laver les dents sous peine de m’étouffer avec la brosse à dent soit je décapites deux infirmiers, c’est au choix… lol…
J’espère juste que je vais pas tomber sur un psy folledinguo, et surtout pas un hypocondriaque sinon je lui carre un suppo direct avec un presse papier… Ni une mollasse qui va chialer avec moi sinon je l’égorges aussi…
Bref je dédramatises mais j’ai la trouille, je vais vers l’inconnu et comme je tombe toujours sur des cas je vais bien tomber sur un tox en manque qui va vouloir me taxer mes clopes…
D’ou l’intéret certain de la chambre fermée à clef, formidable, une prison sans etre en prison, pour un peu qu’il me pique mon portable et la boucle est bouclée, m’en fous le planquerai dans mon sous tif, ya de la place je peux tricher… mdr…
Je vois déjà la formidable étiquette… fille de… bars… fille de parents alcooliques, …
Je n’aurai que cette étiquette… merci encore papa et maman, pour un peu qu’ils ressortent les dossiers d’hospi de mes vieux et là je finis à bonneval et je parle pour de bon à une limace et tient la main à un arrosoir…
Ils m’ont piqué ma ceinture, mes lacets, mes fringues, toutes les heures cachets et seringues et piqures (le détournement de daniel balavoine) …
Sauf que pour les piqouzes ils oublieront mon cul… marre de montrer mon cul ; et pis ça va j’ai donné, j’avais oublié combien une seringue dans le cul quand ya po de gras ça vous nique jusqu’au genou ! ! !
Je leur donne mes bras, mon cerveau, qu’ils le lobotomise s’ils veulent !
Mais pas mon cul désolée !
Avec le recul on ris… de presque tout, du médecin qui vous pique le cul mais qui cherche la raie, cherchez l’erreur… tom lui a précisé que la fesse était visible, comme si on piquait dans la raie du cul…
Non mais je vous jure, et moi qui suffoquez entrain d’hurler AIDEZ MOI AIDEZ MOI… quand j’y repense… j’ai échappé de peu au samu venant me chercher en camisole avec repiqure dans l’cul… Le premier qui me retouchait je le mordais… direct…
J’ai préparé mes affaires, des pyjamas débiles… des slips pas des strings, des bouquins, des feuilles et des crayons pour faire de jolies dessins comme il m’a déjà été demandé de faire, je vais peut etre dessiner un sexe énorme ou un pétunia… ça mange pas de pain un pétunia… surtout pas de noir sinon vous restez une semaine supplémentaire, pas trop réclamer ses gosses sinon mère fusionnelle et vous restez trois semaines… vous dites chui en manque d’affection et là dépendance affective et là UN mois ! ! ! ! ! !
Alors que vais je leur dire ?
Dormir… je veux dormir pour ne plus exister durant quelques temps… Dormir, retrouver mes marques, oublier mes morts, retrouver mes mômes, ma vie de vivante, et mes chats…
Oui je rêve déjà de mon retour avec mes chats, mes fleurs, la vie…
Qu’il est beau ce rêve… tiens je vais m’endormir avec…
De renaud
J’ai la vie qui m’ pique les yeux
J’ai mon p’tit cœur qu’est tout bleu
Dans ma tête j’ crois bien qu’il pleut.
Pas beaucoup, mais un p’tit peu.
J’ m’interesse plus à grand chose
Même pas fatigué, j’ me r’pose
J’ bois la vie à toute petite dose,
J’ vois plus la couleur des roses.
Dans ma guitare, y a plus rien
Plus une note, plus un refrain.
Dans mes doigts, y a rien qui tient
Dans ma peau, y a qu’ du chagrin.
[Refrain]
Au bistrot du temps qui passe,
J’ bois un verre à la terrasse.
J’ me dis qu’ à l’école de l’angoisse,
J’ s’rai toujours l’ premier d’ la classe.
Me raconter pas d’histoires :
La vie c’est une tonne de cafards
C’est toujours un fond d’ tiroir,
C’est toujours un train qui part.
[Refrain]
J’ voudrais vivre rien qu’en vacances,
Qu’ ce soit tous les jours bizance,
Qu’ ce soit tous les jours l’enfance,
Dans un monde que d’innocence.
Mais, j’ vis au fond d’un abîme,
Tout seul, avec ma p’tite frime ;
Et dans mon dictionnaire de rimes,
Avec amour, y a qu’ déprime.
