Poème:Victoria

Le smog est une nouvelle fois baladeur
Sur le pont qui relie nos deux ames
Je me fais dandy tandis que tu me fuis
Me prennant pour un quelconque monstre
Issus de ton imagination fertile
Dans cet air humide je sens l’odeur de ton sang
Qui sature l’atmosphère
Pris au piège contre la rembarde qui te proteges
D’une chute potentiellement mortelle
Je m’approche de toi doucement
Apeurée tu tentes de garder une consistance
En me lancant un regard plein de dédain.
Notre relation s’apparente a une chasse sans fin
Tandis que malgré tout l’alchimie est presente
Au final mon amour pour toi
S’apparente a un sport sanglant
Qui me fais saigner le cœur sans arret
Mais maintenant que je te tiens tout contre moi
Je ne te laisserai plus fuir
Deja je sens ta resolution s’enfuir
Au contact de mon souffle sur ta nuque
C’est ainsi que ma devotion s’affirme
A tes pieds, prostré dans un respect ancestral
Je suis venu t’offrir mon âme sur un plateau d’argent
Laisse moi donc sceller notre pacte
Dans ta chair douce et fraiche
Je sens tes lèvres
Chargées de desir
Qui sont sur le point
De me devorer vivant le cœur.
Je ne puis t’offrir de loyauté plus grande
Que celle ci
Accepte donc cette âme qui t’es offerte en sacrifice
Et devient une autre des chaines d’argent
Qui enserrent deja mon cœur meurtri.
Je ne peux ni ne ressent l’envie de me liberer
D’un fardeau aussi doux que le baiser des anges.