Poème:Aventures En Mer Rouge : 4- Henry De Monfreid
Le Poème
Rahim nous montra le boutre de Monfreid, l’Altair
Il était à quai et quelques marins à moitié nus
Travaillaient à réparer les voiles, les paniers sans férir.
Ils nous dévisagèrent avec une méfiance contenue.
Lawrence leur demanda où se trouvait leur capitaine
Un géant qui devait être son second nous répondit
Que le capitaine était au palais du Sultan pour la semaine,
Les affaires prenaient leur temps à Djibouti.
Lawrence connaissait Tadjourah, le palais du Sultan
Il prit la tête, sagement je le suivis avec confiance.
La ville était en pleine effervescence, les caravanes étaient arrivées.
Les bédouins vêtus de blancs amenaient avec eux milles marchandises.
Toutes les rues devenaient place de marché, une foule bigarrée
Se pressait dans les rues admirant tout avec gourmandise.
Des tréteaux avaient été montés avec une certaine habileté,
Des sacs de blé venant des plateaux africains, du miel du Mali,
Des bijoux en or venant du Maroc, des plumes d’oiseaux exotiques,
Des épices du bout du monde, du manioc, des patates douces,
Des sacs de riz, des tissus colorés, de la verroterie venant de Tunisie,
Etaient offerts aux voyageurs tel une immense kermesse.
Dans un autre quartier, les odeurs se firent plus fortes :
Dans des parcs se trouvaient des centaines d’animaux ;
Des chèvres blanches et noires, des buffles aussi puissant que des taureaux,
Des autruches nous regardaient en déplaçant leurs longs cous, , des moutons
Des chameaux, des dromadaires, des ânes, des mulets, quelques chevaux,
Dans des cages en bois des singes, des serpents, des oiseaux,
Des phacochères et le plus étonnant quelques lions affaiblis par la chaleur,
Des guépards qui faisaient la joie des petits enfants.
Lawrence s’approcha de moi et me serra fortement le poignet,
- « Ne dites rien, nous arrivons au marché aux esclaves. »
Je me croyais revenu au moyen-âge, sur des estrades des africaines à moitié nues
Etaient en train d’être vendues, quelques unes avaient leurs enfants prés d’eux.
Des arabes enrichissaient à quelques blancs qui participaient à l’odieuse vente,
Lawrence les regardait avec un profond mépris, son regard bleu
Semblait contenir la colère d’un Dieu, des jeunes gens étaient en attente,
Des bédouins ouvraient leurs bouches pour montrer les dentitions aux acheteurs.
Nous quittâmes l’odieuse place pour arriver finalement au Palais du Sultan.
Quelques gardes étaient à l’entrée du palais, un gaillard s’approcha de nous.
- « Que veulent ces nobles voyageurs au Sultan Mahammad ? »
Lawrence lui répondit :
- « Nous sommes venus pour Henry de Monfreid,
Nous sommes des voyageurs, nous sommes attendus. »
- « Je vais vous annoncer au Sultan, il est en pleine discussion avec votre ami.
Venez avec moi dans l’antichambre, les jardins sont fleuris. »
Le palais était une grande bâtisse blanche, sur les murs des tapis étaient accrochés.
Dans la cour du palais, j’aperçus une voiture noire qui y était garé.
Dans le jardin les femmes du sultan vêtues de robes multicolores chantaient,
De légers voiles cachaient leurs visages, leurs regards étaient chaleureux.
Des enfants couraient dans les jupons de leurs mères, tout pour eux étaient un jeu.
Un homme blanc, assez maigre, avec une fine moustache sortit du palais,
Son sourire était franc, il était vêtu de blanc, il venait vers nous :
- « Lawrence, heureux de vous revoir à Tadjourah,
Vous m’amenez un compatriote, François je suppose.
J’ai reçu depuis deux jours un courrier m’indiquant votre venue.
Nous allons chez moi pour parler de notre affaire,
Les murs du Palais ont des oreilles bien indiscrètes.
François j’attends de vous des nouvelles de Paris. »
À suivre…
Il était à quai et quelques marins à moitié nus
Travaillaient à réparer les voiles, les paniers sans férir.
Ils nous dévisagèrent avec une méfiance contenue.
