Poème:Le Désespoir

Obscuridad. Noir. Sombre. Black. Darkness…
Ucun mot, rien ne peut définir cette ambiance morbide aussi glacée que terrifiante. Rien. Au milieu du néant noir, la chute est inarrétable, inéluctable, irrémédiable. Les battements de mon cœur donne un rythme de batterie prêt à faire exploser ma tête, tout en donne une cadence à ma chute sans fin. Puis, je sens mon corps prendre le froid et la dureté du marbre et se ganter de plomb. Je me trouve dans un liquide, m’enlevant toute respiration, accélérant le tambourinement de mes tempes par l’afflut sanguin. Enfin l’odeur du sang me dilate les narines, tout en me donnant cette douce et âpre goût dans ma bouche et pénétrant mon corps. Aucun son ne sort de mes cordes vocales… mes cordes… une corde ! Un espoir arrive et je me sens hissé hors de cette gluante et attirante substance. Je me retrouve dans une barque avec pour seule présence la faucheuse ainsi qu’une autre silhouette aussi difficile à cerner, n’ayant pas de visage, mais je sens son regard enflammé aspiré ma vie.
’Ayant le temps de crier, la remonté reprend à une vitesse vertigineuse. Et, petit à petit, la barque n’est plus qu’un minuscule point de lumière dans cet univers où toutes les lois de gravité et de logique n’existent plus. Puis cette lueur s’agrandi tout à coup semblant venir de la frêle embarcation et de nulle part à la fois. Je ne sais si je descend ou si je monte, mais des forces semblent se déchirer, s’arracher mon corps…
’Un coup, je me redresse, le visage inondé de sueur, dans un cri si désespéré et rauque que je ne savais pas que l’homme pouvais obtenir de tels sons de ses tripes…
Je venais de vivre mon premier cauchemar désespérant…