Poème:Le Dernier Réveil…

Un matin je me suis réveillée, je sentais que je voyais le soleil pour la dernière fois.
J’avais froid, je sentais mes muscles s’affaiblir plus le temps passés, la force que j’avais en moi avait disparue petit à petit…
Que m’arrivait t’il ?
Où était passé cette envie de me battre que j’avais il y a pas si longtemps ?
Dans ce lit blanc se n’était plus moi, mais juste un corps glacé et inerte,
Cette peur… celle de mourir me tenais le ventre, tout mon être intérieur était dirigé par une seule et même voie la peur,
Ma tête se tourna comme elle fut depuis trois mois, cette automatisme était enclenché,
Par cette fenêtre pleine de rouille je pouvais apercevoir le monde, du moins la partie du monde qui m’était donnée d’entrevoir,
Je regardais inlassablement, cette boule de feux qui brillait bien haut dans le ciel, mes yeux ne voyait que ça…
J’écoutais sans prononcer un mot, ce doux et apaisant à la fois chant des oiseaux, mes oreilles ne me servaient qu’à ça à présent…
Cette journée était ma dernière je le savais, alors de mon lit, je profitais de celle-ci, l’été pointait aujourd’hui le bout de son nez,
Le ciel était d’un beau bleu azur, à l’horizons aucuns nuages ne se montraient trop honteux de sortir par un temps pareil,
Le faite de me plonger ainsi dans ce monde, me donna de belle idée pour ma vie et fit naître en moi tellement d’espoir mais…
Oui, le bip ce fameux bip qui depuis trois mois était devenu presque anodins, il faisait partit de ma vie, il était relié à moi…
Ce fond sonore était les faible battement de mon cœur, j’ai un cœur, cet organe que je sens presque plus…
Cette pensée fit naître dans mes yeux des perles de cristals, mais je ne pouvais les sentir…
Où allaient-elles, le souvenir des mes jours me rappela que des larmes roulèrent sur mes joues et mourraient lentement sur mes lèvres…
Cette instant de mélancolie, je le partageais avec mes murs blanchâtres, cette chambre était vidée de tout espoir, elle était froide, vide… Le langage médicale venait y résonner me donnant ainsi mal à la tête.
Le médecin entra, et m’annonça…
Qu’aujourd’hui c’était le jour de la fin… Il débrancha ce qui m’aidait à respirer, et le bip de mon cœur disparut lui aussi,
Dans cette chambre glaciale il n’y avait plus aucuns bruits… Alors je ferma les yeux, et m’endormie à votre réveil je ne serais plus là…