Poème:Vive Le Qui-Ivre

Attention je suis ivre, mes mots bousculent
Bienvenue dans mon livre, mes lettres font tentacules
Bourré comme un condé
Igné comme un soleil, je te réveille de bon matin
Enléve la Laideur du crépuscule
Içi pour redresser les scolioses
Rentrez des bides
Mon prenom c’est David, j’agis lentement comme la mychose
J’ronge la coquille comme une éponge d’acide
Gorgé de sucs gastriques… j’crache des hics
Redonne aux anciens la trique sans pharmaceutiques
Avec mon stick… j’redonne
Aux jeunes du mord en attendant leur mort
Plutôt crever que de mourrir
J’ai la force de vivre
Rien ne me fait courrir
Mais j’ai toujours soif de l’or
Pour l’assouvir je trempe ma plume dans de l’hydroponique
Et je claque mes rimes, j’tire les rénes dans les haies de l’hyppodrome
Je bois comme un homme, boite comme un cheval noir avec au cul des flammes de flingues
Accroches-toi a mon crin brûlant
Les indiens… m’entendent sur la voie férrée comme un violon dingue
Un tsunami de J. B a grande vitesse traverse la digue, innondation neuronale qui te noie comme une éjac nasale
C’est du dark inside, du poison qui fait du mâle un mal
Bien bonhomme, bien viril, j’grince comme du vynil
Tu veux du saphir, attend j’expire
Espiégle, c’est pas blanc… c’est seigle
Les keufs m’espionnent comme un stagiaire
Je traque les liévres, je plane comme un aigle
C’est chaud dans ma serre
Et j’pince tes lévres

J’ai laché le stress, détendu du boxer avec une grosse envie d" plaire
J’accuse un délit de faciés, un délit de fuite sous mon regard de fer
J’veux me désalterer aprés avoir fait des altéres
Cours sur les cateners, pendant que je poursuis les funambules sur du cuivres
T. G. V. .
Téquila
Gin
VodKa
Pour t’applatir rien de mieux qu’un vrai cercueil
Je suis un vampire et j’te cueille à la tombée de la nuit comme un fruit
Mûrit tout juste tombé du nid
J’ai deux alibis. . esquive les collets et disparais comme un colibri
Je te laisse dans ton dégueuli, pisser dans ton lit
Créve, ça fera fleurir les pissenlits
Je suis ivre, ma verve vire au rouge
L’Ethylotest n’est pas un feu tricolore
Pourtant je vois encore
De l’artifice, fais gaffe fils
Aux bandes piétonnes, là ou les pneus glissent
Faut rester sur le qui-vive