Lawrence leur demanda où se trouvait leur capitaine
Un géant qui devait être son second nous répondit
Que le capitaine était au palais du Sultan pour la semaine,
Les affaires prenaient leur temps à Djibouti.
Lawrence connaissait Tadjourah, le palais du Sultan
Il prit la tête, sagement je le suivis avec confiance.
La ville était en pleine effervescence, les caravanes étaient arrivées.
Les bédouins vêtus de blancs amenaient avec eux milles marchandises.
Toutes les rues devenaient place de marché, une foule bigarrée
Se pressait dans les rues admirant tout avec gourmandise.
Des tréteaux avaient été montés avec une certaine habileté,
Des sacs de blé venant des plateaux africains, du miel du Mali,
Des bijoux en or venant du Maroc, des plumes d’oiseaux exotiques,
Des épices du bout du monde, du manioc, des patates douces,
Des sacs de riz, des tissus colorés, de la verroterie venant de Tunisie,
Etaient offerts aux voyageurs tel une immense kermesse.
Dans un autre quartier, les odeurs se firent plus fortes :
Dans des parcs se trouvaient des centaines d’animaux ;
Des chèvres blanches et noires, des buffles aussi puissant que des taureaux,
Des autruches nous regardaient en déplaçant leurs longs cous, , des moutons
Des chameaux, des dromadaires, des ânes, des mulets, quelques chevaux,
Dans des cages en bois des singes, des serpents, des oiseaux,
Des phacochères et le plus étonnant quelques lions affaiblis par la chaleur,
Des guépards qui faisaient la joie des petits enfants.
Lawrence s’approcha de moi et me serra fortement le poignet,
- « Ne dites rien, nous arrivons au marché aux esclaves. »
Je me croyais revenu au moyen-âge, sur des estrades des africaines à moitié nues
Etaient en train d’être vendues, quelques unes avaient leurs enfants prés d’eux.
Des arabes enrichissaient à quelques blancs qui participaient à l’odieuse vente,
Lawrence les regardait avec un profond mépris, son regard bleu
Semblait contenir la colère d’un Dieu, des jeunes gens étaient en attente,
Des bédouins ouvraient leurs bouches pour montrer les dentitions aux acheteurs.
Nous quittâmes l’odieuse place pour arriver finalement au Palais du Sultan.
Quelques gardes étaient à l’entrée du palais, un gaillard s’approcha de nous.
- « Que veulent ces nobles voyageurs au Sultan Mahammad ? »
Lawrence lui répondit :
- « Nous sommes venus pour Henry de Monfreid,
Nous sommes des voyageurs, nous sommes attendus. »
- « Je vais vous annoncer au Sultan, il est en pleine discussion avec votre ami.
Venez avec moi dans l’antichambre, les jardins sont fleuris. »
Le palais était une grande bâtisse blanche, sur les murs des tapis étaient accrochés.
Dans la cour du palais, j’aperçus une voiture noire qui y était garé.
Dans le jardin les femmes du sultan vêtues de robes multicolores chantaient,
De légers voiles cachaient leurs visages, leurs regards étaient chaleureux.
Des enfants couraient dans les jupons de leurs mères, tout pour eux étaient un jeu.
Un homme blanc, assez maigre, avec une fine moustache sortit du palais,
Son sourire était franc, il était vêtu de blanc, il venait vers nous :
- « Lawrence, heureux de vous revoir à Tadjourah,
Vous m’amenez un compatriote, François je suppose.
J’ai reçu depuis deux jours un courrier m’indiquant votre venue.
Nous allons chez moi pour parler de notre affaire,
Les murs du Palais ont des oreilles bien indiscrètes.
