Poème:Le Geisha

Elle danse dans les contrés asiatiques,
Visage fin, les yeux ouverts d’un tiré atypique,
Ses grands bras mince, dans de parfaites courbent,
Dessine une œuvre qui la rend nue et la couvre…

Comme elle, je fais des courbes
Alanguissant les mots,
J’écris à tue tête,
Des colliers de maux,
Souillés mais pas de bourbe,
Je suis un Geisha,
Qui se vend pour du vent,
Je suis un Geisha,
Ma vie est un casse tête,
Un casse tête chinois,
Je versifie d’être…

Elle danse et met en avant son corps,
Sous les courbes d’un Kimono,
Elle sait les défaits, les accords,
Et ne trahis jamais son mot…

Comme elle, je m’habille,
D’une encre d’un bleu d’eau,
J’écris fort, murmure
D’un souhait qui ne vaut
Pas autre chose qu’une bille,
Je suis un Geisha,
Qui se vend pour du vent,
Je suis un Geisha,
Ma vie est une ceinture
Ceinture chaste et moi,
Je poétise de toi…

Elle danse au sein de l’Okia,
Cercle d’œuvre qui se déchirent,
Mad’moiselle-san et pourquoi pas
Vendre l’objet de tout désire ?

Comme elle, je m’enrhume,
Au premier souffle de plume,
Je marque mon corps
Scarification des dunes
Le sang qui en saigne m’exhume,
Je suis un Geisha,
Qui se vend pour du vent,
Je suis un Geisha,
Ma vie n’est pas de l’or
De l’or, et puis pourquoi ?
Je m’écris sur toi…

Elle danse pour que son lys blanc,
Coule pour un peu plus d’argent,
Elle s’offre a celui qui veut bien,
Pour gonfler ses mots payer ses liens…

Comme elle je m’essoufle
Quand je perds la virginité,
Je m’happe aux strophes
Dix vers pour parler l’été,
Et des centaines d’hivers m’engouffrent,
Je suis un Geisha,
Qui se vend pour du vent,
Je suis un Geisha,
Ma vie en smirnoff
Eau de vie, parfois
Je rime rien deux toi…

Comme elle je danse une danse folle,
Comme elle je fais tout pour qu’elle soit belle,
Comme elle si je suis un Geisha, ça n’est pas par plaisir,
Mais parce qu’on à pas eut le choix.