Poème:Effroi De L’acte

Au chant de la fée
Je me réveille encore pétrifiée
D’un reste qui neveut s’effacer ;
D’une longue journée remplie d’époées.

Je le sais il faudrat me remettre
De l’acte meurtrier coupable d’être
L’assassin de ses rêves et espoirs
Ainsi s’en est-elle allé au pays des mirroirs
Où se trouvent tous ces reflets d’âmes oubliées
Un jour ou l’autre effacées
De l’existence toujours en trence
De ma chaire absorbée par leur danse.

Encore et toujours réalisé,
L’acte reste mon cauchemard du soir
A jamais ancré en mon être je le cris
Q’il faut le faire partir d’ici
De cette forêt aux rêves évanouis ;
De ce corps vert d’été pour toujours épris
D’une flamme envoûtante et or
Que l’on aime a garder comme un trésor.

Au geste tendre et de douceur d’une fleur
On fit disparaître un instant
Le temps d’un éphémère bonheur
Le tueur que l’on redoutait tant.