Poème:La Nasse
Le Poème
La transparence ondoie
Le silence s’invite
S’assied sur le seuil lisse
D’une mémoire oubliée
C’est le ventre du temps
Qui ronronne tout bas
Dans l’espace où s’endort
L’étroite liberté
J’ai ruiné l’espérance
Dans le fond de la nasse
Une étoile pâlotte
Me demande : « Qui es- tu ? »
11/05/2015
Le silence s’invite
S’assied sur le seuil lisse
D’une mémoire oubliée
C’est le ventre du temps
Qui ronronne tout bas
Dans l’espace où s’endort
L’étroite liberté
J’ai ruiné l’espérance
Dans le fond de la nasse
Une étoile pâlotte
Me demande : « Qui es- tu ? »
11/05/2015
Poète Anne-Pascale Didier
Anne-Pascale Didier a publié sur le site 52 écrits. Anne-Pascale Didier est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Anne-Pascale DidierSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: La Nasse
la=trans=paren=ce=on=doie 6le=si=len=ce=sin=vite 6
sas=sied=sur=le=seuil=lisse 6
dune=mé=moi=reou=bli=ée 6
cest=le=ven=tre=du=temps 6
qui=ron=ron=ne=tout=bas 6
dans=les=pace=où=sen=dort 6
lé=troi=te=li=ber=té 6
jai=rui=né=les=pé=rance 6
dans=le=fond=de=la=nasse 6
une=é=toi=le=pâ=lotte 6
me=de=mande=qui=es=tu 6
onze=s=la=sh=zé=ro=cinq=s=la=sh=deux=mille=quinze 13
Phonétique : La Nasse
la tʁɑ̃spaʁɑ̃sə ɔ̃dwalə silɑ̃sə sɛ̃vitə
sasjε syʁ lə səj lisə
dynə memwaʁə ublje
sε lə vɑ̃tʁə dy tɑ̃
ki ʁɔ̃ʁɔnə tu ba
dɑ̃ lεspasə u sɑ̃dɔʁ
letʁwatə libεʁte
ʒε ʁɥine lεspeʁɑ̃sə
dɑ̃ lə fɔ̃ də la nasə
ynə etwalə palɔtə
mə dəmɑ̃də : « ki ε ty ? »
ɔ̃zə slaʃ zeʁo sɛ̃k slaʃ dø milə kɛ̃zə
Syllabes Phonétique : La Nasse
la=tʁɑ̃s=pa=ʁɑ̃sə=ɔ̃=dwa 6lə=si=lɑ̃=sə=sɛ̃=vitə 6
sa=sjε=syʁ=lə=səj=lisə 6
dynə=me=mwa=ʁə=u=blje 6
sε=lə=vɑ̃=tʁə=dy=tɑ̃ 6
ki=ʁɔ̃=ʁɔ=nə=tu=ba 6
dɑ̃=lεs=pasə=u=sɑ̃=dɔʁ 6
le=tʁwa=tə=li=bεʁ=te 6
ʒε=ʁɥi=ne=lεs=pe=ʁɑ̃sə 6
dɑ̃=lə=fɔ̃=də=la=nasə 6
ynə=e=twa=lə=pa=lɔtə 6
mə=də=mɑ̃də=ki=ε=ty 6
ɔ̃zə=slaʃ=ze=ʁo=sɛ̃k=slaʃ=dø=mi=lə=kɛ̃zə 10
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

12/05/2015 09:40Delideal
... On en est tous là... On finit dans une nasse, et la liberté étroite, que l’on a cru choisir, nous lie et nous emprisonne... Et cette liberté, dans quelle mesure peut-on la choisir? J’aime ce style de texte simple et percutant.
William Blake disait : les seules nourritures salubres sont celles que ne prend ni nasse ni trébuchet... Finalement, l’homme fait de lui-même une nourriture pas si salubre. Car il est vrai que celui qui n’est pris dans la nasse de la toile d’araignée sociale, un trébuchet, ou un couperet le bloque en son élan. Petite vie de termite, qui n’existe que dans les murs que le monde s’est creusé.
Poème - Sans Thème -
Du 12/05/2015 09:32
L'écrit contient 58 mots qui sont répartis dans 2 strophes.