Poème:Les Deux Clefs

Je suis entré il y as quelques jours,
Dans l’inquiétant palais que nous fûment un jour,
Je n’avais jamais vraiment compris,
L’incendie qui n’avais brûlé que les clefs du logis…

Ma douleur était grande a visiter les lieux,
J’avais pris la porte dérobée, la porte de derrière,
J’étais roi clandestin alors que j’avais posé les pierres,
De ce lieu grand comme tout mes cieux…

Les tentures étaient rouges d’un sang coagulé,
L’odeur pourtant criait qu’ici on as aimé,
Les tours étaient brisées, mais tu n’y étais pas,
Le palais était vide de l’écho de mes pas…

Dans la salle de bal, aux neiges verdoyantes,
Etait posé dans l’ombre un tout petit miroir,
A l’étrange reflet tout de blanc et de noir,
D’une lettre aux vérités plus que séduisantes…

« Notre amour était combustible, et j’en aurais brûlé,
Tu sais, l’amour quand il naît il n’est pas fait pour tuer,
En ça l’amour est mort car nous somment un été,
Incendiant tout, alors j’ai brûlé nos clefs… »

Ajoutés a cela, il y avait une clef familière,
Je la reconnue tout de suite, ça faisait si longtemps,
Il l’avais juste gardée là, son idée était clair,
J’étais libre a présent, ça faisait si longtemps,

J’ai réouvert mon cœur, grâce a ces quelques mots,
Il avait bien raison, quand il nous a détruit,
L’enfant avait raison et je lui dit merci,
J’ai réouvert mon cœur, il est net de maux…

J’ai retrouvé ma vie, j’ai retrouvé mon cœur,
Et je me sent léger, léger de cet amour,
Qui m’as enfin quitté, grâce a cette fleur,
Que m’as fait un enfant, que j’aiderais toujours…