Poème:Renaissance
Le Poème
La lune a jeté sur le désert une nuit d’éclipse
Vêtue de vents de sable de l’apocalypse.
Son voile de deuil a sournoisement tétanisé
La peur du nord dans des frontières balisées.
Les orages fouettent le sud des trois caïmans
Et sur le delta vénitien pèse un siège alarmant.
Le Tata éprouvé par de quotidiens déboires
Agonise à la lisière du pays de l’ivoire
Victime collatérale de tempêtes étrangères
Soufflant du lointain septentrion en colère.
Et l’angoisse s’épaissit, et la sourde peur
Achève d’introniser son pouvoir vainqueur.
Quels démons aux desseins funestes
Sans que nul jamais ne proteste
Et quels mauvais oracles sortis des ténèbres
Ont pu ainsi envelopper d’un manteau funèbre
La terre du soleil et des grands espaces
Contrée gratifiée du bonheur en dédicace ?
Et toi, frêle roseau éclos d’un long délire
Que le hasard maudit a fait atterrir
Dans le labyrinthe du monde lunaire
Pièce en plusieurs actes aux accents de binaire
Quels malheurs joués à la roulette affolée
Ô enfant éperdu, t’ont pris dans leurs filets ?
Sombre tableau injure jetée à la face
De nos héros défunts giflés de disgrâce
Fiers guerriers au courage jamais démenti
Braves d’entre les braves jamais soumis
Qui du fond de leurs tombes ensommeillées
Crient leur désespoir de n’être plus réveillés.
Ombre d’un pays dont les fabuleux récits
De conquêtes ont convaincu bien d’indécis
Et charmé des têtes couronnées d’Arabie
Par les caravanes d’or s’étirant à l’infini
Est-ce l’acte final de toutes les apogées
L’enseigne fatale où toute destinée est logée ?
Se peut-il que les souvenirs d’enfance
Ceux des jeux de la belle insouciance
Kermesses, bals, longues randonnées
Qui fleurissaient dans toutes les contrées
Aient déserté subitement fraternité et amour
En interrompant de chaque chose le cours ?
Cauchemars soyez dans le néant enfouis !
Que l’aube naissante chasse donc la nuit !
Que tout ce qu’on a comploté à la perdition
Se ressoude par la force de notre obstination !
Que ce qui rythme depuis la nuit des temps
Recouvre plus forte sa vigueur pour longtemps !
De la sève culturelle revivra le cousinage
Enraciné dans le labyrinthe des âges
Entre Sonrhaï Dogon Touareg et Peulh.
De l’espoir d’une nouvelle aurore encore veule
De nouveau, taɣelmust bleus, chapeaux et bonnets
S’emmêleront aux Melhfa noirs et boubous colorés !
La féminine complicité peuhle et soninké
Émergera revigorée d’une paix tronquée
Afin que se réunissent de plus belle
Lèvres pilées et cicatrices temporelles !
Que revive la coutume des temps anciens
Qu’entre les ethnies se ressoudent les liens !
Oui ! Nous nous voulons coupe-coupe acérés
Trancheurs de lianes d’entraves invétérés
Non pas résignés mais farouchement déterminés
À assécher toutes les haines ruminées.
Nous serons obstinés conjurateurs de sorts
Pour briser de tous les maléfices les ressorts.
Oui ! Nous serons puissants Bulldozers
Redoutables avions de chasse, panzers
Essaim d’engins destructeurs, brûlots
Pour perpétuer l’infanticide du complot.
Alors la délivrance de la dignité retrouvée
Effacera à tout jamais l’intrigue réprouvée.
Ô mère nourricière, pays plein d’allant
La généreuse providence comme avant
Te rendra ta fierté et ta noblesse d’antan
Redressera le front de ton peuple vaillant
Et exhibera ta gloire ressuscitée à tout-venant
Ô Mali bien aimé débarrassé de tous les tyrans.
Vêtue de vents de sable de l’apocalypse.
Son voile de deuil a sournoisement tétanisé
La peur du nord dans des frontières balisées.