François j’attends de vous des nouvelles de Paris. »
À suivre…
Poète Coburitc
Coburitc a publié sur le site 580 écrits. Coburitc est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète CoburitcSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Aventures En Mer Rouge : 4- Henry De Monfreid
ra=him=nous=mon=tra=le=bou=tre=de=mon=freid=lal=tair 13il=é=tait=à=quai=et=quel=ques=ma=rins=à=moi=ti=é=nus 15
tra=vaillaient=à=ré=pa=rer=les=voi=les=les=pa=ni=ers=sans=fé=rir 16
ils=nous=dé=vi=sa=gè=rent=a=vec=u=ne=mé=fi=an=ce=con=te=nue 18
law=ren=ce=leur=de=man=da=où=se=trou=vait=leur=ca=pi=tai=ne 16
un=gé=ant=qui=de=vait=ê=tre=son=se=cond=nous=ré=pon=dit 15
que=le=ca=pi=tai=ne=é=tait=au=pa=lais=du=sul=tan=pour=la=se=maine 18
les=af=fai=res=pre=naient=leur=temps=à=d=ji=bou=ti 13
law=ren=ce=con=nais=sait=tad=jou=rah=le=pa=lais=du=sul=tan 15
il=prit=la=tê=te=sa=ge=ment=je=le=sui=vis=a=vec=con=fi=an=ce 18
la=villeé=tait=en=pleine=ef=fer=ves=cen=ce=les=ca=ra=va=nes=é=taient=ar=ri=vées 20
les=bé=douins=vê=tus=de=blancs=a=me=naient=a=vec=eux=mil=les=mar=chan=dises 18
toutes=les=rues=de=ve=naient=pla=ce=de=mar=ché=u=ne=fou=le=bi=gar=rée 18
se=pres=sait=dans=les=rues=ad=mi=rant=tout=a=vec=gour=man=di=se 16
des=tré=teaux=a=vaient=é=té=mon=tés=a=vec=une=cer=tai=ne=ha=bile=té 18
des=sacs=de=blé=ve=nant=des=pla=teaux=a=fri=cains=du=miel=du=ma=li 17
des=bi=joux=en=or=ve=nant=du=ma=roc=des=plu=mes=doi=seaux=exo=ti=ques 18
des=é=pi=ces=du=bout=du=mon=de=du=ma=nioc=des=pa=ta=tes=dou=ces 18
des=sacs=de=riz=des=tis=sus=co=lo=rés=de=la=ver=rote=rie=ve=nant=de=tu=ni=sie 21
etaient=of=ferts=aux=voy=a=geurs=tel=u=ne=im=men=se=ker=messe 15
dans=un=au=tre=quar=ti=er=les=o=deurs=se=fi=rent=plus=for=tes 16
dans=des=parcs=se=trou=vaient=des=cen=tai=nes=da=ni=maux 13
des=chèvres=blan=ches=et=noi=res=des=buf=fles=aus=si=puis=sant=que=des=tau=reaux 18
des=au=tru=ches=nous=re=gar=daient=en=dé=pla=çant=leurs=longs=cous=des=mou=tons 18
des=cha=meaux=des=dro=ma=dai=res=des=â=nes=des=mu=lets=quel=ques=che=vaux 18
dans=des=ca=ges=en=bois=des=sin=ges=des=ser=pents=des=oi=seaux 15
des=pha=co=chères=et=le=plus=é=ton=nant=quel=ques=lions=af=fai=blis=par=la=cha=leur 20
des=gué=pards=qui=fai=saient=la=joie=des=pe=tits=en=fants 13
law=ren=ce=sap=pro=cha=de=moi=et=me=ser=ra=for=te=ment=le=poi=gnet 18
ne=di=tes=rien=nous=ar=ri=vons=au=mar=ché=aux=es=cla=ves 16
je=me=cro=yais=re=ve=nu=au=moyen=â=ge=sur=des=es=trades=des=a=fri=cai=nes=à=moi=tié=nues 24
etaient=en=train=dê=tre=ven=dues=quel=ques=u=nes=a=vaient=leurs=en=fants=prés=deux 18
