Univers de poésie d'un auteur

Texte:Une Approche De La Langue !

A Propos du Texte

Il s’agît pour moi d’une première, celle de vous présenter une nouvelle. Si vous le souhaitez, on pourrait pour s’amuser, se lancer un challenge autour de l’écriture d’une nouvelle ou texte intégrant la notion de voyage avec une intrigue ou énigme. Qu’en pensez-vous ?

Le Texte

Je m’appelle Clément Belin, j’ai 23 ans ou plus exactement j’avais 23 ans !
Depuis quelques heures, je suis mort sans savoir comment cela est vraiment arrivé et surtout pourquoi. Une seule certitude mon décès n’est pas accidentel et a eu lieu non loin de Dublin, à Howth précisément, le 20 août 2022.
Jusqu’alors, j’étais étudiant en prépa d’école d’ingénieur ou d’ingé comme on dit communément. Deuxième année de prépa en Occitanie et plus exactement dans la belle ville de Montpellier. Ne me demandez pas en quelle spécialisation je me préparai à être ingénieur, je ne le savais pas encore et le plus terrible, c’est qu’on ne le saura jamais. Même si ce n’est peut-être pas le moment d’épiloguer sur le sujet mais comment savoir quoi faire à 23 ans quand l’on a un système d’aide et de conseil à l’orientation en France aussi désuet que le mobilier qui vous accueille, quand courageusement vous cherchez de l’aide et un éclairage dans un Centre d’Information et d’Orientation. Toutes les personnes que j’ai croisé sortant d’un CIO semblaient plus désorientées que rassurées et pas vraiment convaincues d’avoir d’avoir trouvé la bonne voie. Peut-être conviendrait-il d’inscrire CID au frontispice de ces établissements, D pour « Débrouille-toi tout seul » ou pour désorientation.
Je ne sais pas si vous avez remarqué car cela ne semble pas le plus important au moment où l’on apprend le décès criminel d’un si jeune homme au-delà du fait que vous ne me connaissez pas. Mes initiales C pour Clément et B pour Belin ont fait l’objet de nombreuses plaisanteries de camarades et autres : CB, un brin mercantile comme initiale. Je dérape mais cela est sans doute lié à l’état où je me trouve, mort mais pour autant en capacité de penser et de communiquer avec vous. Cette situation anormale m’amène peut-être à divaguer voire à craquer, d’autres bons esprits relèveront de suite que craquer pour un Belin, c’est normal : Cracker Belin pour celles et ceux qui ne suivraient pas. Je sais, j’ai de l’humour, du moins, je le pense !
Plus sérieusement car si la mort n’est pas un sujet sérieux, quel sujet peut-il l’être ?
Dans une volonté féroce d’être performant et de m’ouvrir au Monde et au mouvement du 21 eme siècle, j’ai réussi au début de l’été 2022 à trouver un job presque rêvé : un poste de moniteur-assistant de Paddle en Irlande, plus exactement à Dublin, qu’il faut prononcer Debline, dans l’idée première de perfectionner mon anglais et de vivre une expérience insolite. Pour l’insolite, j’ai été servi !
Je ne suis pas sûr qu’il convienne d’écrire moniteur assistant et non assistant moniteur car en anglais et y compris en République d’Irlande, on fait tout à l’envers y compris conduire à gauche avec un volant à droite, le boîtier de vitesse à gauche. je comprends mieux maintenant que les voitures avec boîtiers de vitesse automatiques aient plus de succès dans les pays anglo-saxons. Tout ceci s’originerait dans l’idée qu’à cheval, il était plus facile de placer le fourreau de son épée à gauche pour affronter par sa droite l’adversaire qui lui-même venant d’en face se plaçait sur sa droite, ce qui jusque là est plutôt cohérent.
Arrivé le 23 juillet pour un contrat payé 10 euros de l’heure avec un nombre indéterminé d’heures à réaliser pour une durée de contrat qui est elle déterminée, du 24 juillet 2022 un dimanche au 31 août, un mercredi.
J’ai trouvé dans un même temps une solution d’hébergement chez un couple trentenaire non loin de l’usine historique de Guinness à Dublin, de ses 12 hectares au plein cœur de la ville et de son musée avec sa tour panoramique à 360 degré qu’il faut absolument visiter. Paul et Maria O’Connor, sont originaires de Dublin et connaissent cette ville et ses centaines de pub sur le bout des doigts et ils ont toujours la langue bien humide, trempant dans une pinte, prête à s’agiter pour conter une histoire croustillante. Ils se sont montrés très accueillants et j’apprends ou plus exactement j’ai appris beaucoup d’eux. Je tiens à souligner néanmoins un élément qui pourrait être peut-être déterminant dans la résolution de l’enquête. J’ai eu des relations sexuelles avec Maria dés la première semaine de mon arrivée. Des relations consenties évidement par Maria mais aussi par Paul qui sans assister aux ébats que je qualifierais de fougueux avec Maria, était parfaitement au courant. Du moins, c’est ce que j’en ai déduis d’après les déclarions de Maria et le comportement enjoué de Paul à mon égard, même si aujourd’hui, j’ai quelques doutes…
Je suis également dubitatif sur la capacité de la police Irlandaise à diriger et résoudre cette enquête. Je n’ai pas connaissance des chiffres et du nombre de policier par habitant mais même si les Irlandais sont peu nombreux, soit 6 millions en comptant l’Irlande du Nord, le nombre de policier par habitant semble ridicule par rapport à ce que nous connaissons en France. Ceci peut être interprété positivement et rattaché à la capacité de la population à s’auto-gérer mais face à ma situation, ce postulat bat de l’aile. Je rajoute que la police de plus n’est pas armée, ce qui n’était pas le cas de mon agresseur. Peut-être que la police Française va s’en mêler mais in fine, je n’en reste pas moins mort…
Les éléments à disposition sont ténus : je gis dans mon sang, échoué sur un rocher de l’île d’Eye juste en face de Howth, un petit village de pécheur et une marine très prisée qui jouxte Dublin. Je suis en tenue de plongée, ce qui est plutôt ordinaire puisque cela constitue ma tenue de travail. Je précise également que la température de la mer Irlandaise est de 16 degrés en ce jour du 20 août 2022. Cinq phoques étendus sur les rochers voisins du mien, regardent mon corps inanimé. Mon paddle ramené par le courant, flotte paisiblement non loin de moi. Il semble que pour le moment, personne si ce n’est l’auteur de cet acte fort soit cet horrible crime, ne soit informé de ma situation. j’étais au moment où cela est arrivé parti en informant Gabi l’instructeur ou le moniteur en chef que j’allais profiter d’une heure de pause entre 2 cours de paddle pour « communier » en ce pays catholique avec mes nouveaux amis, les phoques. Mes parents et tout mes proches ne sont donc pas encore inquiets et encore moins effondrés : le cours de leurs vies à ce moment précis continue son joyeux rythme.