Les orages fouettent le sud des trois caïmans
Et sur le delta vénitien pèse un siège alarmant.
Le Tata éprouvé par de quotidiens déboires
Agonise à la lisière du pays de l’ivoire
Victime collatérale de tempêtes étrangères
Soufflant du lointain septentrion en colère.
Et l’angoisse s’épaissit, et la sourde peur
Achève d’introniser son pouvoir vainqueur.
Quels démons aux desseins funestes
Sans que nul jamais ne proteste
Et quels mauvais oracles sortis des ténèbres
Ont pu ainsi envelopper d’un manteau funèbre
La terre du soleil et des grands espaces
Contrée gratifiée du bonheur en dédicace ?
Et toi, frêle roseau éclos d’un long délire
Que le hasard maudit a fait atterrir
Dans le labyrinthe du monde lunaire
Pièce en plusieurs actes aux accents de binaire
Quels malheurs joués à la roulette affolée
Ô enfant éperdu, t’ont pris dans leurs filets ?
Sombre tableau injure jetée à la face
De nos héros défunts giflés de disgrâce
Fiers guerriers au courage jamais démenti
Braves d’entre les braves jamais soumis
Qui du fond de leurs tombes ensommeillées
Crient leur désespoir de n’être plus réveillés.
Ombre d’un pays dont les fabuleux récits
De conquêtes ont convaincu bien d’indécis
Et charmé des têtes couronnées d’Arabie
Par les caravanes d’or s’étirant à l’infini
Est-ce l’acte final de toutes les apogées
L’enseigne fatale où toute destinée est logée ?
Se peut-il que les souvenirs d’enfance
Ceux des jeux de la belle insouciance
Kermesses, bals, longues randonnées
Qui fleurissaient dans toutes les contrées
Aient déserté subitement fraternité et amour
En interrompant de chaque chose le cours ?
Cauchemars soyez dans le néant enfouis !
Que l’aube naissante chasse donc la nuit !
Que tout ce qu’on a comploté à la perdition
Se ressoude par la force de notre obstination !
Que ce qui rythme depuis la nuit des temps
Recouvre plus forte sa vigueur pour longtemps !
De la sève culturelle revivra le cousinage
Enraciné dans le labyrinthe des âges
Entre Sonrhaï Dogon Touareg et Peulh.
De l’espoir d’une nouvelle aurore encore veule
De nouveau, taɣelmust bleus, chapeaux et bonnets
S’emmêleront aux Melhfa noirs et boubous colorés !
La féminine complicité peuhle et soninké
Émergera revigorée d’une paix tronquée
Afin que se réunissent de plus belle
Lèvres pilées et cicatrices temporelles !
Que revive la coutume des temps anciens
Qu’entre les ethnies se ressoudent les liens !
Oui ! Nous nous voulons coupe-coupe acérés
Trancheurs de lianes d’entraves invétérés
Non pas résignés mais farouchement déterminés
À assécher toutes les haines ruminées.
Nous serons obstinés conjurateurs de sorts
Pour briser de tous les maléfices les ressorts.
Oui ! Nous serons puissants Bulldozers
Redoutables avions de chasse, panzers
Essaim d’engins destructeurs, brûlots
Pour perpétuer l’infanticide du complot.
Alors la délivrance de la dignité retrouvée
Effacera à tout jamais l’intrigue réprouvée.
Ô mère nourricière, pays plein d’allant
La généreuse providence comme avant
Te rendra ta fierté et ta noblesse d’antan
Redressera le front de ton peuple vaillant
Et exhibera ta gloire ressuscitée à tout-venant
Ô Mali bien aimé débarrassé de tous les tyrans.
