Prose:Coup De Griffes

Que de crétins viennent tintinnabuler leur soi-disant science,
Se croyant au-dessus, ils fanfaronnent plutôt leurs jalousies,
Leurs incompréhensions et leurs manques de bienveillance.
Sous couvert de prodiguer des conseils, ils distillent sans pareil,
Leur propre moisissure pour rendre fades et creuses, les fleurs sauvages.
Elles les désespèrent par leur liberté, leur audace, leur anormalité.
N’écoutant que leurs fébriles inquiétudes égotiques de Narcisse blessés.
Ils se posent en grands, et de leurs crasseux perchoirs,
Jaugent et jugent ce qui nait et voudrait vivre là.
Persuadés que leurs visions feront pousser les tiges d’une « bonne » façon,
De celle, surtout, qui leur faciliterait la tâche, de se sentir moins cons.
Peine perdue, car tel le roseau, les sauvageonnes plieront mais jamais ne rompront.
Dans le jardin de l’esprit, avoir sa place est, à tous et à toutes, permis !
Et si les grands coincés étriqués ne l’ont pas compris,
Alors qu’ils aillent piailler leurs verbiages avariés,
Et autres fausses vanités, sur un autre chemin… ce serait gentil !