des=a=rabes=en=ri=chis=saient=à=quel=ques=blancs=qui=par=ti=ci=paient=à=lo=dieu=se=vente 21
law=ren=ce=les=re=gar=dait=a=vec=un=pro=fond=mé=pris=son=re=gard=bleu 18
sem=blait=conte=nir=la=co=lè=re=dun=dieu=des=jeu=nes=gens=é=taient=en=at=tente 19
des=bé=douins=ou=vraient=leurs=bouches=pour=mon=trer=les=den=ti=tions=aux=a=che=teurs 18
nous=quit=tâ=mes=lo=dieuse=pla=ce=pour=ar=ri=ver=fi=na=le=ment=au=pa=lais=du=sul=tan 22
quel=ques=gar=des=é=taient=à=len=trée=du=pa=lais=un=gail=lard=sap=pro=cha=de=nous 20
que=veu=lent=ces=no=bles=voy=a=geurs=au=sul=tan=ma=ham=mad 16
law=ren=ce=lui=ré=pon=dit 7
nous=som=mes=ve=nus=pour=hen=ry=de=mon=freid 12
nous=som=mes=des=voy=a=geurs=nous=som=mes=at=ten=dus 13
je=vais=vous=an=non=cer=au=sul=tan=il=est=en=pleine=dis=cus=sion=a=vec=vo=trea=mi 22
ve=nez=a=vec=moi=dans=lan=ti=cham=bre=les=jar=dins=sont=fleu=ris 16
le=pa=lais=é=tait=une=gran=de=bâ=tis=se=blan=che=sur=les=murs=des=ta=pis=é=taient=ac=cro=chés 24
dans=la=cour=du=pa=lais=ja=per=çus=une=voi=tu=re=noi=re=qui=y=é=tait=ga=ré 21
dans=le=jar=din=les=fem=mes=du=sul=tan=vê=tues=de=robes=mul=ti=co=lo=res=chan=taient 21
de=lé=gers=voiles=ca=chaient=leurs=vi=sa=ges=leurs=re=gards=é=taient=cha=leu=reux 18
des=en=fants=cou=raient=dans=les=ju=pons=de=leurs=mères=tout=pour=eux=é=taient=un=jeu 19
un=homme=blanc=as=sez=mai=gre=a=vec=u=ne=fi=ne=mous=ta=che=sor=tit=du=pa=lais 21
son=sou=rire=é=tait=franc=il=é=tait=vê=tu=de=blanc=il=ve=nait=vers=nous 18
law=ren=ce=heu=reux=de=vous=re=voir=à=tad=jou=rah 14
vous=ma=me=nez=un=com=pa=tri=o=te=fran=çois=je=sup=po=se 16
jai=re=çu=de=puis=deux=jours=un=cour=ri=er=min=di=quant=vo=tre=ve=nue 18
nous=al=lons=chez=moi=pour=par=ler=de=no=tre=af=fai=re 14
les=murs=du=pa=lais=ont=des=o=rei=lles=bien=in=dis=crè=tes 15
fran=çois=jat=tends=de=vous=des=nou=vel=les=de=pa=ris 13
à=sui=vre 3
Phonétique : Aventures En Mer Rouge : 4- Henry De Monfreid
ʁaim nu mɔ̃tʁa lə butʁə də mɔ̃fʁεd, laltεʁil etε a kε e kεlk maʁɛ̃z- a mwatje nys
tʁavajε a ʁepaʁe lε vwalə, lε panje sɑ̃ feʁiʁ.
il nu devizaʒεʁe avεk ynə mefjɑ̃sə kɔ̃tənɥ.
lawʁɑ̃sə lœʁ dəmɑ̃da u sə tʁuvε lœʁ kapitεnə
œ̃ ʒeɑ̃ ki dəvε εtʁə sɔ̃ səɡɔ̃ nu ʁepɔ̃di
kə lə kapitεnə etε o palε dy syltɑ̃ puʁ la səmεnə,
lεz- afεʁə pʁənε lœʁ tɑ̃z- a dʒibuti.
lawʁɑ̃sə kɔnεsε tadʒuʁa, lə palε dy syltɑ̃
il pʁi la tεtə, saʒəmɑ̃ ʒə lə sɥiviz- avεk kɔ̃fjɑ̃sə.
la vilə etε ɑ̃ plεnə efεʁvesɑ̃sə, lε kaʁavanəz- etε aʁive.
lε beduɛ̃ vεtys də blɑ̃z- amənε avεk ø milə maʁʃɑ̃dizə.
tutə lε ʁy dəvənε plasə də maʁʃe, ynə fulə biɡaʁe
sə pʁesε dɑ̃ lε ʁyz- admiʁɑ̃ tut- avεk ɡuʁmɑ̃dizə.
