Poème:Pretexte D’un Alléché…

Ce que l’on voit de suite,
C’est que le métier persiste,
Cet artisan en quête d’un valeureux prestige,
Ce chasseur téméraire à la flèche prodige,
Qui pique qui pique la persistance osée des cœurs,
Qui pique qui pique la persistance osée des cœurs…

Cupi ! Cupi ! Un si joli prénom d’amarrage,
Pour tant d’Amours rabougris à l’étalage,
Cupi ! Cupi ! Il est des pseudos quand même farceurs,
Quand on est pas du métier l’on est apprenti chasseur,
A la flèche trop chevrotée pour enfler les cœurs,
A la flèche trop débutante pour éprendre un cœur…

Toi le justicier aux ailes interminables,
Ne portes-tu pas l’arc vénéneux du Diable,
Quand tu manques et touches dans le dos,
Par ta hargne à vouloir construire le radeau,
Quelquefois il faut avoir la main du redoutable aplomb,
Quelquefois il faut avoir la main du redoutable aplomb…

Apprenti chasseur ! Voilà que je te traite,
En espérant être soutenu des Amoureux cocus,
Ceux qu’on vécu l’union en rencontrant Fléchette,
Apprenti chasseur ! Ainsi je casse mon sucre,
De m’avoir un jour visé un soir bien arrosé,
De m’avoir un jour piqué un soir trop arrosé…

Ne savais-tu pas que boire ne t’apporterait rien,
Que tu deviendrais soudain l’ange apprenti frénétique,
Dont l’unique étreint est de toucher deux fois ta cible,
Tu as vu trouble à t’acharner sur mon cœur baladin,
Pour conséquence j’ai rendu cocu deux fois ma Femme,
Pour conséquence j’ai rendu cocu deux fois ma Femme…

Et c’est pas l’envie qui m’en manque petit Ange fluet,
D’expliquer aux cocues, phallus et autres hurluberlus,
De rapporter aux Dames les dangers de ta luxure,
Que Cupidon est de mèche quand l’homme trahit sa belle,
Car le féminin souvent il te compare aux contes de fées,
Car le féminin souvent il te compare aux contes de fées…

Ce que l’on voit de suite,
C’est que le métier persiste,
Cet artisan en quête d’un valeureux prestige,
Ce chasseur téméraire à la flèche prodige,
Quand on est pas du métier l’on est apprenti chasseur,
Quand on est pas du métier l’on est apprenti chasseur…