Poète Souleyjpb
Souleyjpb a publié sur le site 22 écrits. Souleyjpb est membre du site depuis l'année 2016.Lire le profil du poète SouleyjpbSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Renaissance
la=lunea=je=té=sur=le=dé=sert=u=ne=nuit=dé=clipse 13vê=tue=de=vents=de=sa=ble=de=la=po=ca=lypse 12
son=voile=de=deuil=a=sour=noi=se=ment=té=ta=ni=sé 13
la=peur=du=nord=dans=des=fron=tiè=res=ba=li=sées 12
les=o=ra=ges=fouet=tent=le=sud=des=trois=caï=mans 12
et=sur=le=del=ta=vé=ni=tien=pèseun=siè=ge=a=lar=mant 14
le=ta=ta=é=prou=vé=par=de=quo=ti=diens=dé=boires 13
ago=niseà=la=li=siè=re=du=pa=ys=de=li=voire 12
vic=time=col=la=té=rale=de=tem=pê=tes=é=tran=gères 13
souf=flant=du=loin=tain=sep=ten=trion=en=co=lè=re 12
et=lan=gois=se=sé=pais=sit=et=la=sour=de=peur 12
achè=ve=din=tro=ni=ser=son=pou=voir=vain=queur 11
quels=dé=mons=aux=des=seins=fu=nestes 8
sans=que=nul=ja=mais=ne=pro=teste 8
et=quels=mau=vais=o=ra=cles=sor=tis=des=té=nèbres 12
ont=pu=ain=si=enve=lop=per=dun=man=teau=fu=nèbre 12
la=ter=re=du=so=leil=et=des=grands=es=pa=ces 12
contrée=gra=ti=fi=ée=du=bon=heur=en=dé=di=cace 12
et=toi=frê=le=ro=seau=é=clos=dun=long=dé=lire 12
que=le=ha=sard=mau=dit=a=fait=at=ter=rir 11
dans=le=la=by=rin=the=du=mon=de=lu=nai=re 12
pièce=en=plu=sieurs=ac=tes=aux=ac=cents=de=bi=naire 12
quels=mal=heurs=joués=à=la=rou=let=te=af=fo=lée 12
ô=en=fant=é=per=du=tont=pris=dans=leurs=fi=lets 12
som=bre=ta=bleau=in=ju=re=je=tée=à=la=face 12
de=nos=hé=ros=dé=funts=gi=flés=de=dis=grâce 11
fiers=guer=riers=au=cou=ra=ge=ja=mais=dé=men=ti 12
bra=ves=den=tre=les=bra=ves=ja=mais=sou=mis 11
qui=du=fond=de=leurs=tom=bes=en=som=meil=lées 11
crient=leur=dé=ses=poir=de=nê=tre=plus=ré=veil=lés 12
om=bre=dun=pa=ys=dont=les=fa=bu=leux=ré=cits 12
de=con=quê=tes=ont=con=vain=cu=bien=din=dé=cis 12
et=char=mé=des=tê=tes=cou=ron=nées=da=ra=bie 12
par=les=ca=ra=vanes=dor=sé=ti=rant=à=lin=fi=ni 13
est=ce=lac=te=fi=nal=de=toutes=les=a=po=gées 12
len=seigne=fa=ta=leoù=toute=des=ti=née=est=lo=gée 12
se=peut=til=que=les=sou=ve=nirs=den=fan=ce 11
ceux=des=jeux=de=la=bel=le=in=sou=ci=an=ce 12
ker=mes=ses=bals=lon=gues=ran=don=nées 9
qui=fleu=ris=saient=dans=tou=tes=les=con=trées 10
aient=dé=ser=té=su=bite=ment=fra=ter=ni=té=et=a=mour 14
en=in=ter=rom=pant=de=cha=que=cho=se=le=cours 12
cau=che=mars=soyez=dans=le=né=ant=en=fouis 10
que=lau=be=nais=san=te=chas=se=donc=la=nuit 11