[Refrain]
Alors l’ soir avant qu’ j’ me couche,
J’écoute chanter la pauv’e souche,
Les mots qui sortent de sa bouche,
Ça m’ fait tout drôle, et ça m’ touche.
Et tout au fond d’ sa détresse
Je découvre tellement de tendresse,
Que même si j’ tombe et qu j’ me blesse
J’ dis bonne nuit à ma tristesse.
[Refrain]
J’ai la vie qui m’ pique les yeux,
Heureusement, j’ suis amoureux,
D’une p’tite fille qui m’ rend heureux,
Pas beaucoup mais un p’tit peu.
C’est un comble, après avoir tant dormi, ce soir malgré le somnifère, les médocs, le rivo, les anti dépresseurs, impossible de trouver le sommeil, peut être ai je trop dormi ces deux jours mais ça m’énerve et quand je dors pas évidemment je pense…
Lundi, les boules, je vais demander à mon beau père de m’emmener car tom ne pourra pas, c’est pas qu’il veut pas c’est qu’il commence à 6H pour etre à tours à 10 et il me voit pas me réveiller à 5h…
J’ai hésité à commander un taxi mais si c’est pour ne pas etre remboursé intégralement ça va bien, donc soit j’y vais avec ma voiture soit je demande à mon beau père mais comme j’ai peur de la crise de larmes…
Je me tâte pour le taxi… J’aime pas les au revoirs ni les je t’aime ni les prends soin de toi… En ce moment, tu me dis ça et je suis liquide et je redeviens une petite fille… oui madame, oui monsieur…
Que vont ils me faire là bas ?
J’ai peur j’avoues…
Parler ? j’ai déjà tout dis… répeter j’en ai marre…
Pourtant il va falloir… vider tout ses sacs trop plein comme ceux de carrefour dont tu pètes une anse et que tu te retrouves avec ta boite de saucisses lentilles qui te nique le pied…
Marre de dire que oui j’ai pas de famille,
Marre de dire que oui j’ai des enfants mais que je suis une bonne mère sous peine d’être jugée et qu’on me dises du genre : attention à vous madame, les enfants… Le premier qui me parle de mes gosses je l’égorges…
Alors soit je vais devenir amorphe à cause des intra veineuses et à peine pouvoir me laver les dents sous peine de m’étouffer avec la brosse à dent soit je décapites deux infirmiers, c’est au choix… lol…
J’espère juste que je vais pas tomber sur un psy folledinguo, et surtout pas un hypocondriaque sinon je lui carre un suppo direct avec un presse papier… Ni une mollasse qui va chialer avec moi sinon je l’égorges aussi…
Bref je dédramatises mais j’ai la trouille, je vais vers l’inconnu et comme je tombe toujours sur des cas je vais bien tomber sur un tox en manque qui va vouloir me taxer mes clopes…
D’ou l’intéret certain de la chambre fermée à clef, formidable, une prison sans etre en prison, pour un peu qu’il me pique mon portable et la boucle est bouclée, m’en fous le planquerai dans mon sous tif, ya de la place je peux tricher… mdr…
Je vois déjà la formidable étiquette… fille de… bars… fille de parents alcooliques, …
Je n’aurai que cette étiquette… merci encore papa et maman, pour un peu qu’ils ressortent les dossiers d’hospi de mes vieux et là je finis à bonneval et je parle pour de bon à une limace et tient la main à un arrosoir…
Ils m’ont piqué ma ceinture, mes lacets, mes fringues, toutes les heures cachets et seringues et piqures (le détournement de daniel balavoine) …
Sauf que pour les piqouzes ils oublieront mon cul… marre de montrer mon cul ; et pis ça va j’ai donné, j’avais oublié combien une seringue dans le cul quand ya po de gras ça vous nique jusqu’au genou ! ! !
Je leur donne mes bras, mon cerveau, qu’ils le lobotomise s’ils veulent !
Mais pas mon cul désolée !