dε tʁetoz- avε ete mɔ̃tez- avεk ynə sεʁtεnə-abiləte,
dε sak də ble vənɑ̃ dε platoz- afʁikɛ̃, dy mjεl dy mali,
dε biʒuz- ɑ̃n- ɔʁ vənɑ̃ dy maʁɔk, dε plymə dwazoz- εɡzɔtik,
dεz- episə dy bu dy mɔ̃də, dy manjɔk, dε patatə dusə,
dε sak də ʁiz, dε tisys kɔlɔʁe, də la veʁɔtəʁi vənɑ̃ də tynizi,
ətε ɔfεʁz- o vwajaʒœʁ tεl ynə imɑ̃sə kεʁmεsə.
dɑ̃z- œ̃n- otʁə kaʁtje, lεz- ɔdœʁ sə fiʁe plys fɔʁtə :
dɑ̃ dε paʁk sə tʁuvε dε sɑ̃tεnə danimo,
dε ʃεvʁə- blɑ̃ʃəz- e nwaʁə, dε byfləz- osi pɥisɑ̃ kə dε toʁo,
dεz- otʁyʃə nu ʁəɡaʁdε ɑ̃ deplasɑ̃ lœʁ lɔ̃ɡ kus, dε mutɔ̃
dε ʃamo, dε dʁɔmadεʁə, dεz- anə, dε mylε, kεlk ʃəvo,
dɑ̃ dε kaʒəz- ɑ̃ bwa dε sɛ̃ʒə, dε sεʁpɑ̃, dεz- wazo,
dε fakoʃεʁəz- e lə plysz- etɔnɑ̃ kεlk ljɔ̃z- afεbli paʁ la ʃalœʁ,
dε ɡepaʁd ki fəzε la ʒwa dε pətiz- ɑ̃fɑ̃.
lawʁɑ̃sə sapʁoʃa də mwa e mə seʁa fɔʁtəmɑ̃ lə pwaɲε,
« nə ditə ʁjɛ̃, nuz- aʁivɔ̃z- o maʁʃe oz- εsklavə. »
ʒə mə kʁwajε ʁəvəny o mwajɛ̃ aʒə, syʁ dεz- εstʁadə dεz- afʁikεnəz- a mwatje nɥ
ətε ɑ̃ tʁɛ̃ dεtʁə vɑ̃dɥ, kεlkz- ynəz- avε lœʁz- ɑ̃fɑ̃ pʁe dø.
dεz- aʁabəz- ɑ̃ʁiʃisε a kεlk blɑ̃ ki paʁtisipε a lɔdjøzə vɑ̃tə,
lawʁɑ̃sə lε ʁəɡaʁdε avεk œ̃ pʁɔfɔ̃ mepʁi, sɔ̃ ʁəɡaʁ blø
sɑ̃blε kɔ̃təniʁ la kɔlεʁə dœ̃ djø, dε ʒənə ʒɑ̃z- etε ɑ̃n- atɑ̃tə,
dε beduɛ̃z- uvʁε lœʁ buʃə puʁ mɔ̃tʁe lε dɑ̃tisjɔ̃z- oz- aʃətœʁ.
nu kitamə lɔdjøzə plasə puʁ aʁive finaləmɑ̃ o palε dy syltɑ̃.
kεlk ɡaʁdəz- etε a lɑ̃tʁe dy palε, œ̃ ɡajaʁ sapʁoʃa də nu.
« kə vəle sε nɔblə vwajaʒœʁz- o syltɑ̃ maamad ? »
lawʁɑ̃sə lɥi ʁepɔ̃di :
« nus sɔmə vənys puʁ ɑ̃ʁi də mɔ̃fʁεd,
nu sɔmə dε vwajaʒœʁ, nu sɔməz- atɑ̃dys. »
« ʒə vε vuz- anɔ̃se o syltɑ̃, il εt- ɑ̃ plεnə diskysjɔ̃ avεk vɔtʁə ami.
vənez- avεk mwa dɑ̃ lɑ̃tiʃɑ̃bʁə, lε ʒaʁdɛ̃ sɔ̃ fləʁi. »
lə palεz- etε ynə ɡʁɑ̃də batisə blɑ̃ʃə, syʁ lε myʁ dε tapiz- etε akʁoʃe.