Maria, à oui Maria, je n’ai pas fini de vous la présenter. Maria est une trentenaire très séduisante, une vraie belle femme même si je ne sais pas s’il existe de fausses belles femmes. Sans être trop dur et jugeant et tout en l’étant en écrivant ces lignes, je ne suis pas tombé de ma chaise jusqu’à présent en regardant les Irlandaises qu’il m’a été donné de croiser. Au delà d’un physique où la pâleur de la peau est souvent un divorce douloureux avec le brun d’une Guinness ou de tout autre stout, la mode du legging en Irlande est quasiment en soi un attentat caractérisé contre l’idée même de beauté. Au milieu de cela, Maria O Connolly est une diva, rousse où un vert presque fluorescent semblable aux prêts Irlandais présent dans ses yeux, a accepté de partager son règne avec un rose couleur de bruyère qui fleurit sur sa peau à l’image des couleurs des falaises qui flirtent avec l’Océan. Maria est sûre de sa beauté et son âge lui confère encore plus de pouvoirs et d’attraits pour le jeune homme que je suis ou plus exactement que j’étais. Je reviendrai sur cette aventure et cette expérience autour de la découverte de la langue.
Je suis désolé, je suis décousu et je pars dans tous les sens mais imaginez ma situation, comment rester rationnel et structuré quand on est mort.
La rencontre et l’aventure amoureuse avec Maria. Dés mon arrivée, au cours de la première semaine et au cours d’une soirée arrosée passée avec Maria et ses amies et sans la présence de Paul, nos épidermes se sont frôlés nous amenant à nous chauffer puis à nous enflammer. S’en est suivi une chimie voire une alchimie tout court de ces deux corps qui se sont confondus en ne faisant plus qu’un corps ou plus exactement qu’un sexe. Oui un seul et non pas 2 sexes réunis où chacun pense et prend son plaisir dans les bras ou les jambes de l’autre mais là, le corps n’étant plus tout à fait un corps, l’intellect n’étant plus tout à fait un intellect. Le sexe comme seul langage, seule respiration, seule perception. Ce fût une extériorisation, une rafale de jouissances, de flammes, du feu et de la douceur, et de l’âpreté et du miel tout en même temps jusqu’à l’expression d’hypersensibilités où ses deux regards se dévorent, se tordent dans des sueurs et du bonheur… Oui vraiment HOT !
Arrivé en Irlande, le 19 juillet soit plus de 10 jours avant le démarrage de mon travail, j’ai pu voyager et m’imprégner des paysages et des ambiances de rencontres. D’abord en traversant l’Irlande en direction du sud en m’arrêtant à Cork le long du fleuve Lee. C’est plus du côté de Carrigaline et de son incroyable restaurant Indien autour d’une anecdote que je ne vous raconterais pas là et de Kingsale, que j’ai trouvé les beautés de l’Irlande que j’étais venu chercher. Cork est pour autant une charmante ville qui mérite qu’on s’y arrête. Au moment de mon voyage, j’étais plus venu chercher les beautés du bord de la mer celtique et puis je peux l’avouer, je suis souvent insatisfait et toujours prêt à rechercher le contraire de ce que j’ai présentement sous la main, pas vraiment l’accés direct vers la pleine conscience et la consécration du moment. Est-ce le mouvement et le tic-tac de la jeunesse avec plutôt des TIC que l’union du Ying et Yang ou un fond dépressif hérité d’une famille pas tout à fait équilibrée avec des fantômes dans le veilles armoires et y compris dans les placards Ikéa.
Poussé par les vents, je repense à ma visite de l’incroyable réserve de Killarney. Après une délicieuse promenade en vélo au milieu des dégradés de verts des forêts entourant les lacs et les cascades, nous nous sommes arrêtés avec Guillaume, je ferai court concernant mon ami, venu tenter lui aussi l’aventure linguistique, au manoir de Muckross. Rien que par son nom, ce manoir suscite le mystère et l’intrigue. Ce somptueux manoir construit au XIX eme par Henry Arthur Herbert député du compté de Kerry, offre une perspective et une estrade magique sur la nature Irlandaise.
Je me rappelle m’être dit que ce château, ce nom pourraient donner un excellent décor et cadre pour un film à suspens digne du mystère de Von Bülow, cet étrange film de Barbet Schroeder inspiré de l’histoire de Sunny Von Bullöw interprétée par Glenn Close plongée dans le coma et Jérémy Irons, le mari désigné comme coupable qui nous transportent entre mystères et doutes progressivement envahissants. Je me dis aujourd’hui qu’à Mourir, il aurait été plus approprié et retentissant que cette tragédie ait pour toile de fond le Manoir de Muckross, même si la baie de Howth a aussi ses atouts, j’y reviendrai.
C’est grâce à mes amis les phoques et à l’intérêt que leur porte certaines catégories d’humains encore bienveillants envers l’espèce animale que mon corps fut assez vite découvert. Un kayakiste venu observer ces mammifères carnivores, porta l’alerte en direction des services de secours qui eux-même eurent recours aux services de la police Irlandaise.
Je m’attendais à voir débarquer une version réactualisée d’un Sherlock Holmes Irlandais et je fus déçu. Preuve que chez les policiers ou détectives, les addictions ne sont pas toutes les mêmes. Au lieu de l’héroïne, l’inspecteur Harry Flaherty s’adonnait davantage à satisfaire l’économie Irlandaise avec un abonnement Premium à la Guinness ou à la Murphy’s, la stout du sud de l’Irlande. On ne saurait dire au moment de la rencontre avec l’inspecteur Flaherty, laquelle de ces deux bières était la moins amère tant les ravages de l’alcool sur le corps de l’inspecteur étaient marquants. D’une moustache originellement blonde, on se retrouvait nez à nez avec une moustache teintée et froissée, à force de bains prolongés dans l’embrun et le brun de la mousse. Une moustache allant du blond au roux, en croisant avec le noir, reflet de l’obscurité et de l’évolution attendue de la suite de la vie de cet inspecteur : un mini arc en ciel de la déprime Irlandaise les longs dimanche d’hiver. Je ne parlerai pas du reste si ce n’est la façon pesante de se déplacer de l’inspecteur que ces collègues même dans une situation tragique comme la mienne, appelaient « Harry, oh pardon nous demandons l’inspecteur Harry par ici », pour ne pas se priver d’une possibilité de plaisanterie et de moquerie en direction de l’inspecteur devant péniblement transporter sa panse et sa bedaine encombrantes.
