Poème:O Toi Qui Hantes Mes Rêves

A toi qui hantes mes rêves,

Ô toi qui hante mes rêves ! Pourquoi tant de tourments ?
Là haut Dieu veille et les anges couleur de rhum me visite en mirage…
Pourquoi poser des questions qui font mal et ne pas simplement apprécier la douceur du moment ?
Tu parles de romantisme mais tu n’aime que le déchirement de la tragédie.
Cent fois ton sourire lumineux m’a ébloui tant les ténèbres autour étaient grandes.
Mais mille fois tu a pleuré la tête posée sur mon épaule.
Et cent fois mille fois sur l’épaule d’un autre.
Tu es un monde a toi seule…
Le temps chez toi est déréglé et la nuit survient au milieu du jour ton peuple est fait de l’eau et du sel de tes larmes.
Parfois des statues d’ivoires miroitent inssaisissables dans un rayon de soleil qui déjà s’éteint.
Le plus beau coucher de soleil que j’ai jamais vu…
Et les yeux brûlés de cette vision je ne peux que t’aimer car l’homme qui voit ne voit pas l’amour mais l’homme aveugle le rejoint au quartier des invalides. .
Dans cette ville déjà morte trône au centre un cimetière de rancunes. .
Le soleil noir jetant sa lumière blafarde que l’aube d’une fleur d’amertume,
Dans un jardin ou rien ne bouge que le vent furetant entre les herbes folles de jalousie.
Qui peut dire qu’il n’a jamais aimé ?
Je peux dire que je n’ai jamais tant aimé. .
Et peut être dans quelques années j’aimerais encore plus. .
Si seulement c’était toi…
La mort est mille fois plus douce que la souffrance mais toi, mue dans tes sentiments masochistes tu continues d’espérer qu’un jour il t’aimera et moi… moi qui n’aime que toi. . tu m’oublie déjà. .
La nature féminine est un bien grand mystère…
C’est dans la nature des romantiques de les trouver fascinantes dans cette illusion de leur personne…
Mais tout n’est qu’hypocrisie chez la femme et la sincérité tant habituée à nager dans le mensonges n’apparait que comme un simple instant de lucidité dans un esprit tourmenté…
Certains penseront que je suis un sexiste introverti venu assouvir sa soiffe de vengeance des femmes sur un royaume virtuel ou tout m’est possible…
Mais je ne dénigres pas les femmes… leur principale qualité étant tout de même que tant affligé de défault elles puissent encore saisr l’homme au piège de la passion et le rendre fou d’amour…
Non je ne dénigre pas les femmes mais je souffre d’être parmi ses hommes qui un soir n’ont dormi que pour rêver d’elle…
Elle si simple et si compliquée, si pure et si malsaine si parfaite dans l’imperfection si généreusement égoiste si moche de tant de beauté…
Personne n’explique l’amour mais chacun trouve en l’autre le moyen d’exprimer sa rancœur quand leur cœur arraché, palpite dans leur ame déchirée de remords.
Ôtoi !
Ton nom n’est il pas un délice sur la langue ?
Un doux parfum au palais ?
Une mélodie haute et claire dans l’air tremblant de ton rire cristallin ?
Tes yeux ne sont-ils pas deux saphirs embrasés où se perdre est un douloureux délice ?
Ta peau n’est elle pas si miroitante qu’on te croirait habillé de soie nue ?
Tes cheveux ne sont ils pas ce foulard trainant qui attire tant de regards pars tant de couleurs fauves ?
Si tout ca ce n’est pas toi alors je me suis en effet trompé.
La gravité est le bonheur des imbéciles. .
Et je suis triste d’être grave en une heure si joueyuse puisqu’enfin l’amour qui ma déçu vas vers son amant chéri. .
L’homme de qui j’ai appris dans ma rivale jalousie à me moquer et a déchirer la moindre esquisse de penser.
Lui que je hais et admire pour la même raison d’avoir su te charmer. .
Lui qui tient une place que je saurais prendre qu’en faveur d’un miracle
Et qui dans le fond de mes cauchemards me tente de meurtre et de folies mais qui dans la sombre clarté de mes jours éclaire ma lanterne a la faveur de la nuit…
Tu n’es pas faite pour moi voila ce que j’ai appris…
Mais dans une plus grande conviction encore que celle ci. .
Je finirai bien pars valoir ton amour et alors le monde m’appartiendra…

A moi seul et à toi vivante.