Avec le recul on ris… de presque tout, du médecin qui vous pique le cul mais qui cherche la raie, cherchez l’erreur… tom lui a précisé que la fesse était visible, comme si on piquait dans la raie du cul…
Non mais je vous jure, et moi qui suffoquez entrain d’hurler AIDEZ MOI AIDEZ MOI… quand j’y repense… j’ai échappé de peu au samu venant me chercher en camisole avec repiqure dans l’cul… Le premier qui me retouchait je le mordais… direct…
J’ai préparé mes affaires, des pyjamas débiles… des slips pas des strings, des bouquins, des feuilles et des crayons pour faire de jolies dessins comme il m’a déjà été demandé de faire, je vais peut etre dessiner un sexe énorme ou un pétunia… ça mange pas de pain un pétunia… surtout pas de noir sinon vous restez une semaine supplémentaire, pas trop réclamer ses gosses sinon mère fusionnelle et vous restez trois semaines… vous dites chui en manque d’affection et là dépendance affective et là UN mois ! ! ! ! ! !
Alors que vais je leur dire ?
Dormir… je veux dormir pour ne plus exister durant quelques temps… Dormir, retrouver mes marques, oublier mes morts, retrouver mes mômes, ma vie de vivante, et mes chats…
Oui je rêve déjà de mon retour avec mes chats, mes fleurs, la vie…
Qu’il est beau ce rêve… tiens je vais m’endormir avec…
De renaud
J’ai la vie qui m’ pique les yeux
J’ai mon p’tit cœur qu’est tout bleu
Dans ma tête j’ crois bien qu’il pleut.
Pas beaucoup, mais un p’tit peu.
J’ m’interesse plus à grand chose
Même pas fatigué, j’ me r’pose
J’ bois la vie à toute petite dose,
J’ vois plus la couleur des roses.
Dans ma guitare, y a plus rien
Plus une note, plus un refrain.
Dans mes doigts, y a rien qui tient
Dans ma peau, y a qu’ du chagrin.
[Refrain]
Au bistrot du temps qui passe,
J’ bois un verre à la terrasse.
J’ me dis qu’ à l’école de l’angoisse,
J’ s’rai toujours l’ premier d’ la classe.
Me raconter pas d’histoires :
La vie c’est une tonne de cafards
C’est toujours un fond d’ tiroir,
C’est toujours un train qui part.
[Refrain]
J’ voudrais vivre rien qu’en vacances,
Qu’ ce soit tous les jours bizance,
Qu’ ce soit tous les jours l’enfance,
Dans un monde que d’innocence.
Mais, j’ vis au fond d’un abîme,
Tout seul, avec ma p’tite frime ;
Et dans mon dictionnaire de rimes,
Avec amour, y a qu’ déprime.
[Refrain]
Alors l’ soir avant qu’ j’ me couche,
J’écoute chanter la pauv’e souche,
Les mots qui sortent de sa bouche,
Ça m’ fait tout drôle, et ça m’ touche.
Et tout au fond d’ sa détresse
Je découvre tellement de tendresse,
Que même si j’ tombe et qu j’ me blesse
J’ dis bonne nuit à ma tristesse.
[Refrain]
J’ai la vie qui m’ pique les yeux,
Heureusement, j’ suis amoureux,
D’une p’tite fille qui m’ rend heureux,
Pas beaucoup mais un p’tit peu.
Viavie809
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Poème en Phonétique
ʒuʁnal də bɔʁ dy vɛ̃ mε
sεt- œ̃ kɔ̃blə, apʁεz- avwaʁ tɑ̃ dɔʁmi, sə swaʁ malɡʁe lə sɔmnifεʁə, lε medɔk, lə ʁivo, lεz- ɑ̃ti depʁesœʁ, ɛ̃pɔsiblə də tʁuve lə sɔmεj, pø εtʁə ε ʒə tʁo dɔʁmi sε dø ʒuʁ mε sa menεʁvə e kɑ̃ ʒə dɔʁ pa evidamɑ̃ ʒə pɑ̃sə…
lœ̃di, lε bulə, ʒə vε dəmɑ̃de a mɔ̃ bo pεʁə də maməne kaʁ tɔm nə puʁʁa pa, sε pa kil vø pa sε kil kɔmɑ̃sə a siz- aʃ puʁ εtʁə a tuʁz- a diz- e il mə vwa pa mə ʁevεje a sɛ̃k aʃ…
ʒε ezite a kɔmɑ̃de œ̃ taksi mε si sε puʁ nə pa εtʁə ʁɑ̃buʁse ɛ̃teɡʁaləmɑ̃ sa va bjɛ̃, dɔ̃k swa ʒi vεz- avεk ma vwatyʁə swa ʒə dəmɑ̃də a mɔ̃ bo pεʁə mε kɔmə ʒε pœʁ də la kʁizə də laʁmə…
ʒə mə tatə puʁ lə taksi… ʒεmə pa lεz- o ʁəvwaʁ ni lε ʒə tεmə ni lε pʁɑ̃ swɛ̃ də twa… ɑ̃ sə mɔmɑ̃, ty mə di sa e ʒə sɥi likidə e ʒə ʁədəvjɛ̃z- ynə pətitə fijə… ui madamə, ui məsjø…
kə vɔ̃ il mə fεʁə la ba ?