Résultat de ma brève enquête ou évaluation, ce n’est pas avec cet inspecteur et ses soit disant
assistants se moquant de leur chef, que mon enquête va être vite résolue.
Pour autant je fus vite contredis et totalement surpris quand l’inspecteur Flaherty annonça très rapidement à ses collègues avant même que les services de secours ne fussent en situation de se prononcer _ « ce jeune homme n’est pas mort même si son pouls n’est pas clairement perceptible, il est potentiellement et cliniquement vivant, peut-être dans le coma : embarquez le de tout urgence, je viendrai le voir à l’hôpital ou aux services funéraires en fonction de l’évolution de sa situation mais faite vite, il a perdu déjà énormément de sang ».
On me raconta que 3 jours passèrent avant mon réveil à l’hôpital central de Dublin. Tous les personnels étaient des anges et se montraient précautionneux, charmants comme dans une fiction ou une publicité vantant l’efficacité des services de soins Irlandais. Je fus surpris de ne pas voir mes parents et au moins un de mes deux frères à mon chevet. Rapidement, on m’annonça que l’Inspecteur Harry Flaherty venait présentement à ma rencontre, demandant la présence du Médecin psychiatre et des cadres infirmiers. Il était lui même accompagné d’un seul de ses trois assistants.
" Je peux vous assurer sans plus attendre une nouvelle qui ne fait aucun doute et qui doit-être considérée avec tact et savoir-faire dans la suite de la prise en charge médicale du jeune Clément Belin. Ce jeune homme est sorti d’affaires et c’est là une énorme et bonne nouvelle mais l’enquête s’arrête là. Je rendrai dans quelques heures mon rapport mais il n’y a pas lieu de davantage enquêter, investiguer, suspecter. Clément Belin a lui-même attenté à sa vie en s’infligeant ces trois coups de couteau qui auraient pu être lui être fatals vu la violence avec laquelle il s’est asséné ces attaques et la zone choisie. Le choix de l’arme, la précision et la répétition de ces trois coups portés au niveau abdominal en partant du nombril et en remontant jusqu’au sternum, montrent la détermination de Clément Belin qui vraisemblablement voulait en finir. Le choix de ce mode opératoire est quasi inexistant et inhabituel en matière de suicide qui emprunte davantage du côté de la prise de médicament, de la pendaison, d’usage d’arme à feu ou de sauts dans le grand vide… Avec un peu d’humour, j’oserais dire que ce jeune homme est un original mais la situation est trop grave pour faire de l’humour et j’indiquerai davantage qu’il convient de faire très attention à l’accompagnement et aux soins portés à ce jeune homme. Aller jusqu’à répéter son geste après un premier coup de couteau révèle la violence et la volonté, l’envie d’en finir. Cela interroge au-delà du policier que je suis, le père que j’ai été sur cette volonté de déguiser son acte pour laisser penser qu’il s’agît d’un homicide, d’un crime ?
Pourquoi et contre qui Monsieur Clément Belin, vous souhaitiez porter les doutes et le discrédit ? Les échanges de SMS et les photos retrouvés dans votre téléphone de ce mari trompé, Monsieur Paul O’Connor dont la femme Maria O’Connor a eu une relation adultère avec vous, pourraient nous amener à penser que vous souhaitiez le confondre ?
Avant de pouvoir répondre à l’inspecteur, je voudrais pouvoir reprendre mes esprits.
Les choses restent rationnelles en toute situation et c’était donc cela si j’arrivais à communiquer avec vous. C’est simplement que je n’étais pas encore tout à fait mort et j’arrivais à communiquer ou du moins, je pouvais encore penser et m’imaginer communiquer avec vous, voila une bonne nouvelle !
Je me sens encore troublé et même plus que flottant. Revenant à moi, je me rends aussitôt compte qu’il n’y a plus dans ma chambre l’inspecteur Flaherty et son assistant. Il ne reste plus que le médecin et deux infirmières mais il ne s’agît pas du même médecin ni des mêmes infirmières, tous ces soignants ne sont pas Irlandais, ils parlent tous très bien français. Je crois reconnaître le médecin, il s’agît du médecin psychiatre, Monsieur Douté.
Veuillez m’excuser quelques instants mais il faut que je retrouve ma raison. Je préfère couper là et que vous n’assistiez pas au rendez-vous avec le Docteur Douté. Je vous raconterai après de quoi il en retourne, d’où vient cette énorme confusion ? Je dois être concentré sur ce qu’il va me dire et analyser la situation, je me sens comme extérieur à moi-même.
C’est plus que abasourdissant, pour ne pas dire effrayant et complètement fou. Tout ceci n’a donc pas existé ! Le Docteur Douté vient de m’annoncer que je ne suis pas allé en Irlande, mes parents y sont allés cet été mais pas moi. Je ne suis pas étudiant en prépa d’école d’ingé, c’est mon cousin qui poursuit ces études là. Tout ceci est le fruit de mon imagination. Moi, je suis dissocié, schizophrène et hospitalisé depuis 3 mois dans un clinique psychiatrique située non loin de Montpellier. Le Docteur Douté m’a indiqué que je viens de sortir, il y a à peine quelques jours d’une crise aiguë de dissociation allant même jusqu’à me plonger dans un état catatonique : voilà une drôle de nouvelle, qu’en pensez-vous ?
J’apprends d’abord que je ne suis pas mort. Ensuite que j’ai tenté de porter atteinte à ma vie et là maintenant que je suis fou, que j’ai inventé tout ce que je vous ai raconté… Quel choc, quelle falaise !
Vous voyez, j’avais raison dés le départ : le Belin que je suis a bien craqué !
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PostScriptum

Comme évoqué en introduction, il s’agît pour moi d’une première, n’hésitez pas à me faire un retour sur votre ressenti à la lecture, vos émotions, votre évaluation sur l’histoire, le rythme, le style etc. Vos retours sont précieux et m’aide à progresser. Merci.

Poeme de David T...

Écrivain David T...

David T... a publié sur le site 87 écrits. David T... est membre du site depuis l'année 2020.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Une Approche De La Langue !ʒə mapεllə klemɑ̃ bəlɛ̃, ʒε vɛ̃t- tʁwaz- ɑ̃ u plysz- εɡzaktəmɑ̃ ʒavε vɛ̃t- tʁwaz- ɑ̃ !
dəpɥi kεlkz- œʁ, ʒə sɥi mɔʁ sɑ̃ savwaʁ kɔmɑ̃ səla ε vʁεmɑ̃ aʁive e syʁtu puʁkwa. ynə sələ sεʁtitydə mɔ̃ desε nε pa aksidɑ̃tεl e a y ljø nɔ̃ lwɛ̃ də dyblɛ̃, a ɔwt pʁesizemɑ̃, lə vɛ̃t- aut dø milə vɛ̃t- dø.
