Poème:Dame Solitude.

Pardonne mes sautes d’humeur,
Je sais pas si j’en vaut la peine,
Et je sais que parfois tu m’haine,
Mais je prie que rien ne meurs.

Pardonne mes souvenirs,
Mes coups de blues et mes haines,
Je sais trop bien ce que peu faire la peine,
Je ne mérite pas que tu souffre…

Pardonne aussi mes doutes,
Et mes envies d « je t’aime »,
J’aimerais me jeter sur ta route,
Et qu’a jamais tu m’aime…

J’suis pas solide sans ta voix,
Comme un pantin sans maître,
Je veux etre ta marionette,
Et monte moi ma voie…

J’aimerais que tu m’assure,
Que tu m’aime, tu le jure,
Peut etre pas pour toujours,
Peut etre pour quelques jours,

Mais je suis comme un pentin de bois,
J’avance face au mur et seul toi tu le vois,
Et tu ne le dis pas…

Je ne sais pas si comme moi,
Tu est si mal parfois que pendant des heures tu t’enferme,
Tu vomi et tu cris,
Et pleur et tu t’ésheure,
Tu tu baigne dans ta sueur,
Dans ta mélancolie…

Je n’sais pas si t’entand,
Ce grand froid insoucient,
Qui te penetre et ronge,
Comme la rouille au fer,
Ton corps se fait amère,
Et tes larmes ne s’épongent,
Et tu en est conscient,
Et personne ne t’entand…

Et si tu les connais,
Ces démons et ces doutes,
Alors tu dois savoir,
La Grande que je redoute,
Celle qui n’fais que grandir,
Et qui parfois réduit,
Sa taille à un désir,
Et parfois à un froid,
Tu connais la succube,
La Belle Solitude…

Pardonne ma pâleur,
Et mon extreme passion,
Qui parait platonique,
Mais qui est volcanique,

Pardonne moi tout ça,
Et n’ai pas peur de moi,
Je ne suis pas capable,
D’aimer deux âme d’un coup,

Ni d’aimer sur la roue.