dɑ̃ la kuʁ dy palε, ʒapεʁsysz- ynə vwatyʁə nwaʁə ki i etε ɡaʁe.
dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ lε famə dy syltɑ̃ vεtɥ də ʁɔbə myltikɔlɔʁə ʃɑ̃tε,
də leʒe vwalə kaʃε lœʁ vizaʒə, lœʁ ʁəɡaʁdz- etε ʃaləʁø.
dεz- ɑ̃fɑ̃ kuʁε dɑ̃ lε ʒypɔ̃ də lœʁ mεʁə, tu puʁ øz- etε œ̃ ʒø.
œ̃n- ɔmə blɑ̃, ase mεɡʁə, avεk ynə finə mustaʃə sɔʁti dy palε,
sɔ̃ suʁiʁə etε fʁɑ̃k, il etε vεty də blɑ̃, il vənε vεʁ nu :
« lawʁɑ̃sə, œʁø də vu ʁəvwaʁ a tadʒuʁa,
vu mamənez- œ̃ kɔ̃patʁjɔtə, fʁɑ̃swa ʒə sypozə.
ʒε ʁəsy dəpɥi dø ʒuʁz- œ̃ kuʁʁje mɛ̃dikɑ̃ vɔtʁə vənɥ.
nuz- alɔ̃ ʃe mwa puʁ paʁle də nɔtʁə afεʁə,
lε myʁ dy palεz- ɔ̃ dεz- ɔʁεjə bjɛ̃ ɛ̃diskʁεtə.
fʁɑ̃swa ʒatɑ̃ də vu dε nuvεllə də paʁi. »
a sɥivʁə…
Syllabes Phonétique : Aventures En Mer Rouge : 4- Henry De Monfreid
ʁa=im=nu=mɔ̃=tʁa=lə=bu=tʁə=də=mɔ̃=fʁεd=lal=tεʁ 13il=e=tε=a=kε=e=kεl=kə=ma=ʁɛ̃=za=mwa=tj=e=nys 15
tʁa=va=jε=a=ʁe=pa=ʁe=lε=vwa=lə=lε=pa=nje=sɑ̃=fe=ʁiʁ 16
il=nu=de=vi=za=ʒε=ʁe=a=vεk=y=nə=me=fjɑ̃=sə=kɔ̃=tənɥ 16
law=ʁɑ̃=sə=lœʁ=də=mɑ̃=da=u=sə=tʁu=vε=lœʁ=ka=pi=tε=nə 16
œ̃=ʒe=ɑ̃=ki=də=vε=ε=tʁə=sɔ̃=sə=ɡɔ̃=nu=ʁe=pɔ̃=di 15
kə=lə=ka=pi=tεnəe=tε=o=pa=lε=dy=syl=tɑ̃=puʁ=la=sə=mεnə 16
lε=za=fε=ʁə=pʁə=nε=lœ=ʁə=tɑ̃=za=dʒi=bu=ti 13
law=ʁɑ̃=sə=kɔ=nε=sε=tad=ʒu=ʁa=lə=pa=lε=dy=syl=tɑ̃ 15
il=pʁi=la=tε=tə=sa=ʒə=mɑ̃=ʒə=lə=sɥi=vi=za=vεk=kɔ̃=fjɑ̃sə 16
la=viləe=tε=ɑ̃=plε=nə=e=fεʁ=ve=sɑ̃=sə=lε=ka=ʁa=va=nə=ze=tε=a=ʁi=ve 21
lε=be=du=ɛ̃=vε=tys=də=blɑ̃=zamə=nε=a=vεk=ø=mi=lə=maʁ=ʃɑ̃=dizə 18
tutə=lε=ʁy=də=və=nε=pla=sə=də=maʁ=ʃe=y=nə=fu=lə=bi=ɡa=ʁe 18
sə=pʁe=sε=dɑ̃=lε=ʁy=zad=mi=ʁɑ̃=tu=ta=vεk=ɡuʁ=mɑ̃=di=zə 16
