Poème:Spectacle De La Vie…

Je regarde la vie, le monde qui m’entoure
Tous ces gens qui se bousculent, qui courent
La vie sans répis, pleins de soucis
La vie qui n’est pas vraiment une vie

Je vois de mes yeux l’agitation
J’observe et me pose des questions
Je cherche les réponses sans les trouver
J’examine sans jamais me lasser

Une larme… Une blessure… Cœur brisé
Perte d’une âme cher, d’un être aimé
Destruction d’un amour par le mensonge
Des erreurs qui brisent tous les songes

Les feuilles tombent à terre, doucement
L’aiguille de l’horloge tourne, rapidement
Les saison qui se succèdent, à la vitesse de l’éclair
Les années qui passent et rien qui ne s’éclaire

Je vois les hommes qui doivent souffrir
Souffrir pour vivre, vivre pour mourir
Le monde ne tourne pas dans le bon sens
Peut-on vraiment avoir de la chance ?

Je regarde et je fuie quand ça me concerne
Je vois déjà des couleurs si ternes
Je souffre rien qu’à vous regarder
Vous battre pour rester droit, pour résister

Un visage pâle… Un silence… Des tremblements
Mauvaise nouvelle annoncée
La journée avait commencé bêtement
Un appel, un message, et tout s’est effondré

Le désespoir en duel avec l’Espoir qui s’enfuit
L’ombre devient la seule présence
Elle est avec nous depuis notre enfance
Mais, brusquement, elle se montre et à notre survie nuie

Je vois les scènes de haut, sans être là
Mon corps est avec vous, mais loin est mon esprit
Je suis spectatrice de ma propre vie
Et je vis pas dans ce monde là

Et je vous observe pour comprendre votre comportement
J’essaye de connaître les hommes, mais même avec le temps
Je ne peux pas comprendre, Je vois pas les choses comme vous
Non, je fais des erreurs, je suis un humain mais pas un fou

Des hurlements… Des blessures gravées
L’image de l’horreur dans les yeux marqués
Les yeux délavés par toutes les pleurs
Un voix qui n’existe plus à cause des cris de douleurs

Le vie qui perd toujours face à la mort
Les hommes qui ne se rendent compte de leurs torts
Les épines qui sont toujours présentes sur les roses
Les souffrances qui trouvent leur place… Tant de choses

De mon monde à moi, je vois vos vie
Je surveille les chemins que vous parcourez
Je n’ai pas ma place, le tableau est trop petit
Mais, je suis témoin de tout ce que vous dessinez

De ma bulle à moi, je regarde le spectacle de la vie
Sur les sentiers du monde, je vous suis
Je vis ma vis, dans un monde meilleur
C’est plus la Terre et pas encore l’Ailleurs… .