Poème:Le Chat

Le chat

J’aimerais être,
Le chat de la voisine,
Que comme lui,
Elle me câline.
Sur ses jambes de déesse,
Me frotter à ma maîtresse,
Ronronnant de tout mon saoul,
Qu’elle dise, je t’aime mon p’tit Raoul.
Allongée sur le divan,
Qu’elle me prenne doucement,
Moi, le confident,
Et me parle de ses amants.
J’aimerais être,
Le chat de la voisine,
Que comme lui,
Elle me câline.
Je ne serai pas jaloux,
De ses conquêtes,
Car toujours elle répète,
Toi t’es pas compliqué,
T’es fidèle en amitié,
Avant de se mettre à pleurer.
De ma fenêtre, cachée,
Sur vos lèvres depuis longtemps,
Je lis le moindre tourment.
Parlant le chat couramment,
Méthode assimil aidant,
Je suis aussi en mesure,
De vous traduire l’imposture.
Votre chat, comme les hommes,
Se fout de vos peines de cœur,
Il recherche la chaleur,
L’égoïste bonheur,
De se savoir câliner ad libitum.
Si vous saviez comme ce chat,
Se moque de vos états d’âme,
Vous le fouteriez à la SPA.
Vous êtes la risée,
Des matous du quartier,
Il ne cesse de vanter,
Que vous êtes à ses pieds.
Car c’est le plus fier,
Des chats de gouttière.

Si j’étais votre chat,
Le premier qui se moquerait,
Sur, je le grifferais.
Et de vos cicatrices,
Je panserai les plaies.
Laissez - moi devenir votre chat,
Vous ne le regretterez pas.

Cri@wilde