dε=tʁe=to=za=vε=e=te=mɔ̃=te=za=vεk=ynə=sεʁ=tε=nə-a=bi=lə=te 19
dε=sak=də=ble=və=nɑ̃=dε=pla=to=za=fʁi=kɛ̃=dy=mjεl=dy=ma=li 17
dε=bi=ʒu=zɑ̃=nɔʁvə=nɑ̃=dy=ma=ʁɔk=dε=ply=mə=dwa=zo=zεɡ=zɔ=tik 17
dε=ze=pisə=dy=bu=dy=mɔ̃=də=dy=ma=njɔk=dε=pa=ta=tə=dusə 16
dε=sak=də=ʁiz=dε=ti=sys=kɔ=lɔ=ʁe=də=la=ve=ʁɔtə=ʁi=və=nɑ̃=də=ty=ni=zi 21
ə=tε=ɔ=fεʁ=zo=vwa=ja=ʒœʁ=tεl=y=nə=i=mɑ̃=sə=kεʁ=mεsə 16
dɑ̃=zœ̃=no=tʁə=kaʁ=tj=e=lε=zɔ=dœʁ=sə=fi=ʁe=plys=fɔʁ=tə 16
dɑ̃=dε=paʁk=sə=tʁu=vε=dε=sɑ̃=tε=nə=da=ni=mo 13
dε=ʃεvʁə=blɑ̃=ʃə=ze=nwa=ʁə=dε=by=flə=zo=si=pɥi=sɑ̃=kə=dε=to=ʁo 18
dε=zo=tʁyʃə=nu=ʁə=ɡaʁ=dε=ɑ̃=de=pla=sɑ̃=lœʁ=lɔ̃ɡ=kus=dε=mu=tɔ̃ 17
dε=ʃa=mo=dε=dʁɔ=ma=dεʁə=dε=za=nə=dε=my=lε=kεlk=ʃə=vo 16
dɑ̃=dε=ka=ʒə=zɑ̃=bwa=dε=sɛ̃=ʒə=dε=sεʁ=pɑ̃=dε=zwa=zo 15
dε=fa=ko=ʃεʁə=ze=lə=plys=ze=tɔ=nɑ̃=kεl=kə=ljɔ̃=za=fε=bli=paʁ=la=ʃa=lœʁ 20
dε=ɡe=paʁd=ki=fə=zε=la=ʒwa=dε=pə=ti=zɑ̃=fɑ̃ 13
law=ʁɑ̃sə=sa=pʁo=ʃa=də=mwa=e=mə=se=ʁa=fɔʁ=tə=mɑ̃=lə=pwa=ɲε 17
nə=di=tə=ʁjɛ̃=nu=za=ʁi=vɔ̃=zo=maʁ=ʃe=o=zεs=kla=və 16
ʒə=mə=kʁwa=jεʁə=və=ny=o=mwa=jɛ̃=a=ʒə=syʁ=dε=zεs=tʁa=də=dε=za=fʁi=kε=nə=za=mwa=tje=nɥ 25
ə=tε=ɑ̃=tʁɛ̃=dεtʁə=vɑ̃dɥ=kεl=kzy=nə=za=vε=lœʁ=zɑ̃=fɑ̃=pʁe=dø 16
dε=za=ʁabə=zɑ̃=ʁi=ʃi=sε=a=kεl=kə=blɑ̃=ki=paʁ=ti=si=pε=a=lɔ=djø=zə=vɑ̃tə 21
law=ʁɑ̃sə=lε=ʁə=ɡaʁ=dε=a=vεk=œ̃=pʁɔ=fɔ̃=me=pʁi=sɔ̃=ʁə=ɡaʁ=blø 17
sɑ̃=blε=kɔ̃tə=niʁ=la=kɔ=lε=ʁə=dœ̃=djø=dε=ʒə=nə=ʒɑ̃=ze=tε=ɑ̃=na=tɑ̃tə 19
dε=be=du=ɛ̃=zu=vʁε=lœʁ=buʃə=puʁ=mɔ̃=tʁe=lε=dɑ̃=ti=sjɔ̃=zo=za=ʃə=tœʁ 19
nu=ki=tamə=lɔ=djø=zə=pla=sə=puʁ=a=ʁi=ve=fi=na=lə=mɑ̃=o=pa=lε=dy=syl=tɑ̃ 22
kεl=kə=ɡaʁdə=ze=tε=a=lɑ̃=tʁe=dy=pa=lε=œ̃=ɡa=jaʁ=sa=pʁo=ʃa=də=nu 19
kə=və=le=sε=nɔ=blə=vwa=ja=ʒœʁ=zo=syl=tɑ̃=ma=a=mad 16