que=tout=ce=quon=a=com=plo=té=à=la=per=di=tion 13
se=res=soude=par=la=for=ce=de=no=treobs=ti=na=tion 13
que=ce=qui=ryth=me=de=puis=la=nuit=des=temps 11
re=cou=vre=plus=for=te=sa=vi=gueur=pour=long=temps 12
de=la=sève=cul=tu=rel=le=re=vi=vra=le=cou=si=nage 14
en=ra=ci=né=dans=le=la=by=rin=the=des=âges 12
en=tre=son=rhaï=do=gon=tou=a=reg=et=peulh 11
de=les=poir=dune=nou=vel=leau=ro=re=en=co=re=veule 13
de=nou=veau=taɣel=must=bleus=cha=peaux=et=bon=nets 11
sem=mêle=ront=aux=melh=fa=noirs=et=bou=bous=co=lo=rés 13
la=fé=mi=nine=com=pli=ci=té=peuh=leet=so=nin=ké 13
é=merge=ra=re=vi=go=rée=du=ne=paix=tron=quée 12
a=fin=que=se=ré=u=nis=sent=de=plus=belle 11
lèvres=pi=lées=et=ci=ca=tri=ces=tem=po=rel=les 12
que=re=vive=la=cou=tu=me=des=temps=an=ci=ens 12
quen=tre=les=eth=nies=se=res=sou=dent=les=liens 11
oui=nous=nous=vou=lons=cou=pe=cou=pe=a=cé=rés 12
tran=cheurs=de=lia=nes=den=tra=ves=in=vé=té=rés 12
non=pas=ré=si=gnés=mais=fa=rouche=ment=dé=ter=mi=nés 13
à=as=sé=cher=tou=tes=les=hai=nes=ru=mi=nées 12
nous=se=rons=obs=ti=nés=con=ju=ra=teurs=de=sorts 12
pour=bri=ser=de=tous=les=ma=lé=fices=les=res=sorts 12
oui=nous=se=rons=puis=sants=bull=do=zers 9
re=dou=ta=bles=a=vi=ons=de=chas=se=pan=zers 12
es=saim=den=gins=des=truc=teurs=brû=lots 9
pour=per=pé=tuer=lin=fan=ti=ci=de=du=com=plot 12
a=lors=la=dé=li=vrance=de=la=di=gni=té=re=trou=vée 14
ef=face=ra=à=tout=ja=mais=lin=tri=gue=ré=prou=vée 13
ô=mè=re=nour=ri=ci=è=re=pays=plein=dal=lant 12
la=gé=né=reuse=pro=vi=den=ce=com=me=a=vant 12
te=ren=dra=ta=fier=té=et=ta=nobles=se=dan=tan 12
re=dres=se=ra=le=front=de=ton=peu=ple=vaillant 11
et=ex=hibe=ra=ta=gloi=re=res=sus=ci=tée=à=tout=ve=nant 15
ô=ma=li=bien=ai=mé=dé=bar=ras=sé=de=tous=les=ty=rans 15
Phonétique : Renaissance
la lynə a ʒəte syʁ lə dezεʁ ynə nɥi deklipsəvεtɥ də vɑ̃ də sablə də lapɔkalipsə.
sɔ̃ vwalə də dəj a suʁnwazəmɑ̃ tetanize
la pœʁ dy nɔʁ dɑ̃ dε fʁɔ̃tjεʁə balize.
lεz- ɔʁaʒə fuεte lə syd dε tʁwa kajmɑ̃
e syʁ lə dεlta venisjɛ̃ pεzə œ̃ sjεʒə alaʁmɑ̃.
lə tata epʁuve paʁ də kɔtidjɛ̃ debwaʁə
aɡɔnizə a la lizjεʁə dy pεi də livwaʁə
viktimə kɔlateʁalə də tɑ̃pεtəz- etʁɑ̃ʒεʁə
suflɑ̃ dy lwɛ̃tɛ̃ sεptɑ̃tʁjɔ̃ ɑ̃ kɔlεʁə.
e lɑ̃ɡwasə sepεsi, e la suʁdə pœʁ
aʃεvə dɛ̃tʁɔnize sɔ̃ puvwaʁ vɛ̃kœʁ.
kεl demɔ̃z- o desɛ̃ fynεstə
sɑ̃ kə nyl ʒamε nə pʁɔtεstə
e kεl movεz- ɔʁaklə sɔʁti dε tenεbʁə
ɔ̃ py ɛ̃si ɑ̃vəlɔpe dœ̃ mɑ̃to fynεbʁə
la teʁə dy sɔlεj e dε ɡʁɑ̃z- εspasə
kɔ̃tʁe ɡʁatifje dy bɔnœʁ ɑ̃ dedikasə ?
