Poème:Regret

Tu m’as perdu à tout jamais, g pâli depuis que je te connais et un sillon s’est creusé prés de mes yeux. Tu ne m’as jamais aimé, c’était un amour égoïste. Personne peut me comprendre, je me sens si seule dans mes songes. Pourquoi personne, je veux dire aucun homme ne m’aime ça me fait si mal, d’être à chaque fois plus seule et plus malheureuse, l’âme dans le vide, la sensation de ne plus être et de n’exister qu’a travers eux. Ils me prennent, m’admirent et me rejettent comme une vulgaire pestiférée, aucun n’a compris que j’étais une artiste au plus profond de moi-même mais qui s’handicape de jour en jour parce que je n’ai plus confiance en moi et que je suis devenu l’ombre de moi-même tel un fantôme d’ennui… Désormais, je vis avec ce douloureux passsé et je n’arrive plus à rire. Sourire me fait mal… Je t’avais tant donné, je pensais pas que c’était interessé de ta part, tu m’écrasais chaque fois plus, critiquant tout ce que j’aimais… Mais je t’ai laissé faire comme une pauvre idiote et femme aimante que j’étais… tes amis se moquaient de moi, la drogue et l’alcool était ton seul refuge, toute ta haine de ce monde et de la maladie de ta mère, tu me le faisait payer par mille petite paroles plus blessantes les unes que les autres… C’est comme un poignard que tu m’enfonçait, coupants, t’étais comme un gourou que je vénérais, je ne dormais plus, j’étais ta proie, ta chair… Mon corps en a gardé des sequelles indélébiles, je t’en veux… Je pensais que tu me protégerai mais tu m’as détruite. Tu n’as eu que de belles paroles envers moi mais mensongères. J’étais ton jouet, ta chose, je n’existais quà travers tes fantasmes sexuels. J’étais dépossédée de toute âme, toute personnalité tel une marionnette en bois. J’en souffre… je souffre de te voir aussi souffrir et ruiner ta vie. Je t’aimais tellement, mais je ne pouvais plus physiquement vivre comme j’ai vécu, dans la saleté de ton appart, tes mégots dans le lit, je ne pouvais plus faire la navette entre mes parents et toi, j’étais à chaque fois entre deux monde l’un junkie et l’autre si bien rangé… Tu m’as éloigné de tout ceux que j’aimais et tu m’as menti car tu es le diable en personne. tu en avais trente et moi vingt c’est peut etre pour cela…