ʒyskalɔʁ, ʒetεz- etydjɑ̃ ɑ̃ pʁepa dekɔlə dɛ̃ʒenjœʁ u dɛ̃ʒe kɔmə ɔ̃ di kɔmynemɑ̃. døzjεmə ane də pʁepa ɑ̃n- ɔksitani e plysz- εɡzaktəmɑ̃ dɑ̃ la bεllə vilə də mɔ̃tpεllje. nə mə dəmɑ̃de pa ɑ̃ kεllə spesjalizasjɔ̃ ʒə mə pʁepaʁε a εtʁə ɛ̃ʒenjœʁ, ʒə nə lə savε pa ɑ̃kɔʁə e lə plys teʁiblə, sε kɔ̃ nə lə soʁa ʒamε. mεmə si sə nε pø tεtʁə pa lə mɔmɑ̃ depilɔɡe syʁ lə syʒε mε kɔmɑ̃ savwaʁ kwa fεʁə a vɛ̃t- tʁwaz- ɑ̃ kɑ̃ lɔ̃n- a œ̃ sistεmə dεdə e də kɔ̃sεj a lɔʁjɛ̃tasjɔ̃ ɑ̃ fʁɑ̃sə osi dezɥε kə lə mɔbilje ki vuz- akœjə, kɑ̃ kuʁaʒøzəmɑ̃ vu ʃεʁʃe də lεdə e œ̃n- eklεʁaʒə dɑ̃z- œ̃ sɑ̃tʁə dɛ̃fɔʁmasjɔ̃ e dɔʁjɛ̃tasjɔ̃. tutə lε pεʁsɔnə kə ʒε kʁwaze sɔʁtɑ̃ dœ̃ sjo sɑ̃blε plys dezɔʁjɛ̃te kə ʁasyʁez- e pa vʁεmɑ̃ kɔ̃vɛ̃kɥ davwaʁ davwaʁ tʁuve la bɔnə vwa. pø tεtʁə kɔ̃vjɛ̃dʁε til dɛ̃skʁiʁə sid o fʁɔ̃tispisə də sεz- etablisəmɑ̃, de puʁ « debʁujə twa tu səl » u puʁ dezɔʁjɛ̃tasjɔ̃.
ʒə nə sε pa si vuz- ave ʁəmaʁke kaʁ səla nə sɑ̃blə pa lə plysz- ɛ̃pɔʁtɑ̃ o mɔmɑ̃ u lɔ̃n- apʁɑ̃ lə desε kʁiminεl dœ̃ si ʒənə ɔmə o dəla dy fε kə vu nə mə kɔnεse pa. mεz- inisjalə se puʁ klemɑ̃ e be puʁ bəlɛ̃ ɔ̃ fε lɔbʒε də nɔ̃bʁøzə plεzɑ̃təʁi də kamaʁadəz- e otʁə : se be, œ̃ bʁɛ̃ mεʁkɑ̃tilə kɔmə inisjalə. ʒə deʁapə mε səla ε sɑ̃ dutə lje a leta u ʒə mə tʁuvə, mɔʁ mε puʁ otɑ̃ ɑ̃ kapasite də pɑ̃se e də kɔmynike avεk vu. sεtə sitɥasjɔ̃ anɔʁmalə mamεnə pø tεtʁə a divaɡe vwaʁə a kʁake, dotʁə- bɔ̃z- εspʁi ʁəlεvəʁɔ̃ də sɥitə kə kʁake puʁ œ̃ bəlɛ̃, sε nɔʁmal : kʁake bəlɛ̃ puʁ sεlləz- e sø ki nə sɥivʁε pa. ʒə sε, ʒε də lymuʁ, dy mwɛ̃, ʒə lə pɑ̃sə !
plys seʁjøzəmɑ̃ kaʁ si la mɔʁ nε pa œ̃ syʒε seʁjø, kεl syʒε pø til lεtʁə ?
dɑ̃z- ynə vɔlɔ̃te feʁɔsə dεtʁə pεʁfɔʁmɑ̃ e də muvʁiʁ o mɔ̃də e o muvəmɑ̃ dy vɛ̃t- e œ̃n- əmə sjεklə, ʒε ʁeysi o deby də lete dø milə vɛ̃t- døz- a tʁuve œ̃ ʒɔb pʁεskə ʁεve : œ̃ pɔstə də mɔnitœʁ asistɑ̃ də padlə ɑ̃n- iʁlɑ̃də, plysz- εɡzaktəmɑ̃ a dyblɛ̃, kil fo pʁonɔ̃se dəblinə, dɑ̃ lide pʁəmjεʁə də pεʁfεksjɔne mɔ̃n- ɑ̃ɡlεz- e də vivʁə ynə εkspeʁjɑ̃sə ɛ̃sɔlitə. puʁ lɛ̃sɔlitə, ʒε ete sεʁvi !
ʒə nə sɥi pa syʁ kil kɔ̃vjεnə dekʁiʁə mɔnitœʁ asistɑ̃ e nɔ̃ asistɑ̃ mɔnitœʁ kaʁ ɑ̃n- ɑ̃ɡlεz- e i kɔ̃pʁiz- ɑ̃ ʁepyblikə diʁlɑ̃də, ɔ̃ fε tut- a lɑ̃vεʁz- i kɔ̃pʁi kɔ̃dɥiʁə a ɡoʃə avεk œ̃ vɔlɑ̃ a dʁwatə, lə bwatje də vitεsə a ɡoʃə. ʒə kɔ̃pʁɑ̃ mjø mɛ̃tənɑ̃ kə lε vwatyʁəz- avεk bwatje də vitεsə otɔmatikz- ε plys də syksε dɑ̃ lε pεiz- ɑ̃ɡlo saksɔ̃. tu səsi sɔʁiʒinəʁε dɑ̃ lide ka ʃəval, il etε plys fasilə də plase lə fuʁʁo də sɔ̃n- epe a ɡoʃə puʁ afʁɔ̃te paʁ sa dʁwatə ladvεʁsεʁə ki lɥi mεmə vənɑ̃ dɑ̃ fasə sə plasε syʁ sa dʁwatə, sə ki ʒyskə la ε plyto kɔeʁɑ̃.
aʁive lə vɛ̃t- tʁwa ʒɥjε puʁ œ̃ kɔ̃tʁa pεje diz- əʁo də lœʁ avεk œ̃ nɔ̃bʁə ɛ̃detεʁmine dœʁz- a ʁealize puʁ ynə dyʁe də kɔ̃tʁa ki εt- εllə detεʁmine, dy vɛ̃t- katʁə ʒɥjε dø milə vɛ̃t- døz- œ̃ dimɑ̃ʃə o tʁɑ̃tə e œ̃n- aut, œ̃ mεʁkʁədi.