ʒε pœʁ ʒavu…
paʁle ? ʒε deʒa tu di… ʁepəte ʒɑ̃n- ε maʁə…
puʁtɑ̃ il va falwaʁ… vide tu sε sak tʁo plɛ̃ kɔmə sø də kaʁəfuʁ dɔ̃ ty pεtəz- ynə ɑ̃sə e kə ty tə ʁətʁuvəz- avεk ta bwatə də sosisə lɑ̃tijə ki tə nikə lə pje…
maʁə də diʁə kə ui ʒε pa də famijə,
maʁə də diʁə kə ui ʒε dεz- ɑ̃fɑ̃ mε kə ʒə sɥiz- ynə bɔnə mεʁə su pεnə dεtʁə ʒyʒe e kɔ̃ mə dizə dy ʒɑ̃ʁə : atɑ̃sjɔ̃ a vu madamə, lεz- ɑ̃fɑ̃… lə pʁəmje ki mə paʁlə də mε ɡɔsə ʒə leɡɔʁʒə…
alɔʁ swa ʒə vε dəvəniʁ amɔʁfə a kozə dεz- ɛ̃tʁa vεnøzəz- e a pεnə puvwaʁ mə lave lε dɑ̃ su pεnə də metufe avεk la bʁɔsə a dɑ̃ swa ʒə dekapitə døz- ɛ̃fiʁmje, sεt- o ʃwa… lɔl…
ʒεspεʁə ʒystə kə ʒə vε pa tɔ̃be syʁ œ̃ psi fɔldɛ̃ɡo, e syʁtu pa œ̃n- ipɔkɔ̃dʁjakə sinɔ̃ ʒə lɥi kaʁə œ̃ sypo diʁεkt avεk œ̃ pʁεsə papje… ni ynə mɔlasə ki va ʃjale avεk mwa sinɔ̃ ʒə leɡɔʁʒəz- osi…
bʁεf ʒə dedʁamatizə mε ʒε la tʁujə, ʒə vε vεʁ lɛ̃kɔny e kɔmə ʒə tɔ̃bə tuʒuʁ syʁ dε ka ʒə vε bjɛ̃ tɔ̃be syʁ œ̃ tɔks ɑ̃ mɑ̃kə ki va vulwaʁ mə takse mε klɔpə…
du lɛ̃teʁε sεʁtɛ̃ də la ʃɑ̃bʁə fεʁme a kle, fɔʁmidablə, ynə pʁizɔ̃ sɑ̃z- εtʁə ɑ̃ pʁizɔ̃, puʁ œ̃ pø kil mə pikə mɔ̃ pɔʁtablə e la buklə ε bukle, mɑ̃ fus lə plɑ̃kəʁε dɑ̃ mɔ̃ su tif, ia də la plasə ʒə pø tʁiʃe… εm de εʁ…
ʒə vwa deʒa la fɔʁmidablə etikεtə… fijə də… baʁ… fijə də paʁɑ̃z- alkɔlik, …
ʒə noʁε kə sεtə etikεtə… mεʁsi ɑ̃kɔʁə papa e mamɑ̃, puʁ œ̃ pø kil ʁəsɔʁte lε dɔsje dɔspi də mε vjøz- e la ʒə finiz- a bɔnəval e ʒə paʁlə puʁ də bɔ̃ a ynə limasə e tjɛ̃ la mɛ̃ a œ̃n- aʁozwaʁ…
il mɔ̃ pike ma sɛ̃tyʁə, mε lasε, mε fʁɛ̃ɡ, tutə lεz- œʁ kaʃεz- e səʁɛ̃ɡz- e pikʁəs (lə detuʁnəmɑ̃ də danjεl balavwanə) …
sof kə puʁ lε pikuzəz- ilz- ubljəʁɔ̃ mɔ̃ kyl… maʁə də mɔ̃tʁe mɔ̃ kyl, e pi sa va ʒε dɔne, ʒavεz- ublje kɔ̃bjɛ̃ ynə səʁɛ̃ɡ dɑ̃ lə kyl kɑ̃t- ia po də ɡʁa sa vu nikə ʒysko ʒənu ! ! !