e twa, fʁεlə ʁozo eklo dœ̃ lɔ̃ deliʁə
kə lə-azaʁ modi a fε ateʁiʁ
dɑ̃ lə labiʁɛ̃tə dy mɔ̃də lynεʁə
pjεsə ɑ̃ plyzjœʁz- aktəz- oz- aksɑ̃ də binεʁə
kεl malœʁ ʒuez- a la ʁulεtə afɔle
o ɑ̃fɑ̃ epεʁdy, tɔ̃ pʁi dɑ̃ lœʁ filε ?
sɔ̃bʁə tablo ɛ̃ʒyʁə ʒəte a la fasə
də no eʁo defœ̃ ʒifle də dizɡʁasə
fje ɡeʁjez- o kuʁaʒə ʒamε demɑ̃ti
bʁavə dɑ̃tʁə lε bʁavə ʒamε sumi
ki dy fɔ̃ də lœʁ tɔ̃bəz- ɑ̃sɔmεje
kʁje lœʁ dezεspwaʁ də nεtʁə plys ʁevεje.
ɔ̃bʁə dœ̃ pεi dɔ̃ lε fabylø ʁesi
də kɔ̃kεtəz- ɔ̃ kɔ̃vɛ̃ky bjɛ̃ dɛ̃desi
e ʃaʁme dε tεtə kuʁɔne daʁabi
paʁ lε kaʁavanə dɔʁ setiʁɑ̃ a lɛ̃fini
ε sə laktə final də tutə lεz- apɔʒe
lɑ̃sεɲə fatalə u tutə dεstine ε lɔʒe ?
sə pø til kə lε suvəniʁ dɑ̃fɑ̃sə
sø dε ʒø də la bεllə ɛ̃susjɑ̃sə
kεʁmesə, bal, lɔ̃ɡ ʁɑ̃dɔne
ki fləʁisε dɑ̃ tutə lε kɔ̃tʁe
ε dezεʁte sybitəmɑ̃ fʁatεʁnite e amuʁ
ɑ̃n- ɛ̃teʁɔ̃pɑ̃ də ʃakə ʃozə lə kuʁ ?
koʃəmaʁ swaje dɑ̃ lə neɑ̃ ɑ̃fui !
kə lobə nεsɑ̃tə ʃasə dɔ̃k la nɥi !
kə tu sə kɔ̃n- a kɔ̃plɔte a la pεʁdisjɔ̃
sə ʁəsudə paʁ la fɔʁsə də nɔtʁə ɔpstinasjɔ̃ !
kə sə ki ʁitmə dəpɥi la nɥi dε tɑ̃
ʁəkuvʁə plys fɔʁtə sa viɡœʁ puʁ lɔ̃tɑ̃ !
də la sεvə kyltyʁεllə ʁəvivʁa lə kuzinaʒə
ɑ̃ʁasine dɑ̃ lə labiʁɛ̃tə dεz- aʒə
ɑ̃tʁə sɔ̃ʁaj dɔɡɔ̃ tuaʁεɡ e pəl.
də lεspwaʁ dynə nuvεllə oʁɔʁə ɑ̃kɔʁə vələ
də nuvo, taεlmyst bløs, ʃapoz- e bɔnε
sɑ̃mεləʁɔ̃ o mεlfa nwaʁz- e bubus kɔlɔʁe !
la femininə kɔ̃plisite pølə e sɔnɛ̃ke
emεʁʒəʁa ʁəviɡɔʁe dynə pε tʁɔ̃ke
afɛ̃ kə sə ʁeynise də plys bεllə
lεvʁə- pilez- e sikatʁisə tɑ̃pɔʁεllə !
kə ʁəvivə la kutymə dε tɑ̃z- ɑ̃sjɛ̃
kɑ̃tʁə lεz- εtni sə ʁəsude lε ljɛ̃ !
