Poème:Après La Tempête…

Après la tempête
Sous la pluie de l’émotion
Les gouttes évacuèrent les brûlures
Qui enfermaient le couteau du martyrisé
Et de ce fluide pur et sans raison qui ressort de mon âme
Me cachèrent jusqu’au levé du jour, d’une frappante façon
Une vie assez particulière, une vison de son monde différente
Les plumes dans lesquelles j’ai sommeillé n’étaient pas celles d’un oiseau
Mais étaient rouge de sang, vertes de nature, marrons de fiction, froissées
Elles surgissaient de mon dos, je ne comprenais vraiment pas pourquoi une telle chose
Une chose si pure, si exeptionellement inaproprié à ce que je suis, si enthousiasmantes de bonheur
Puis en revenant à mes émotions, je compris que c’était une sorte de renaissance de l’étrange réveil
Et tout doucement, comme une sorte de second éveil, la raison me tua tout à coups, en finit
Ce paysage dont je n’avais fait nul attention me parût encore plus beau quand il disparaissait
J’en criais de fureur, non pourquoi une renaissance aussi courte
Pourquoi une telle injustice, tant de déceptions de revenir
A ce que je suis et resterais indéfiniment intérieurement
Tout s’éffondrait, tout redevenait aussi noir
Les formes redevenaient carré et droite
J’avais juste un besoin de m’évader
Et je revient m’évader dans une réalité
Parmis tant d’autres…
Sous la tempête
Voila la forme physique et morale de l’inspiration
Selon moi
Elle commence, se développe petit à petit
Explose
Lorsqu’on en prend conscience
Et disparaît aussi vite qu’elle est venu
Dans un dégradé fatal