Poème:La Mort D’un Proche

Je sens l’obscurité me gagnée,
Ton visage enfantin disparaît,
Tout à coup,
Le ciel est voilé,
Mon insouciance réapparaît,
Je me laisse emporté
Au son de ta voix éloignée.

Le monde faiblit,
Je ne vit plus,
La mort m’a pris,
Je sens mes douleurs disparaître,
Ma vie est résolue,
Je ne pourrais renaître.

Mais soudain,
J’entends ta voix,
Tu me dit de ne pas te laisser,
De ne pas te quitter,
Mais pourquoi je resterai
Dans ce monde si laid ?

Et tu me dit
M’avoir aimait
Et de continuer à aimer.
Je suis heureux, tu aimes,
Tu pourra reprendre ta vie
Sans penser à moi
Et à quelqu’un tu resourira
Pendant que moi
Je chanterai la musique de la vie.

Mais comme pour arrêter
Mes pensées enchevêtrées,
Tu commence à pleurer
En me suppliant de rester.
Tu déclares aimer
Et si je meurs,
Tu n’aimeras plus jamais.

Je ne comprend pas tes paroles,
Que cela veut-il dire ?
Je suis si épuisé,
Je dois me reposer.
Mais encore une fois,
Tu me demande de ne pas t’abandonner
Et tu crie au monde entier
Que tu n’a jamais cessé de m’aimer.

Alors je t’écoute,
Je suis tes paroles
En me rattachant à elles
Pour me créer un passage
Vers le chemin de la vie.
Et tu t’effondre sur moi
En pleurant comme jamais
Et en pensant te suicider.

Tu prends un couteau
Et tu le tien devant ton ventre
En espérant me retrouver
De l’autre coté.

Je me relève en souriant,
En pensant à toutes les fois
Où tu ma appris en pensant
Que tu espérais que parfois
Je comprendrai que tu m’aimais.

Je te cherche du regard
Et te découvre à l’écart,
Affalé sur le sol,
Ton corps pantelant,
Ton visage ruisselant
Des larmes coulant au sol.

Je me précipite
Avec un étrange sentiment
À la suite
Du malheur en coup de vent.

Je m’agenouille auprès de toi
En retirant le couteau de toi
Et en te demandant pourquoi ?
Tu me réponds que tu me croyais
Perdue à tout jamais
Et que la vie sans moi
Ne serait plus ce quel est.

Tu me demandes si je t’aime
Et je te réponds que je n’ai fait que ça,
Tu me demandes de ne pas pleurer
Et je te réponds que je ne pourrais pas,
Tu me demande de rester en vie
Et je te réponds comment faire ça,
Tu me demande de sourire
Et je te réponds que je n’y arriverai pas,
Tu me dis qu’on se retrouvera
Mais je ne te crois pas.
Tu me dit que tu m’aime
Et tu t’en vas en me regardant
Tandis que j’ai peine
À commencer mon sourire.
Tu t’en vas désormais
Et je crie comme jamais
Que je n’arrêterais de t’aimer !

Je continue ma vie
En espérant te retrouver
Et je pris pour qu’un ami
En voulant m’aider
Écourte ma vie
Pour aller te retrouver.

Tu ma demandé
Avant de mourir
De refaire ma vie
Et de donner à quelqu’un
Mon amour si grand.
Et je te fais parvenir
Cette parole qui grandit
Et qui dit que je ne sais pas
Si j’en saurais capable.