ui ! nu nu vulɔ̃ kupə kupə aseʁe
tʁɑ̃ʃœʁ də ljanə dɑ̃tʁavəz- ɛ̃veteʁe
nɔ̃ pa ʁeziɲe mε faʁuʃəmɑ̃ detεʁmine
a aseʃe tutə lεz- εnə ʁymine.
nu səʁɔ̃z- ɔpstine kɔ̃ʒyʁatœʁ də sɔʁ
puʁ bʁize də tus lε malefisə lε ʁəsɔʁ.
ui ! nu səʁɔ̃ pɥisɑ̃ byldɔze
ʁədutabləz- avjɔ̃ də ʃasə, pɑ̃ze
esɛ̃ dɑ̃ʒɛ̃ dεstʁyktœʁ, bʁylo
puʁ pεʁpetɥe lɛ̃fɑ̃tisidə dy kɔ̃plo.
alɔʁ la delivʁɑ̃sə də la diɲite ʁətʁuve
efasəʁa a tu ʒamε lɛ̃tʁiɡ ʁepʁuve.
o mεʁə nuʁʁisjεʁə, pεi plɛ̃ dalɑ̃
la ʒeneʁøzə pʁɔvidɑ̃sə kɔmə avɑ̃
tə ʁɑ̃dʁa ta fjεʁte e ta nɔblεsə dɑ̃tɑ̃
ʁədʁesəʁa lə fʁɔ̃ də tɔ̃ pəplə vajɑ̃
e εɡzibəʁa ta ɡlwaʁə ʁesysite a tu vənɑ̃
o mali bjɛ̃ εme debaʁase də tus lε tiʁɑ̃.
Syllabes Phonétique : Renaissance
la=lynəa=ʒə=te=syʁ=lə=de=zεʁ=y=nə=nɥi=de=klip=sə 14vε=tɥ=də=vɑ̃=də=sablə=də=la=pɔ=ka=lip=sə 12
sɔ̃=vwalə=də=dəj=a=suʁ=nwa=zə=mɑ̃=te=ta=ni=ze 13
la=pœʁ=dy=nɔʁ=dɑ̃=dε=fʁɔ̃=tjε=ʁə=ba=li=ze 12
lε=zɔ=ʁaʒə=fu=ε=te=lə=syd=dε=tʁwa=kaj=mɑ̃ 12
e=syʁ=lə=dεl=ta=ve=ni=sjɛ̃=pεzəœ̃=sjε=ʒə=a=laʁ=mɑ̃ 14
lə=ta=ta=e=pʁu=ve=paʁdə=kɔ=ti=djɛ̃=de=bwaʁə 12
a=ɡɔ=nizəa=la=li=zjε=ʁə=dy=pε=i=də=li=vwaʁə 13
vik=timə=kɔ=la=te=ʁalə=də=tɑ̃=pε=tə=ze=tʁɑ̃ʒεʁə 12
su=flɑ̃=dy=lwɛ̃=tɛ̃=sεp=tɑ̃=tʁjɔ̃=ɑ̃=kɔ=lε=ʁə 12
e=lɑ̃=ɡwa=sə=se=pε=si=e=la=suʁ=də=pœʁ 12
a=ʃε=və=dɛ̃=tʁɔ=ni=ze=sɔ̃=pu=vwaʁ=vɛ̃=kœʁ 12
kεl=de=mɔ̃=zo=de=sɛ̃=fy=nεs=tə 9
sɑ̃=kə=nyl=ʒa=mε=nə=pʁɔ=tεs=tə 9
e=kεl=mo=vε=zɔ=ʁa=klə=sɔʁ=ti=dε=te=nεbʁə 12
ɔ̃=py=ɛ̃=si=ɑ̃və=lɔ=pe=dœ̃=mɑ̃=to=fy=nεbʁə 12
la=te=ʁə=dy=sɔ=lεj=e=dε=ɡʁɑ̃=zεs=pa=sə 12
kɔ̃=tʁe=ɡʁa=ti=fje=dy=bɔ=nœʁ=ɑ̃=de=di=kasə 12