ʒε tʁuve dɑ̃z- œ̃ mεmə tɑ̃z- ynə sɔlysjɔ̃ debεʁʒəmɑ̃ ʃez- œ̃ kuplə tʁɑ̃tənεʁə nɔ̃ lwɛ̃ də lyzinə istɔʁikə də ɡinεsz- a dyblɛ̃, də sε duzə εktaʁəz- o plɛ̃ kœʁ də la vilə e də sɔ̃ myze avεk sa tuʁ panɔʁamikə a tʁwa sɑ̃ swasɑ̃tə dəɡʁe kil fo absɔlymɑ̃ vizite. pɔl e maʁja ɔkɔnɔʁ, sɔ̃t- ɔʁiʒinεʁə də dyblɛ̃ e kɔnεse sεtə vilə e sε sɑ̃tεnə də pyb syʁ lə bu dε dwaz- e ilz- ɔ̃ tuʒuʁ la lɑ̃ɡ bjɛ̃ ymidə, tʁɑ̃pɑ̃ dɑ̃z- ynə pɛ̃tə, pʁεtə a saʒite puʁ kɔ̃te ynə istwaʁə kʁustijɑ̃tə. il sə sɔ̃ mɔ̃tʁe tʁεz- akœjɑ̃z- e ʒapʁɑ̃z- u plysz- εɡzaktəmɑ̃ ʒε apʁi boku dø. ʒə tjɛ̃z- a suliɲe neɑ̃mwɛ̃z- œ̃n- elemɑ̃ ki puʁʁε εtʁə pø tεtʁə detεʁminɑ̃ dɑ̃ la ʁezɔlysjɔ̃ də lɑ̃kεtə. ʒε y dε ʁəlasjɔ̃ sεksɥεlləz- avεk maʁja des la pʁəmjεʁə səmεnə də mɔ̃n- aʁive. dε ʁəlasjɔ̃ kɔ̃sɑ̃tiz- evidəmɑ̃ paʁ maʁja mεz- osi paʁ pɔl ki sɑ̃z- asiste oz- eba kə ʒə kalifjəʁε də fuɡøz- avεk maʁja, etε paʁfεtəmɑ̃ o kuʁɑ̃. dy mwɛ̃, sε sə kə ʒɑ̃n- ε dedɥi dapʁε lε deklaʁjɔ̃ də maʁja e lə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ɑ̃ʒue də pɔl a mɔ̃n- eɡaʁ, mεmə si oʒuʁdɥi, ʒε kεlk dutə…
ʒə sɥiz- eɡaləmɑ̃ dybitatif syʁ la kapasite də la pɔlisə iʁlɑ̃dεzə a diʁiʒe e ʁezudʁə sεtə ɑ̃kεtə. ʒə nε pa kɔnεsɑ̃sə dε ʃifʁəz- e dy nɔ̃bʁə də pɔlisje paʁ-abitɑ̃ mε mεmə si lεz- iʁlɑ̃dε sɔ̃ pø nɔ̃bʁø, swa si- miljɔ̃z- ɑ̃ kɔ̃tɑ̃ liʁlɑ̃də dy nɔʁ, lə nɔ̃bʁə də pɔlisje paʁ-abitɑ̃ sɑ̃blə ʁidikylə paʁ ʁapɔʁ a sə kə nu kɔnεsɔ̃z- ɑ̃ fʁɑ̃sə. səsi pø εtʁə ɛ̃tεʁpʁete pozitivəmɑ̃ e ʁataʃe a la kapasite də la pɔpylasjɔ̃ a soto ʒeʁe mε fasə a ma sitɥasjɔ̃, sə pɔstyla ba də lεlə. ʒə ʁaʒutə kə la pɔlisə də plys nε pa aʁme, sə ki netε pa lə ka də mɔ̃n- aɡʁesœʁ. pø tεtʁə kə la pɔlisə fʁɑ̃sεzə va sɑ̃ mεle mεz- ɛ̃ finə, ʒə nɑ̃ ʁεstə pa mwɛ̃ mɔʁ…
lεz- elemɑ̃z- a dispozisjɔ̃ sɔ̃ tenys : ʒə ʒis dɑ̃ mɔ̃ sɑ̃, eʃue syʁ œ̃ ʁoʃe də lilə dεj ʒystə ɑ̃ fasə də ɔwt, œ̃ pəti vilaʒə də peʃœʁ e ynə maʁinə tʁε pʁize ki ʒukstə dyblɛ̃. ʒə sɥiz- ɑ̃ tənɥ də plɔ̃ʒe, sə ki ε plyto ɔʁdinεʁə pɥiskə səla kɔ̃stitɥ ma tənɥ də tʁavaj. ʒə pʁesizə eɡaləmɑ̃ kə la tɑ̃peʁatyʁə də la mεʁ iʁlɑ̃dεzə ε də sεzə dəɡʁez- ɑ̃ sə ʒuʁ dy vɛ̃t- aut dø milə vɛ̃t- dø. sɛ̃k fɔkz- etɑ̃dys syʁ lε ʁoʃe vwazɛ̃ dy mjɛ̃, ʁəɡaʁde mɔ̃ kɔʁz- inanime. mɔ̃ padlə ʁaməne paʁ lə kuʁɑ̃, flɔtə pεzibləmɑ̃ nɔ̃ lwɛ̃ də mwa. il sɑ̃blə kə puʁ lə mɔmɑ̃, pεʁsɔnə si sə nε lotœʁ də sεt aktə fɔʁ swa sεt ɔʁiblə kʁimə, nə swa ɛ̃fɔʁme də ma sitɥasjɔ̃. ʒetεz- o mɔmɑ̃ u səla εt- aʁive paʁti ɑ̃n- ɛ̃fɔʁmɑ̃ ɡabi lɛ̃stʁyktœʁ u lə mɔnitœʁ ɑ̃ ʃεf kə ʒalε pʁɔfite dynə œʁ də pozə ɑ̃tʁə dø kuʁ də padlə puʁ « kɔmynjəʁ » εn sə pεi katɔlikə avεk mε nuvoz- ami, lε fɔk. mε paʁɑ̃z- e tu mε pʁoʃə nə sɔ̃ dɔ̃k pa ɑ̃kɔʁə ɛ̃kjεz- e ɑ̃kɔʁə mwɛ̃z- efɔ̃dʁe : lə kuʁ də lœʁ viz- a sə mɔmɑ̃ pʁesi kɔ̃tinɥ sɔ̃ ʒwajø ʁitmə.

