Poème:Couvrons Nous Les Yeux

Je me souviens du ciel brûlant d’été,
Comme sa lumière embrasse mes yeux,
Comme sa chaleur vient me faire rêver,
C’est à jamais en moi, un être venu des cieux.
Je me souviens que ton regard vague à l’âme,
M’envoyant le reflet de constellations sublimes,
D’une intensité telle, qu’il m’enflamme,
Au plus profond de mon cœur victime.
Je me souviens que ton soleil sait me brûler,
Par des éclats de braises argentés et pures,
La nuit, il garde son charme de lune bleutée,
Rayonne encore pour m’éclairer d’un souffle sur.

Cette nuit, couvre-moi les yeux,
Ne me laisse pas voir ta lumière,
Rappelle moi que nous sommes tous les deux,
Je m’abandonne à la nuit et tes douces mains lunaires.

Je me souviens de la pluie enchantée,
Comme la lumière aime venir l’embrasser,
Comme la chaleur vient l’évaporer,
Une part de moi s’élève pour venir t’aimer.
Je me souviens de ce que je goutte,
Me faisant avancer sans voiles,
Sur une rivière qui sans aucun doutes,
Est recouverte de poussières d’étoiles.
Je me souviens que ma pluie te caresse,
Par des ruissellements ardent et langoureux,
Passant la nuit, embellit par la lune, mon ivresse,
Déposant un doux voile sur ta silhouette bleue.

Cette nuit, couvre-toi les yeux,
Ne te laisse pas voir ma lumière,
Rappelle toi que nous sommes tous les deux,
Abandonne toi à la nuit, laisse naviguer ma lumière.

GF