Poème:Ceux-Là

Ils disent trop subir
Ils disent trop souffrir
Qu’il n’y a rien de rien,
Que le vide et rien
Que jours vains
Que douleurs
Que pleurs
Que gémissements
Que soupirs
Complètement fauchés
Ceux-là appellent la faucheuse
Et cherchent vite à partir
Quel grand malheur
Que d’avoir grand froid au cœur
Que de n’être étreint
Par aucune chaleur !
Quel grand bonheur
Que de pouvoir à temps les apercevoir
Que d’accourir à eux
Que d’essuyer leurs yeux
Que de les serrer dans les bras
Que de les embrasser très fortement,
Très humainement, chaleureusement
Comme de vrais frères et sœurs
Comme de vrais fils et mères
Comme de vrais filles et pères
Comme des amis, comme des humains tout simplement
Quel grand bonheur que de pouvoir chasser
Tous les méchants moustiques
Qui les dérangent qui les piquent
En leur tendant la main et l’oreille
En leur offrant un sourire
Et des mots tendres sympathiques,
C’est souvent de cela qu’ils ont besoin
C’est-à-dire de rien
D’un rien qui ne coûte rien
Mais, un grand rien qui fait beaucoup de bien ! Afficher la suite

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