maʁja, a ui maʁja, ʒə nε pa fini də vu la pʁezɑ̃te. maʁja εt- ynə tʁɑ̃tənεʁə tʁε sedɥizɑ̃tə, ynə vʁε bεllə famə mεmə si ʒə nə sε pa sil εɡzistə də fosə bεllə famə. sɑ̃z- εtʁə tʁo dyʁ e ʒyʒɑ̃ e tut- ɑ̃ letɑ̃ ɑ̃n- ekʁivɑ̃ sε liɲə, ʒə nə sɥi pa tɔ̃be də ma ʃεzə ʒyska pʁezɑ̃ ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lεz- iʁlɑ̃dεzə kil ma ete dɔne də kʁwaze. o dəla dœ̃ fizikə u la palœʁ də la po ε suvɑ̃ œ̃ divɔʁsə duluʁøz- avεk lə bʁœ̃ dynə ɡinεsz- u də tut- otʁə stu, la mɔdə dy lεɡiŋ ɑ̃n- iʁlɑ̃də ε kazime ɑ̃ swa œ̃n- atɑ̃ta kaʁakteʁize kɔ̃tʁə lide mεmə də bote. o miljø də səla, maʁja o kɔnɔli εt- ynə diva, ʁusə u œ̃ vεʁ pʁεskə flyɔʁesɑ̃ sɑ̃blablə o pʁεz- iʁlɑ̃dε pʁezɑ̃ dɑ̃ sεz- iø, a aksεpte də paʁtaʒe sɔ̃ ʁεɲə avεk œ̃ ʁozə kulœʁ də bʁyiεʁə ki fləʁi syʁ sa po a limaʒə dε kulœʁ dε falεzə ki fliʁte avεk lɔseɑ̃. maʁja ε syʁə də sa bote e sɔ̃n- aʒə lɥi kɔ̃fεʁə ɑ̃kɔʁə plys də puvwaʁz- e datʁε puʁ lə ʒənə ɔmə kə ʒə sɥiz- u plysz- εɡzaktəmɑ̃ kə ʒetε. ʒə ʁəvjɛ̃dʁε syʁ sεtə avɑ̃tyʁə e sεtə εkspeʁjɑ̃sə otuʁ də la dekuvεʁtə də la lɑ̃ɡ.
ʒə sɥi dezɔle, ʒə sɥi dekuzy e ʒə paʁ dɑ̃ tus lε sɑ̃s mεz- imaʒine ma sitɥasjɔ̃, kɔmɑ̃ ʁεste ʁasjɔnεl e stʁyktyʁe kɑ̃t- ɔ̃n- ε mɔʁ.
la ʁɑ̃kɔ̃tʁə e lavɑ̃tyʁə amuʁøzə avεk maʁja. des mɔ̃n- aʁive, o kuʁ də la pʁəmjεʁə səmεnə e o kuʁ dynə swaʁe aʁoze pase avεk maʁja e sεz- amiz- e sɑ̃ la pʁezɑ̃sə də pɔl, noz- epidεʁmə- sə sɔ̃ fʁole nuz- amənɑ̃ a nu ʃofe pɥiz- a nuz- ɑ̃flame. sɑ̃n- ε sɥivi ynə ʃimi vwaʁə ynə alʃimi tu kuʁ də sε dø kɔʁ ki sə sɔ̃ kɔ̃fɔ̃dysz- ɑ̃ nə fəzɑ̃ plys kœ̃ kɔʁz- u plysz- εɡzaktəmɑ̃ kœ̃ sεksə. ui œ̃ səl e nɔ̃ pa dø sεksə ʁeyniz- u ʃakœ̃ pɑ̃sə e pʁɑ̃ sɔ̃ plεziʁ dɑ̃ lε bʁaz- u lε ʒɑ̃bə də lotʁə mε la, lə kɔʁ netɑ̃ plys tut- a fε œ̃ kɔʁ, lɛ̃tεllεkt netɑ̃ plys tut- a fε œ̃n- ɛ̃tεllεkt. lə sεksə kɔmə səl lɑ̃ɡaʒə, sələ ʁεspiʁasjɔ̃, sələ pεʁsεpsjɔ̃. sə fy ynə εksteʁjɔʁizasjɔ̃, ynə ʁafalə də ʒuisɑ̃sə, də flamə, dy fø e də la dusœʁ, e də lapʁəte e dy mjεl tut- ɑ̃ mεmə tɑ̃ ʒyska lεkspʁesjɔ̃ dipεʁsɑ̃sibilitez- u sε dø ʁəɡaʁd sə devɔʁe, sə tɔʁde dɑ̃ dε sɥœʁz- e dy bɔnœʁ… ui vʁεmɑ̃ o !
aʁive ɑ̃n- iʁlɑ̃də, lə diz- nəf ʒɥjε swa plys də di- ʒuʁz- avɑ̃ lə demaʁaʒə də mɔ̃ tʁavaj, ʒε py vwajaʒe e mɛ̃pʁeɲe dε pεizaʒəz- e dεz- ɑ̃bjɑ̃sə də ʁɑ̃kɔ̃tʁə. dabɔʁ ɑ̃ tʁavεʁsɑ̃ liʁlɑ̃də ɑ̃ diʁεksjɔ̃ dy syd ɑ̃ maʁεtɑ̃ a kɔʁk lə lɔ̃ dy fləvə li. sε plys dy kote də kaʁiɡalinə e də sɔ̃n- ɛ̃kʁwajablə ʁεstoʁɑ̃ ɛ̃djɛ̃ otuʁ dynə anεkdɔtə kə ʒə nə vu ʁakɔ̃təʁε pa la e də kɛ̃ɡsalə, kə ʒε tʁuve lε bote də liʁlɑ̃də kə ʒetε vəny ʃεʁʃe. kɔʁk ε puʁ otɑ̃ ynə ʃaʁmɑ̃tə vilə ki meʁitə kɔ̃ si aʁεtə. o mɔmɑ̃ də mɔ̃ vwajaʒə, ʒetε plys vəny ʃεʁʃe lε bote dy bɔʁ də la mεʁ sεltikə e pɥi ʒə pø lavue, ʒə sɥi suvɑ̃ ɛ̃satisfε e tuʒuʁ pʁε a ʁəʃεʁʃe lə kɔ̃tʁεʁə də sə kə ʒε pʁezɑ̃təmɑ̃ su la mɛ̃, pa vʁεmɑ̃ lakse diʁεkt vεʁ la plεnə kɔ̃sjɑ̃sə e la kɔ̃sekʁasjɔ̃ dy mɔmɑ̃. ε sə lə muvəmɑ̃ e lə tik tak də la ʒənεsə avεk plyto dε tik kə lynjɔ̃ dy iiŋ e iɑ̃ɡ u œ̃ fɔ̃ depʁesif eʁite dynə famijə pa tut- a fε ekilibʁe avεk dε fɑ̃tomə dɑ̃ lə vεjəz- aʁmwaʁəz- e i kɔ̃pʁi dɑ̃ lε plakaʁdz- ikea.
