Poème:La Nuit

Ha, cette nuit ! Je regarde en haut. Une chaleur monte en moi pour ignorer le froid. Ces ombres pointant le ciel est mon enclos. Je dois m’aventurer dans un nouveau monde à chaque pas. Je prends le risque de me perdre pour regarder en haut et voir ces différents mondes. Il y a tant à voir. À chaque pas, tout est différent. Il y a largement de monde à voir que toute une vie ne suffit pas. Cette musique reflétant le noir me sombre dans l’univers du soir. Il est si présent qu’il est absent. Il me vide de toute pensé. Je ne réagis plus à rien, j’agis comme si une force me le dictait. La raison n’est plus. Je regarde en haut. Je ne suis plus. Je contemple les étoiles. Elle me vide de toutes pensés. Je ne suis pas capable de résister à cette force. Elle m’entraîne de plus en plus profondément dans ce labyrinthe, mon enclos. Le temps n’est plus. Je les vois les observer. Je regarde en haut comme les précédents. Je traverse le temps comme dans un musée. Maintenant, j’utilise l’éternel pour sortir de ce labyrinthe, cet enclos, ma prison, ma raison.