Prose:Promenade

Je marche, je n’entends plus que le son de mes propres pas qui résonnent je ne sais trop où. Rien de plus rassurant, mais rien de plus inquiétant, car c’est la preuve indéniable que j’existe. J’essais en vain de trouver un sens a tous ces signes qui me tombe dessus, un cœur de verre délaissé au milieu d’une rue et un chien dans une maison jappant sur moi assis sur une table de cuisine.
Je me rassure en me disant que peut-être toutes ces fourmis qui ne semblent aller nulle par, peut-être que elle aussi veulent perde du poid, peut-être ont-elles besoin de réfléchir en paix elle aussi. Il commence à pleuvoir alors j’en profite, je me console en me disant que ce sont toutes les larmes qu’on a pas oser faire vivre.
Je joue à la philosophe, je me dit qu’un jour il y a deux chemins, que c’est le temps de faire un choix et que si on coupe entre ces deux chemins, pour d’une façon ne rien manquer, c’est là qu’on se perdera, que c’est là qu’on finira par tomber et même hésiter à se relever…
Puis je rentre chez moi… dans ce bordel vivant et je me dis vivement demain pour une autre promenade…