ʒə lœʁ dɔnə mε bʁa, mɔ̃ sεʁvo, kil lə lɔbɔtɔmizə sil vəle !
mε pa mɔ̃ kyl dezɔle !
avεk lə ʁəkyl ɔ̃ ʁis… də pʁεskə tu, dy medəsɛ̃ ki vu pikə lə kyl mε ki ʃεʁʃə la ʁε, ʃεʁʃe leʁœʁ… tɔm lɥi a pʁesize kə la fεsə etε viziblə, kɔmə si ɔ̃ pikε dɑ̃ la ʁε dy kyl…
nɔ̃ mε ʒə vu ʒyʁə, e mwa ki syfɔkez- ɑ̃tʁɛ̃ dyʁle εde mwa εde mwa… kɑ̃ ʒi ʁəpɑ̃sə… ʒε eʃape də pø o samy vənɑ̃ mə ʃεʁʃe ɑ̃ kamizɔlə avεk ʁəpikʁə dɑ̃ lkyl… lə pʁəmje ki mə ʁətuʃε ʒə lə mɔʁdε… diʁεkt…
ʒε pʁepaʁe mεz- afεʁə, dε piʒama debilə… dε slip pa dε stʁiŋ, dε bukɛ̃, dε fœjəz- e dε kʁεjɔ̃ puʁ fεʁə də ʒɔli desɛ̃ kɔmə il ma deʒa ete dəmɑ̃de də fεʁə, ʒə vε pø εtʁə desine œ̃ sεksə enɔʁmə u œ̃ petynja… sa mɑ̃ʒə pa də pɛ̃ œ̃ petynja… syʁtu pa də nwaʁ sinɔ̃ vu ʁεstez- ynə səmεnə syplemɑ̃tεʁə, pa tʁo ʁeklame sε ɡɔsə sinɔ̃ mεʁə fyzjɔnεllə e vu ʁεste tʁwa səmεnə… vu ditə ʃɥi ɑ̃ mɑ̃kə dafεksjɔ̃ e la depɑ̃dɑ̃sə afεktivə e la œ̃ mwa ! ! !
alɔʁ kə vε ʒə lœʁ diʁə ?
dɔʁmiʁ… ʒə vø dɔʁmiʁ puʁ nə plysz- εɡziste dyʁɑ̃ kεlk tɑ̃… dɔʁmiʁ, ʁətʁuve mε maʁk, ublje mε mɔʁ, ʁətʁuve mε momə, ma vi də vivɑ̃tə, e mε ʃa…
ui ʒə ʁεvə deʒa də mɔ̃ ʁətuʁ avεk mε ʃa, mε flœʁ, la vi…
kil ε bo sə ʁεvə… tjɛ̃ ʒə vε mɑ̃dɔʁmiʁ avεk…
də ʁəno
ʒε la vi ki mpikə lεz- iø
ʒε mɔ̃ ptit kœʁ kε tu blø
dɑ̃ ma tεtə ʒkʁwa bjɛ̃ kil plø.
pa boku, mεz- œ̃ ptit pø.
ʒmɛ̃təʁεsə plysz- a ɡʁɑ̃ ʃozə
mεmə pa fatiɡe, ʒmə ʁpozə
ʒbwa la vi a tutə pətitə dozə,
ʒvwa plys la kulœʁ dε ʁozə.
dɑ̃ ma ɡitaʁə, i a plys ʁjɛ̃
plysz- ynə nɔtə, plysz- œ̃ ʁəfʁɛ̃.
dɑ̃ mε dwa, i a ʁjɛ̃ ki tjɛ̃
dɑ̃ ma po, i a kdy ʃaɡʁɛ̃.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
o bistʁo dy tɑ̃ ki pasə,
ʒbwaz- œ̃ veʁə a la teʁasə.
