Poème:A Ma Soeur De Coeur

Toi, mon amie, ma sœur,
Pourquoi m’infliges- tu cette humeur,
L’âpreté de tes mots à désenchanté mes idéaux,
La vaine clareté de mes propos,
N’ont pas eu d’échos !
Toi, mon amie ma sœur,
Par quel sortilège t’est-tu laissée effaçer,
Par un amour désenchanté,
Que tu ne peux plus apprécier,
Sachant vainement qu’il est outrancier.
Il faut que je te dises,
Que cette amitié m’est précieuse,
Non qu’elle suffise à contrer la bise
Mais à nous soutenir dans nos torpeurs,
Afin de servir la noble cause,
Que tu sais chère à nos cœurs.
Tu penses être humiliée,
Par quelle acte est-tu blessée ?
Toi qui dans la confiance,
M’a donné tant d’espérance,
Te souviens-tu seulement,
Comme amies nous étions,
Et que sur nos chairs,
Nous ressentions les mêmes douleurs.
Au point souvent de se demander,
Si nos âmes se complétaient !
Et ainsi de comprendre,
Nos tourments dans nos absences.
Car survivantes, omnipotentes nous sommes,
Au delà de nos espérances,
Au dessus de nos souffrances !
Toi mon amie, ma sœur,
Déracine tes pleurs,
Pour un être terne, et sans saveure !
Qui n’a pas su t’apprécier,
Comme il le devrais.
Je sais que ce cœur,
A été offensé,
Passe ton chemin,
Essais d’oublier !
Vie ta vie au moins,
En pensant à demain,
Le temps va effacer,
Les tourments d’une histoire sans fin,
Qui sans cesse demeure,
Et toujours se meurs.
Qui par son sombre phare
A détruit ton ciel azuré,
Qui par un vain sacrifice,
T’as fait tomber de l’édifice.
Que tu avais monté,
Sachant comme moi,
Qui fut un jour blessée,
Qu’il était voué à être sacrifié !
Et si…
Demain était un autre jour !
Cassandre06