Poème:Victime D’une Illusion 1/3 [Thème : Psychosexuel]

Je suis les. .
Désirs qui parcourt leurs envies
La peau rassurante de frissons contre,
Leurs peaux si tendres qui me sourient.
Mon aiguille arrachant l’heure de leur montres.
Je suis les. .
Arômes qui acquièrent leurs confiances.
La lubricité brulante qui les menottes,
Aux délicats jeux sexuels à outrance.
Sous ma sensualité, deviennent dévotes.
Je suis les. .
Regards qui sur moi s’opposent.
La tentation qui en elles prend vie,
Par l’avidité d’obscure osmose.
Mon réel extirpant l’iris de leurs nids.

Je suis les. .
Formes sculptées qui appellent la folie.
Leurs peaux hésitantes qui me subissent,
En caresses excitantes, elles me supplient,
Que l’âme exaltante, de moi, s’évanouissent.

Je suis les. .
Gestes qui domptent leurs attirances.
Ceux qui les lient sur leurs derniers voyages,
Parsemés de subtiles épines en abondance,
Jusqu’à embellir les sourires sur leurs visages.

Les, je suis. .
Le temps que je substitue à leurs possessions.
Me délectant du plaisir de leurs cris stimulants,
Mon érection psychique face à leurs pros peaux scissions.
Je glisse sur ma langue leurs lambeaux transcendants.

Les, je suis. .
Le parfum qui entame leurs esprits souillés de pulsions.
Ces effluves de sang qui circulent sur leurs voluptés
Que je sens battre en moi, quand accélèrent leurs pulsations,
Et souhaite sentir battre en elles à chaque soupirs torturés.

Les, je suis. .
L’œil sournois qui viole leurs intimes convictions,
Genèse de préliminaires morcelés de saveurs,
Unissant leurs torrides chaleurs et la défloraison,
De leurs yeux perfides, transpercés de frayeurs.

Les, je suis. .
Le corps indompté qui les paralyse brutalement,
Subtilisant d’une lame masturbatoire frénétique,
Les draps de porcelaine pour la poupée d’argent,
Qui aura le même honneur de pureté magnifique.

Les, je suis. .
L’attitude insoumise du mal épris d’égocentrisme,
Imposant mes fantasmes d’un acte érotique sanglant,
D’une femme dans une autre, cousue d’épines en prismes,
De barbelés en mors, pour un orgasme souriant.

Les, je suis. .
L’emprise animal au regard troublant de perversion,
Introduisant phalliquement, un con à vif enlacé,
Par la précédente obscène succulente en décomposition,
Je béni de mon essence des corps nus de péchés.

Je suis les. .
Illusions qui appâtent leurs luxures.
Pénétrant leurs chairs dépourvues de robe,
Entravées de mes roses comme vêture,
Elles sont les victimes de ce qu’elles pensaient probe.

Je suis laid.
GF