ʒmə di ka lekɔlə də lɑ̃ɡwasə,
ʒsʁε tuʒuʁ lpʁəmje dla klasə.
mə ʁakɔ̃te pa distwaʁə :
la vi sεt- ynə tɔnə də kafaʁd
sε tuʒuʁz- œ̃ fɔ̃ dtiʁwaʁ,
sε tuʒuʁz- œ̃ tʁɛ̃ ki paʁ.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
ʒvudʁε vivʁə ʁjɛ̃ kɑ̃ vakɑ̃sə,
ksə swa tus lε ʒuʁ bizɑ̃sə,
ksə swa tus lε ʒuʁ lɑ̃fɑ̃sə,
dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də kə dinɔsɑ̃sə.
mε, ʒvis o fɔ̃ dœ̃n- abimə,
tu səl, avεk ma ptitə fʁimə,
e dɑ̃ mɔ̃ diksjɔnεʁə də ʁimə,
avεk amuʁ, i a kdepʁimə.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
alɔʁ lswaʁ avɑ̃ kʒmə kuʃə,
ʒekutə ʃɑ̃te la povə suʃə,
lε mo ki sɔʁte də sa buʃə,
sa mfε tu dʁolə, e sa mtuʃə.
e tut- o fɔ̃ dsa detʁεsə
ʒə dekuvʁə tεllmɑ̃ də tɑ̃dʁεsə,
kə mεmə si ʒtɔ̃bə e k ʒmə blεsə
ʒdi bɔnə nɥi a ma tʁistεsə.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
ʒε la vi ki mpikə lεz- iø,
œʁøzəmɑ̃, ʒsɥiz- amuʁø,
dynə ptitə fijə ki mʁɑ̃t- œʁø,
pa boku mεz- œ̃ ptit pø.
sεt- œ̃ kɔ̃blə, apʁεz- avwaʁ tɑ̃ dɔʁmi, sə swaʁ malɡʁe lə sɔmnifεʁə, lε medɔk, lə ʁivo, lεz- ɑ̃ti depʁesœʁ, ɛ̃pɔsiblə də tʁuve lə sɔmεj, pø εtʁə ε ʒə tʁo dɔʁmi sε dø ʒuʁ mε sa menεʁvə e kɑ̃ ʒə dɔʁ pa evidamɑ̃ ʒə pɑ̃sə…
lœ̃di, lε bulə, ʒə vε dəmɑ̃de a mɔ̃ bo pεʁə də maməne kaʁ tɔm nə puʁʁa pa, sε pa kil vø pa sε kil kɔmɑ̃sə a siz- aʃ puʁ εtʁə a tuʁz- a diz- e il mə vwa pa mə ʁevεje a sɛ̃k aʃ…
ʒε ezite a kɔmɑ̃de œ̃ taksi mε si sε puʁ nə pa εtʁə ʁɑ̃buʁse ɛ̃teɡʁaləmɑ̃ sa va bjɛ̃, dɔ̃k swa ʒi vεz- avεk ma vwatyʁə swa ʒə dəmɑ̃də a mɔ̃ bo pεʁə mε kɔmə ʒε pœʁ də la kʁizə də laʁmə…
ʒə mə tatə puʁ lə taksi… ʒεmə pa lεz- o ʁəvwaʁ ni lε ʒə tεmə ni lε pʁɑ̃ swɛ̃ də twa… ɑ̃ sə mɔmɑ̃, ty mə di sa e ʒə sɥi likidə e ʒə ʁədəvjɛ̃z- ynə pətitə fijə… ui madamə, ui məsjø…
kə vɔ̃ il mə fεʁə la ba ?