puse paʁ lε vɑ̃, ʒə ʁəpɑ̃sə a ma vizitə də lɛ̃kʁwajablə ʁezεʁvə də kijaʁne. apʁεz- ynə delisjøzə pʁɔmənadə ɑ̃ velo o miljø dε deɡʁade də vεʁ dε fɔʁεz- ɑ̃tuʁɑ̃ lε lakz- e lε kaskadə, nu nu sɔməz- aʁεtez- avεk ɡjomə, ʒə fəʁε kuʁ kɔ̃sεʁnɑ̃ mɔ̃n- ami, vəny tɑ̃te lɥi osi lavɑ̃tyʁə lɛ̃ɡɥistikə, o manwaʁ də mykʁɔs. ʁjɛ̃ kə paʁ sɔ̃ nɔ̃, sə manwaʁ sysitə lə mistεʁə e lɛ̃tʁiɡ. sə sɔ̃ptɥø manwaʁ kɔ̃stʁɥi o ksiks əmə paʁ ɑ̃ʁi aʁtyʁ εʁbεʁ depyte dy kɔ̃te də keʁi, ɔfʁə ynə pεʁspεktivə e ynə εstʁadə maʒikə syʁ la natyʁə iʁlɑ̃dεzə.
ʒə mə ʁapεllə mεtʁə di kə sə ʃato, sə nɔ̃ puʁʁε dɔne œ̃n- εksεllɑ̃ dekɔʁ e kadʁə puʁ œ̃ film a syspɛ̃ diɲə dy mistεʁə də vɔ̃ bylɔw, sεt etʁɑ̃ʒə film də baʁbε ʃʁoəde ɛ̃spiʁe də listwaʁə də sœ̃ni vɔ̃ bylɔw ɛ̃tεʁpʁete paʁ ɡlεn klozə plɔ̃ʒe dɑ̃ lə kɔma e ʒeʁemi iʁɔ̃, lə maʁi deziɲe kɔmə kupablə ki nu tʁɑ̃spɔʁte ɑ̃tʁə mistεʁəz- e dutə pʁɔɡʁesivəmɑ̃ ɑ̃vaisɑ̃. ʒə mə di oʒuʁdɥi ka muʁiʁ, il oʁε ete plysz- apʁɔpʁje e ʁətɑ̃tisɑ̃ kə sεtə tʁaʒedi ε puʁ twalə də fɔ̃ lə manwaʁ də mykʁɔs, mεmə si la bε də ɔwt a osi sεz- atu, ʒi ʁəvjɛ̃dʁε.
sε ɡʁasə a mεz- ami lε fɔkz- e a lɛ̃teʁε kə lœʁ pɔʁtə sεʁtεnə kateɡɔʁi dymɛ̃z- ɑ̃kɔʁə bjɛ̃vεjɑ̃z- ɑ̃vεʁ lεspεsə animalə kə mɔ̃ kɔʁ fy ase vitə dekuvεʁ. œ̃ kεjakistə vəny ɔpsεʁve sε mamifεʁə kaʁnivɔʁə, pɔʁta lalεʁtə ɑ̃ diʁεksjɔ̃ dε sεʁvisə də səkuʁ ki ø mεmə əʁe ʁəkuʁz- o sεʁvisə də la pɔlisə iʁlɑ̃dεzə.
ʒə matɑ̃dεz- a vwaʁ debaʁke ynə vεʁsjɔ̃ ʁeaktɥalize dœ̃ ʃεʁlɔk ɔlməz- iʁlɑ̃dεz- e ʒə fy desy. pʁəvə kə ʃe lε pɔlisjez- u detεktivə, lεz- adiksjɔ̃ nə sɔ̃ pa tutə lε mεmə. o ljø də leʁɔinə, lɛ̃spεktœʁ-aʁi flaεʁti sadɔnε davɑ̃taʒə a satisfεʁə lekɔnɔmi iʁlɑ̃dεzə avεk œ̃n- abɔnəmɑ̃ pʁəmjɔm a la ɡinεsz- u a la myʁfiεs, la stu dy syd də liʁlɑ̃də. ɔ̃ nə soʁε diʁə o mɔmɑ̃ də la ʁɑ̃kɔ̃tʁə avεk lɛ̃spεktœʁ flaεʁti, lakεllə də sε dø bjεʁəz- etε la mwɛ̃z- amεʁə tɑ̃ lε ʁavaʒə də lalkɔl syʁ lə kɔʁ də lɛ̃spεktœʁ etε maʁkɑ̃. dynə mustaʃə ɔʁiʒinεllmɑ̃ blɔ̃də, ɔ̃ sə ʁətʁuvε nez- a nez- avεk ynə mustaʃə tɛ̃te e fʁwase, a fɔʁsə də bɛ̃ pʁɔlɔ̃ʒe dɑ̃ lɑ̃bʁœ̃ e lə bʁœ̃ də la musə. ynə mustaʃə alɑ̃ dy blɔ̃t- o ʁu, ɑ̃ kʁwazɑ̃ avεk lə nwaʁ, ʁəflε də lɔpskyʁite e də levɔlysjɔ̃ atɑ̃dɥ də la sɥitə də la vi də sεt ɛ̃spεktœʁ : œ̃ mini aʁk ɑ̃ sjεl də la depʁimə iʁlɑ̃dεzə lε lɔ̃ɡ dimɑ̃ʃə divεʁ. ʒə nə paʁləʁε pa dy ʁεstə si sə nε la fasɔ̃ pəzɑ̃tə də sə deplase də lɛ̃spεktœʁ kə sε kɔlεɡ mεmə dɑ̃z- ynə sitɥasjɔ̃ tʁaʒikə kɔmə la mjεnə, apəlεɛ̃t « aʁi, ɔ paʁdɔ̃ nu dəmɑ̃dɔ̃ lɛ̃spεktœʁ-aʁi paʁ isi », puʁ nə pa sə pʁive dynə pɔsibilite də plεzɑ̃təʁi e də mɔkəʁi ɑ̃ diʁεksjɔ̃ də lɛ̃spεktœʁ dəvɑ̃ penibləmɑ̃ tʁɑ̃spɔʁte sa pɑ̃sə e sa bədεnə ɑ̃kɔ̃bʁɑ̃tə.