e=twa=fʁε=lə=ʁo=zo=e=klo=dœ̃=lɔ̃=de=liʁə 12
kə=lə-a=zaʁ=mo=di=a=fε=a=te=ʁiʁ 11
dɑ̃=lə=la=bi=ʁɛ̃=tə=dy=mɔ̃=də=ly=nεʁ=ə 12
pjεsə=ɑ̃=ply=zjœʁ=zak=tə=zo=zak=sɑ̃=də=bi=nεʁə 12
kεl=ma=lœʁ=ʒu=e=za=la=ʁu=lεtə=a=fɔ=le 12
o=ɑ̃=fɑ̃=e=pεʁ=dy=tɔ̃=pʁi=dɑ̃=lœʁ=fi=lε 12
sɔ̃=bʁə=ta=blo=ɛ̃=ʒy=ʁə=ʒə=te=a=la=fasə 12
də=no=e=ʁo=de=fœ̃=ʒi=fle=də=diz=ɡʁa=sə 12
fje=ɡe=ʁje=zo=ku=ʁa=ʒə=ʒa=mε=de=mɑ̃=ti 12
bʁa=və=dɑ̃=tʁə=lε=bʁa=və=ʒa=mε=su=mi 11
ki=dy=fɔ̃=də=lœʁ=tɔ̃=bə=zɑ̃=sɔ=mε=j=e 12
kʁje=lœʁ=de=zεs=pwaʁ=də=nε=tʁə=plys=ʁe=vε=je 12
ɔ̃=bʁə=dœ̃=pε=i=dɔ̃=lε=fa=by=lø=ʁe=si 12
də=kɔ̃=kε=tə=zɔ̃=kɔ̃=vɛ̃=ky=bjɛ̃=dɛ̃=de=si 12
e=ʃaʁ=me=dε=tε=tə=ku=ʁɔ=ne=da=ʁa=bi 12
paʁ=lε=ka=ʁa=vanə=dɔʁ=se=ti=ʁɑ̃=a=lɛ̃=fi=ni 13
εsə=lak=tə=fi=nal=də=tu=tə=lε=za=pɔ=ʒe 12
lɑ̃=sεɲə=fa=ta=ləu=tu=tə=dεs=ti=ne=ε=lɔ=ʒe 13
sə=pø=til=kə=lε=su=və=niʁ=dɑ̃=fɑ̃=sə 11
sø=dε=ʒø=də=la=bεl=lə=ɛ̃=su=sj=ɑ̃=sə 12
kεʁ=me=sə=bal=lɔ̃ɡ=ʁɑ̃=dɔ=ne 8
ki=flə=ʁi=sε=dɑ̃=tu=tə=lε=kɔ̃=tʁe 10
ε=de=zεʁ=te=sy=bitə=mɑ̃=fʁa=tεʁ=ni=te=e=a=muʁ 14
ɑ̃=nɛ̃=te=ʁɔ̃=pɑ̃=də=ʃa=kə=ʃo=zə=lə=kuʁ 12
ko=ʃə=maʁ=swa=je=dɑ̃=lə=ne=ɑ̃=ɑ̃=fu=i 12
kə=lo=bə=nε=sɑ̃=tə=ʃa=sə=dɔ̃k=la=nɥi 11
kə=tusə=kɔ̃=na=kɔ̃=plɔ=te=a=la=pεʁ=di=s=jɔ̃ 13
səʁə=sudə=paʁ=la=fɔʁsə=də=nɔ=tʁə=ɔp=sti=na=sjɔ̃ 12
kə=sə=ki=ʁit=mə=dəp=ɥi=la=nɥi=dε=tɑ̃ 11
ʁə=ku=vʁə=plys=fɔʁ=tə=sa=vi=ɡœʁ=puʁ=lɔ̃=tɑ̃ 12
də=la=sεvə=kyl=ty=ʁεllə=ʁə=vi=vʁa=lə=ku=zi=naʒə 13
ɑ̃=ʁa=si=ne=dɑ̃=lə=la=bi=ʁɛ̃=tə=dε=zaʒə 12
ɑ̃=tʁə=sɔ̃=ʁaj=dɔ=ɡɔ̃=tu=a=ʁεɡ=e=pəl 11
də=lεs=pwaʁ=dynə=nu=vεlləo=ʁɔ=ʁə=ɑ̃=kɔ=ʁə=və=lə 13