ʒε pœʁ ʒavu…
paʁle ? ʒε deʒa tu di… ʁepəte ʒɑ̃n- ε maʁə…
puʁtɑ̃ il va falwaʁ… vide tu sε sak tʁo plɛ̃ kɔmə sø də kaʁəfuʁ dɔ̃ ty pεtəz- ynə ɑ̃sə e kə ty tə ʁətʁuvəz- avεk ta bwatə də sosisə lɑ̃tijə ki tə nikə lə pje…
maʁə də diʁə kə ui ʒε pa də famijə,
maʁə də diʁə kə ui ʒε dεz- ɑ̃fɑ̃ mε kə ʒə sɥiz- ynə bɔnə mεʁə su pεnə dεtʁə ʒyʒe e kɔ̃ mə dizə dy ʒɑ̃ʁə : atɑ̃sjɔ̃ a vu madamə, lεz- ɑ̃fɑ̃… lə pʁəmje ki mə paʁlə də mε ɡɔsə ʒə leɡɔʁʒə…
alɔʁ swa ʒə vε dəvəniʁ amɔʁfə a kozə dεz- ɛ̃tʁa vεnøzəz- e a pεnə puvwaʁ mə lave lε dɑ̃ su pεnə də metufe avεk la bʁɔsə a dɑ̃ swa ʒə dekapitə døz- ɛ̃fiʁmje, sεt- o ʃwa… lɔl…
ʒεspεʁə ʒystə kə ʒə vε pa tɔ̃be syʁ œ̃ psi fɔldɛ̃ɡo, e syʁtu pa œ̃n- ipɔkɔ̃dʁjakə sinɔ̃ ʒə lɥi kaʁə œ̃ sypo diʁεkt avεk œ̃ pʁεsə papje… ni ynə mɔlasə ki va ʃjale avεk mwa sinɔ̃ ʒə leɡɔʁʒəz- osi…
bʁεf ʒə dedʁamatizə mε ʒε la tʁujə, ʒə vε vεʁ lɛ̃kɔny e kɔmə ʒə tɔ̃bə tuʒuʁ syʁ dε ka ʒə vε bjɛ̃ tɔ̃be syʁ œ̃ tɔks ɑ̃ mɑ̃kə ki va vulwaʁ mə takse mε klɔpə…
du lɛ̃teʁε sεʁtɛ̃ də la ʃɑ̃bʁə fεʁme a kle, fɔʁmidablə, ynə pʁizɔ̃ sɑ̃z- εtʁə ɑ̃ pʁizɔ̃, puʁ œ̃ pø kil mə pikə mɔ̃ pɔʁtablə e la buklə ε bukle, mɑ̃ fus lə plɑ̃kəʁε dɑ̃ mɔ̃ su tif, ia də la plasə ʒə pø tʁiʃe… εm de εʁ…
ʒə vwa deʒa la fɔʁmidablə etikεtə… fijə də… baʁ… fijə də paʁɑ̃z- alkɔlik, …
ʒə noʁε kə sεtə etikεtə… mεʁsi ɑ̃kɔʁə papa e mamɑ̃, puʁ œ̃ pø kil ʁəsɔʁte lε dɔsje dɔspi də mε vjøz- e la ʒə finiz- a bɔnəval e ʒə paʁlə puʁ də bɔ̃ a ynə limasə e tjɛ̃ la mɛ̃ a œ̃n- aʁozwaʁ…
il mɔ̃ pike ma sɛ̃tyʁə, mε lasε, mε fʁɛ̃ɡ, tutə lεz- œʁ kaʃεz- e səʁɛ̃ɡz- e pikʁəs (lə detuʁnəmɑ̃ də danjεl balavwanə) …
sof kə puʁ lε pikuzəz- ilz- ubljəʁɔ̃ mɔ̃ kyl… maʁə də mɔ̃tʁe mɔ̃ kyl, e pi sa va ʒε dɔne, ʒavεz- ublje kɔ̃bjɛ̃ ynə səʁɛ̃ɡ dɑ̃ lə kyl kɑ̃t- ia po də ɡʁa sa vu nikə ʒysko ʒənu ! ! !
ʒə lœʁ dɔnə mε bʁa, mɔ̃ sεʁvo, kil lə lɔbɔtɔmizə sil vəle !
mε pa mɔ̃ kyl dezɔle !
avεk lə ʁəkyl ɔ̃ ʁis… də pʁεskə tu, dy medəsɛ̃ ki vu pikə lə kyl mε ki ʃεʁʃə la ʁε, ʃεʁʃe leʁœʁ… tɔm lɥi a pʁesize kə la fεsə etε viziblə, kɔmə si ɔ̃ pikε dɑ̃ la ʁε dy kyl…
nɔ̃ mε ʒə vu ʒyʁə, e mwa ki syfɔkez- ɑ̃tʁɛ̃ dyʁle εde mwa εde mwa… kɑ̃ ʒi ʁəpɑ̃sə… ʒε eʃape də pø o samy vənɑ̃ mə ʃεʁʃe ɑ̃ kamizɔlə avεk ʁəpikʁə dɑ̃ lkyl… lə pʁəmje ki mə ʁətuʃε ʒə lə mɔʁdε… diʁεkt…
ʒε pʁepaʁe mεz- afεʁə, dε piʒama debilə… dε slip pa dε stʁiŋ, dε bukɛ̃, dε fœjəz- e dε kʁεjɔ̃ puʁ fεʁə də ʒɔli desɛ̃ kɔmə il ma deʒa ete dəmɑ̃de də fεʁə, ʒə vε pø εtʁə desine œ̃ sεksə enɔʁmə u œ̃ petynja… sa mɑ̃ʒə pa də pɛ̃ œ̃ petynja… syʁtu pa də nwaʁ sinɔ̃ vu ʁεstez- ynə səmεnə syplemɑ̃tεʁə, pa tʁo ʁeklame sε ɡɔsə sinɔ̃ mεʁə fyzjɔnεllə e vu ʁεste tʁwa səmεnə… vu ditə ʃɥi ɑ̃ mɑ̃kə dafεksjɔ̃ e la depɑ̃dɑ̃sə afεktivə e la œ̃ mwa ! ! !
