Univers de poésie d'un auteur

Antonwhat @antonwhat

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Poete : Antonwhat

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Présentation de l'auteur / poète

L’écriture de mon premier texte fut un exutoire. Après une journée de cours à sentir monter une colère contre la vision macabre qu’offrait l’avenir, j’entrepris le désamorçage muni d’un stylo et d’une page blanche qui ne le resta pas longtemps…
« Je vomis mes tripes au petit déjeuner, erreur de jeunesse, je n’ai plus de café. Avec délicatesse, je m’étale sur le canapé, il faut bien se reposer pour rentrer dans la vie active. Celle qui captive toutes tes intentions, celle qui nuit à la raison… «
Extrait de "Je reste au lit"
Quelques années et un cahier parsemé de mots griffonnés plus tard, j’appris la guitare, instrument qui m’a permis de mettre en musique les textes et provoqua l’apparition des chansons.
Assis au bord de l’eau, avec mes trois accords piètrement maîtrisés, l’inspiration vint me chatouiller les lèvres à m’en démanger les doigts.
« C’est un p’tit gars qui s’promène dans l’bois, il n’a pas toute sa tête, il n’a pas toute sa tête… Il dit qu’il est d’ici et de là-bas, comme le vent et la tempête, comme le vent et la tempête… »
Extrait de « C’est un p’tit gars »
Ce fut une libération, moi de nature timide, qui avait tendance à rougir en classe lorsqu’on m’interrogeait, à perdre tous mes moyens, j’avais enfin trouvé une façon de m’exprimer et partager mes visions du monde, mes impressions, mes sentiments et autres divagations poétiques…
La vie devint une source d’inspiration, l’amour une muse, la colère fut canalisée, la tristesse acceptée et la mélancolie embrassa la résonance de mélodies nouvelles.
Bercé par la musique, enfant passant des journées accroupi devant la chaîne hi-fi des parents à éplucher leur discographie, je compilais et écoutais autant que faire ce peut mes bandes magnétiques par la grâce de mon baladeur. Je rechignais à aller aux cours de solfège et de piano, puis me réconcilia un peu avec la pratique musicale en optant pour le saxo ! Le chant m’attirait déjà, haut comme 3 pommes, quand nous allions avec ma sœur participer à la chorale qui animait les messes du dimanche. J’en conserva le plaisir de chanter le casque sur les oreilles, à apprendre les textes de mes groupes préférés du moment tels que Les VRP, Lofofora, Java, Tryo, La Rue Kétanou, Renaud, Brassens, Les Ogres de Barback, Massilia Sound System, Les Wriggles, Gainsbourg …
Ces heures d’écoute ont laissé des traces ! J’en porte les stigmates dans mes écritures, m’efforçant de faire passer des messages, en prenant position sur des problèmes de société comme la pollution, l’individualisme, la compétition, la bêtise humaine… en proposant également des solutions, prônant l’amour, armé d’humour et de sincérité.
« Ça chauffe, ça chauffe, ça chauffe, un peu partout sur la planète. Ça chauffe, ça chauffe, ça chauffe et pourtant les hommes s’entêtent. Et quand il n’y aura plus rien, faut dire qu’’on récolte ce qu’on sème, peut-être qu’un gars aura l’idée, et bien on a qu’à planter des OGM. Et quand il n’y aura plus rien, que toutes les rivières seront asséchées, peut-être qu’un gars aura l’idée, on a qu’à pomper, pomper, pomper ! »
Extrait de « Ça chauffe »
L’eau, quand on la laisse tranquille, coule sous les ponts, suivant son cours, les lignes s’alignent, le style s’affine, la verve se forge…
Après deux années à composer, chanter et m’exercer à la guitare, j’osais une présentation public dans un bar du coin, avec une machine à boucle et ma guitare. J’entrai dans un univers nouveau, jouer devant l’inconnu, capter les réactions et répondre à leur écoute, je pris un sacré pied !
« Tel un poisson volant je tombe en défaillance, je failli à ma tâche, je succombe. Je ne suis pas apte à la haute voltige, je ne suis qu’un oiseau en proie au vertige. A défaut d’être une buse, j’ai plus l’air gallinacé, fier comme un coq de chanter les pattes bien ancrées, dans une mare de crottes offerte par une bande de compères déplumés. Que rapporte la victoire ? Un hasardeux bouquet de gloire et de pouvoir, sans odeur, surmonté d’une simple étiquette, sur laquelle est inscrite la peur de l’échec… Moi je préfère perdre que de gagner, c’est bien moins risqué ! «
Extrait de « Réussir à échouer »
Il y eu la découverte du groupe, le plaisir et l’énergie de jouer avec d’autres, grâce aux années saxophone, je participa à un groupe de funk déjanté, à la poursuite de l’aventure scénique.
J’intégrai parallèlement un ensemble de musique traditionnelle. L’esprit des bals m’avait fait de l’œil durant une fête de la Saint Jean, à admirer toutes ces personnes, tout sourire, de tout âge et catégorie social, qui connaissaient ou apprenaient les pas de tant de danses. Plongeant dans ce vaste répertoire, comme perdu au milieu d’un océan, je m’agrippa aux chansons, forcément, entre trouvères et pastourelles, légendes et gaillardises, les richesses mélodiques, rythmiques, m’emportèrent vers des mondes inconnus, riches, tendres, cruels et bien plus à la fois…
« Belle de jour voilà la nuit, la Lune pleine éclaircit, le chemin pour joindre nos cœurs, je marche encore et encore.
Belle de nuit voilà le jour, le Soleil enflamme mon parcours, il me conduit jusqu’à ton cœur, je marche encore et encore.
Les nuages menacent et grondent, mon corps est pris en tempête, mon âme poursuit sa quête. »
Extrait de « Le jour et la nuit »
Aujourd’hui enrichi d’un vaste répertoire, d’expériences de groupes et de quelques petites scènes foulées par-ci par-là, je continue à dépenser mon temps libre à l’exercice de la musique, dans le but ultime de partager ces parties de moi, qui je l’espère, feront échos dans quelques oreilles, autres que les miennes.
Le chemin de la musique est infini, celui des mots absolu.
« Marche un peu plus loin chaque jour, danse jusqu’à ce que tu es fait le tour, le monde n’est pas si vaste que ça, au détour d’une rue, il nous appartiendra. »
Extrait de « Marche »
Contact : antoine-de-cieberry@hotmail.com
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