də=nu=vo=ta=εl=myst=bløs=ʃa=po=ze=bɔ=nε 12
sɑ̃=mεlə=ʁɔ̃=o=mεl=fa=nwaʁ=ze=bu=bus=kɔ=lɔ=ʁe 13
la=fe=mi=ninə=kɔ̃=pli=si=te=pø=ləe=sɔ=nɛ̃=ke 13
e=mεʁʒə=ʁa=ʁə=vi=ɡɔ=ʁe=dy=nə=pε=tʁɔ̃=ke 12
a=fɛ̃=kə=sə=ʁe=y=ni=se=də=plys=bεl=lə 12
lεvʁə=pi=le=ze=si=ka=tʁi=sə=tɑ̃=pɔ=ʁεl=lə 12
kə=ʁə=vivə=la=ku=ty=mə=dε=tɑ̃=zɑ̃=sj=ɛ̃ 12
kɑ̃=tʁə=lε=zεt=nis=ə=ʁə=su=de=lε=lj=ɛ̃ 12
u=i=nu=nu=vu=lɔ̃=kupə=ku=pə=a=se=ʁe 12
tʁɑ̃=ʃœʁ=də=lja=nə=dɑ̃=tʁa=və=zɛ̃=ve=te=ʁe 12
nɔ̃=pa=ʁe=zi=ɲe=mε=fa=ʁuʃə=mɑ̃=de=tεʁ=mi=ne 13
a=a=se=ʃe=tu=tə=lε=zε=nə=ʁy=mi=ne 12
nu=sə=ʁɔ̃=zɔp=sti=ne=kɔ̃=ʒy=ʁa=tœʁ=də=sɔʁ 12
puʁ=bʁi=ze=də=tus=lε=ma=le=fisə=lε=ʁə=sɔʁ 12
u=i=nu=sə=ʁɔ̃=pɥi=sɑ̃=byl=dɔ=ze 10
ʁə=du=ta=blə=za=vj=ɔ̃=də=ʃa=sə=pɑ̃=ze 12
e=sɛ̃=dɑ̃=ʒɛ̃=dεs=tʁyk=tœ=ʁə=bʁy=lo 10
puʁ=pεʁ=pet=ɥe=lɛ̃=fɑ̃=ti=si=də=dy=kɔ̃=plo 12
a=lɔʁ=la=de=li=vʁɑ̃sə=də=la=di=ɲi=te=ʁə=tʁu=ve 14
e=fasə=ʁa=a=tu=ʒa=mε=lɛ̃=tʁiɡ=ʁe=pʁu=ve 12
o=mε=ʁə=nuʁ=ʁi=sjε=ʁə=pε=i=plɛ̃=da=lɑ̃ 12
la=ʒe=ne=ʁøzə=pʁɔ=vi=dɑ̃=sə=kɔ=mə=a=vɑ̃ 12
tə=ʁɑ̃=dʁa=ta=fjεʁ=te=e=ta=nɔ=blεsə=dɑ̃=tɑ̃ 12
ʁə=dʁe=sə=ʁa=lə=fʁɔ̃=də=tɔ̃=pə=plə=va=jɑ̃ 12
e=εɡ=zibə=ʁa=ta=ɡlwa=ʁə=ʁe=sy=si=te=a=tu=və=nɑ̃ 15
o=ma=li=bjɛ̃=ε=me=de=ba=ʁase=də=tus=lε=ti=ʁɑ̃ 14
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
09/05/2016 14:25Souleyjpb
A Stellastp et Edwina, avec toute ma gratitude pour votre bienveillante appréciation.
Poème Regard
Du 21/04/2016 14:27
L'écrit contient 558 mots qui sont répartis dans 13 strophes. Toutes les strophes sont composés de 6 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.