alɔʁ kə vε ʒə lœʁ diʁə ?
dɔʁmiʁ… ʒə vø dɔʁmiʁ puʁ nə plysz- εɡziste dyʁɑ̃ kεlk tɑ̃… dɔʁmiʁ, ʁətʁuve mε maʁk, ublje mε mɔʁ, ʁətʁuve mε momə, ma vi də vivɑ̃tə, e mε ʃa…
ui ʒə ʁεvə deʒa də mɔ̃ ʁətuʁ avεk mε ʃa, mε flœʁ, la vi…
kil ε bo sə ʁεvə… tjɛ̃ ʒə vε mɑ̃dɔʁmiʁ avεk…
də ʁəno
ʒε la vi ki mpikə lεz- iø
ʒε mɔ̃ ptit kœʁ kε tu blø
dɑ̃ ma tεtə ʒkʁwa bjɛ̃ kil plø.
pa boku, mεz- œ̃ ptit pø.
ʒmɛ̃təʁεsə plysz- a ɡʁɑ̃ ʃozə
mεmə pa fatiɡe, ʒmə ʁpozə
ʒbwa la vi a tutə pətitə dozə,
ʒvwa plys la kulœʁ dε ʁozə.
dɑ̃ ma ɡitaʁə, i a plys ʁjɛ̃
plysz- ynə nɔtə, plysz- œ̃ ʁəfʁɛ̃.
dɑ̃ mε dwa, i a ʁjɛ̃ ki tjɛ̃
dɑ̃ ma po, i a kdy ʃaɡʁɛ̃.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
o bistʁo dy tɑ̃ ki pasə,
ʒbwaz- œ̃ veʁə a la teʁasə.
ʒmə di ka lekɔlə də lɑ̃ɡwasə,
ʒsʁε tuʒuʁ lpʁəmje dla klasə.
mə ʁakɔ̃te pa distwaʁə :
la vi sεt- ynə tɔnə də kafaʁd
sε tuʒuʁz- œ̃ fɔ̃ dtiʁwaʁ,
sε tuʒuʁz- œ̃ tʁɛ̃ ki paʁ.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
ʒvudʁε vivʁə ʁjɛ̃ kɑ̃ vakɑ̃sə,
ksə swa tus lε ʒuʁ bizɑ̃sə,
ksə swa tus lε ʒuʁ lɑ̃fɑ̃sə,
dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də kə dinɔsɑ̃sə.
mε, ʒvis o fɔ̃ dœ̃n- abimə,
tu səl, avεk ma ptitə fʁimə,
e dɑ̃ mɔ̃ diksjɔnεʁə də ʁimə,
avεk amuʁ, i a kdepʁimə.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
alɔʁ lswaʁ avɑ̃ kʒmə kuʃə,
ʒekutə ʃɑ̃te la povə suʃə,
lε mo ki sɔʁte də sa buʃə,
sa mfε tu dʁolə, e sa mtuʃə.
e tut- o fɔ̃ dsa detʁεsə
ʒə dekuvʁə tεllmɑ̃ də tɑ̃dʁεsə,
kə mεmə si ʒtɔ̃bə e k ʒmə blεsə
ʒdi bɔnə nɥi a ma tʁistεsə.
uvʁə kʁoʃε ʁəfʁɛ̃ fεʁmə kʁoʃε
ʒε la vi ki mpikə lεz- iø,
œʁøzəmɑ̃, ʒsɥiz- amuʁø,
dynə ptitə fijə ki mʁɑ̃t- œʁø,
pa boku mεz- œ̃ ptit pø.