Poème:Contes De Fées…

J’avais quelques semaines,
Je connaissais pas la Haine,
Les débuts avec un jumeau,
Dans un cocon bien chaud,
Je connaissais pas cette vie,
Et pas un seul de ses soucis,

J’avais déjà quelques jours,
Quand je suis rentrée pour
Voir ma maison et ma vie,
Ma famille, tous ses amis
Et c’est là que j’ai grandit,
Sans savoir qui était la vie,

J’ai cru à ces contes de fées,
Toujours plus émerveillée,
De cette vie rêvée racontée
Je sais leur vérité désormais,
C’était seulement une illusion
L’Espoir pour mes questions,

J’avais 6 ans, une petite fille,
Des rêves qui faisaient la file
A l’entrée de mon petit cœur
Rien qu’un peu de douceur,
C’est tout ce que je voulais,
C’est ce en quoi je croyais,

J’avais 10 ans et des Espoirs
Le bonheur de rentrer le soir,
Et cette volonté d’apprendre
L’énergie de me comprendre
Manger était parfois une peine
Mais pas d’autres problèmes,

J’ai cru à ces contes de fées,
Toujours plus émerveillée,
De cette vie rêvée racontée
Je sais leur vérité désormais
C’était seulement une illusion,
L’Espoir pour mes questions,

J’avais 11-12 ans, je sais plus,
La sortie du primaire est venue,
Arrivé dans une école inconnue
La rencontre d’amis j’ai attendu
Trop timide, j’ai fais aucun pas,
Et chaque jour était un combat,

J’avais 13 ans, trop insouciante,
L’école n’était pas intéressante,
Ma première histoire d’amour
Qui péniblement a coupé court,
Et le mal-être qui s’est installé,
Et les années m’ont devancées,

J’ai cru à ces contes de fées,
Toujours plus émerveillée,
De cette vie rêvée racontée
Je sais leur vérité désormais,
C’était seulement une illusion
L’Espoir pour mes questions,

J’avais 15 ans, encore déprime
Et la mort qui vient, qui prime
2004 et 2005 années difficiles
En bonheur, pas assez fertiles
Mais mes douleurs qui défilent
La vie qui recharge pas ses piles,

J’ai 16 ans, des buts timides,
Un regard souvent trop vide,
Et un cœur qui a trop peur,
16 ans, un rêve du bonheur
Un mal-être toujours présent
Et les mots qui se font absent,

J’ai cru à ces contes de fées,
Toujours plus émerveillée,
De cette vie rêvée racontée
Je sais leur vérité désormais,
C’était seulement une illusion
L’Espoir pour mes questions,

J’ai pas la sagesse des grands,
Mais je sais bien maintenant,
Que la Magie n’existera pas,
Excepté si on l’invente en soi,
J’ai relu tous les contes de fées
Et les préfères à mes fatalités,

J’ai grandit tout en y rêvant,
Et même encore maintenant
Les rêves ont bien leur place
Dans mon corps fait de glace,
Mais plus les années passent
Plus mes rêveries se cassent…