law=ʁɑ̃=sə=lɥi=ʁe=pɔ̃=di 7
nus=sɔ=mə=və=nys=puʁ=ɑ̃=ʁi=də=mɔ̃=fʁεd 12
nu=sɔ=mə=dε=vwa=ja=ʒœ=ʁə=nu=sɔ=mə=za=tɑ̃=dys 14
ʒə=vε=vu=za=nɔ̃se=o=syl=tɑ̃=il=ε=tɑ̃=plε=nə=dis=ky=sjɔ̃=a=vεk=vɔ=tʁəa=mi 22
və=ne=za=vεk=mwa=dɑ̃=lɑ̃=ti=ʃɑ̃=bʁə=lε=ʒaʁ=dɛ̃=sɔ̃=flə=ʁi 16
lə=pa=lε=ze=tε=ynə=ɡʁɑ̃=də=ba=ti=sə=blɑ̃=ʃə=syʁ=lε=myʁ=dε=ta=pi=ze=tε=a=kʁo=ʃe 24
dɑ̃=la=kuʁ=dy=pa=lε=ʒa=pεʁ=sys=zynə=vwa=ty=ʁə=nwa=ʁə=ki=i=e=tε=ɡa=ʁe 21
dɑ̃lə=ʒaʁ=dɛ̃=lε=fa=mə=dy=syl=tɑ̃=vε=tɥ=də=ʁɔ=bə=myl=ti=kɔ=lɔ=ʁə=ʃɑ̃=tε 21
də=le=ʒe=vwalə=ka=ʃε=lœʁ=vi=za=ʒə=lœʁ=ʁə=ɡaʁ=dze=tε=ʃa=lə=ʁø 18
dε=zɑ̃=fɑ̃=ku=ʁε=dɑ̃=lε=ʒy=pɔ̃də=lœʁ=mε=ʁə=tu=puʁ=ø=ze=tε=œ̃=ʒø 19
œ̃=nɔmə=blɑ̃=a=se=mε=ɡʁə=a=vεk=y=nə=fi=nə=mus=ta=ʃə=sɔʁ=ti=dy=pa=lε 21
sɔ̃=su=ʁiʁəe=tε=fʁɑ̃k=il=e=tε=vε=ty=də=blɑ̃=il=və=nε=vεʁ=nu 17
law=ʁɑ̃=sə=œ=ʁø=də=vu=ʁə=vwaʁ=a=tad=ʒu=ʁa 14
vu=ma=mə=ne=zœ̃=kɔ̃=pa=tʁj=ɔ=tə=fʁɑ̃=swa=ʒə=sy=po=zə 16
ʒε=ʁə=sy=dəp=ɥi=dø=ʒuʁ=zœ̃=kuʁ=ʁje=mɛ̃=di=kɑ̃=vɔ=tʁə=vənɥ 16
nu=za=lɔ̃=ʃe=mwa=puʁ=paʁ=le=də=nɔ=tʁə=a=fε=ʁə 14
lε=myʁ=dy=pa=lε=zɔ̃=dε=zɔ=ʁε=jə=bj=ɛ̃=ɛ̃=dis=kʁε=tə 16
fʁɑ̃=swa=ʒa=tɑ̃=də=vu=dε=nu=vεl=lə=də=pa=ʁi 13
a=sɥi=vʁə 3
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
02/04/2016 22:57Coco-Nini
Magnifique je viens de voyager, je crois sentir les odeurs et aussi la chaleur, très bel écrit.
Amitiés, Nicole
24/05/2016 17:10Mja
Les aventures vécues par Henry de Monfreid sont extraordinaires !
On ressent l’atmosphère tout au long de la lecture
Merci pour ce partage
Amitiés
PS: Je te remercie pour ton commentaire
Poème Voyage
Du 28/10/2015 23:52
L'écrit contient 591 mots qui sont répartis dans 15 strophes.