Poème:Torture

Le 08 Août 2006, à 00h32, chez moi.

Marine,

La dernière fois qu’on s’est vu,
Je t’ai entrouvert la gorge, arraché les cheveux, les dents, la langue,
Mais tu n’étais pas morte.

Ensuite, je t’ai arraché les ongles de main, juste après je t’ai coupé les doigts un par un,
Mais tu n’étais toujours pas morte.

Un peu plus bas, je t’ai marqué sur le ventre des signes incompréhensibles, sataniques, j’ai découpé ton nombril, et, accroché avec ta langue, tous les deux font un joli pendantif,
Mais, malgré ton sang coulant à flot, tu n’étais toujours pas morte.

Encore plus bas, je t’ai cousu ce que tu sais, puis, avec un couteau, je t’ai ouvert les cuisses, en petites parties pour ne pas que ton sang coule trop,
Tu étais forte car tu n’étais pas encore morte.

J’ai découpé les contours de tes rotules, sur tes genoux, et les voyants sortir, j’ai esquissé un sourire. En ouvrant les tibias, je suis tombée directement sur l’os, ce qui m’a plu vraiment !
Tu voulais vraiment vivre, et c’était grâce à ça que tu n’étais pas encore morte.

En arrivant sur les pieds, je ne savais pas par quo commencer… Finalement, j’ai pris le Talon d’Achille, que j’ai coupé tout doucement pour ne pas abimer tes jolis pieds, et, arrivée sur les doigts de pieds, ils étais très jolis eux aussi, donc j’ai décidé de les découper avec un couteau à dents. J’ai commencé par ta chair, puis arrivée sur l’os, je prends une scie, ce qui est plus facile,
Et avec tout cela tu n’étais pas morte.

Mais j’avais oublié, il reste tes yeux ! Comme on dit, le meilleur pour la fin. Donc avec un couteau de boucher, j’ai enlevé tes yeux de leur orbitre, et, c’était drôlement bizarre, il y avait un creux !
En t’entendant crier de plus belle, je me suis dit que de te laisser comme ça, sans t’achever, serait un des plus beaux gestes que j’aurais fait en cette soirée d’Halloween !

P. S. : Tu étais très belle, quand tu étais au soleil, le lendemain.

Signer : Une Fan.