ʁezylta də ma bʁεvə ɑ̃kεtə u evalɥasjɔ̃, sə nε pa avεk sεt ɛ̃spεktœʁ e sε swa dizɑ̃
asistɑ̃ sə mɔkɑ̃ də lœʁ ʃεf, kə mɔ̃n- ɑ̃kεtə va εtʁə vitə ʁezɔlɥ.
puʁ otɑ̃ ʒə fy vitə kɔ̃tʁədiz- e tɔtaləmɑ̃ syʁpʁi kɑ̃ lɛ̃spεktœʁ flaεʁti anɔ̃sa tʁε ʁapidəmɑ̃ a sε kɔlεɡz- avɑ̃ mεmə kə lε sεʁvisə də səkuʁ nə fyse ɑ̃ sitɥasjɔ̃ də sə pʁonɔ̃se suliɲe « sə ʒənə ɔmə nε pa mɔʁ mεmə si sɔ̃ pul nε pa klεʁəmɑ̃ pεʁsεptiblə, il ε pɔtɑ̃sjεllmɑ̃ e klinikəmɑ̃ vivɑ̃, pø tεtʁə dɑ̃ lə kɔma : ɑ̃baʁke lə də tut- yʁʒɑ̃sə, ʒə vjɛ̃dʁε lə vwaʁ a lopital u o sεʁvisə fyneʁεʁəz- ɑ̃ fɔ̃ksjɔ̃ də levɔlysjɔ̃ də sa sitɥasjɔ̃ mε fεtə vitə, il a pεʁdy deʒa enɔʁmemɑ̃ də sɑ̃ʒ ».
ɔ̃ mə ʁakɔ̃ta kə tʁwa ʒuʁ pasεʁe avɑ̃ mɔ̃ ʁevεj a lopital sɑ̃tʁal də dyblɛ̃. tus lε pεʁsɔnεlz- etε dεz- ɑ̃ʒəz- e sə mɔ̃tʁε pʁekosjɔnø, ʃaʁmɑ̃ kɔmə dɑ̃z- ynə fiksjɔ̃ u ynə pyblisite vɑ̃tɑ̃ lefikasite dε sεʁvisə də swɛ̃z- iʁlɑ̃dε. ʒə fy syʁpʁi də nə pa vwaʁ mε paʁɑ̃z- e o mwɛ̃z- œ̃ də mε dø fʁεʁəz- a mɔ̃ ʃəvε. ʁapidəmɑ̃, ɔ̃ manɔ̃sa kə lɛ̃spεktœʁ-aʁi flaεʁti vənε pʁezɑ̃təmɑ̃ a ma ʁɑ̃kɔ̃tʁə, dəmɑ̃dɑ̃ la pʁezɑ̃sə dy medəsɛ̃ psiʃjatʁə e dε kadʁəz- ɛ̃fiʁmje. il etε lɥi mεmə akɔ̃paɲe dœ̃ səl də sε tʁwaz- asistɑ̃.
"ʒə pø vuz- asyʁe sɑ̃ plysz- atɑ̃dʁə ynə nuvεllə ki nə fε okœ̃ dutə e ki dwa tεtʁə kɔ̃sideʁe avεk takt e savwaʁ fεʁə dɑ̃ la sɥitə də la pʁizə ɑ̃ ʃaʁʒə medikalə dy ʒənə klemɑ̃ bəlɛ̃. sə ʒənə ɔmə ε sɔʁti dafεʁəz- e sε la ynə enɔʁmə e bɔnə nuvεllə mε lɑ̃kεtə saʁεtə la. ʒə ʁɑ̃dʁε dɑ̃ kεlkz- œʁ mɔ̃ ʁapɔʁ mεz- il ni a pa ljø də davɑ̃taʒə ɑ̃kεte, ɛ̃vεstiɡe, syspεkte. klemɑ̃ bəlɛ̃ a lɥi mεmə atɑ̃te a sa vi ɑ̃ sɛ̃fliʒɑ̃ sε tʁwa ku də kuto ki oʁε py εtʁə lɥi εtʁə fatal vy la vjɔlɑ̃sə avεk lakεllə il sεt- asene sεz- atakz- e la zonə ʃwazi. lə ʃwa də laʁmə, la pʁesizjɔ̃ e la ʁepetisjɔ̃ də sε tʁwa ku pɔʁtez- o nivo abdɔminal ɑ̃ paʁtɑ̃ dy nɔ̃bʁil e ɑ̃ ʁəmɔ̃tɑ̃ ʒysko stεʁnɔm, mɔ̃tʁe la detεʁminasjɔ̃ də klemɑ̃ bəlɛ̃ ki vʁεsɑ̃blabləmɑ̃ vulε ɑ̃ finiʁ. lə ʃwa də sə mɔdə ɔpeʁatwaʁə ε kazi inεksistɑ̃ e inabitɥεl ɑ̃ matjεʁə də sɥisidə ki ɑ̃pʁœ̃tə davɑ̃taʒə dy kote də la pʁizə də medikame, də la pɑ̃dεzɔ̃, dyzaʒə daʁmə a fø u də so dɑ̃ lə ɡʁɑ̃ vidə… avεk œ̃ pø dymuʁ, ʒozəʁε diʁə kə sə ʒənə ɔmə εt- œ̃n- ɔʁiʒinal mε la sitɥasjɔ̃ ε tʁo ɡʁavə puʁ fεʁə də lymuʁ e ʒɛ̃dikəʁε davɑ̃taʒə kil kɔ̃vjɛ̃ də fεʁə tʁεz- atɑ̃sjɔ̃ a lakɔ̃paɲəmɑ̃ e o swɛ̃ pɔʁtez- a sə ʒənə ɔmə. ale ʒyska ʁepete sɔ̃ ʒεstə apʁεz- œ̃ pʁəmje ku də kuto ʁevεlə la vjɔlɑ̃sə e la vɔlɔ̃te, lɑ̃vi dɑ̃ finiʁ. səla ɛ̃teʁɔʒə o dəla dy pɔlisje kə ʒə sɥi, lə pεʁə kə ʒε ete syʁ sεtə vɔlɔ̃te də deɡize sɔ̃n- aktə puʁ lεse pɑ̃se kil saʒi dœ̃n- ɔmisidə, dœ̃ kʁimə ?
puʁkwa e kɔ̃tʁə ki məsjø klemɑ̃ bəlɛ̃, vu suεtje pɔʁte lε dutəz- e lə diskʁedi ? lεz- eʃɑ̃ʒə də εs εm εs e lε fɔto ʁətʁuve dɑ̃ vɔtʁə telefɔnə də sə maʁi tʁɔ̃pe, məsjø pɔl ɔkɔnɔʁ dɔ̃ la famə maʁja ɔkɔnɔʁ a y ynə ʁəlasjɔ̃ adyltεʁə avεk vu, puʁʁε nuz- aməne a pɑ̃se kə vu suεtje lə kɔ̃fɔ̃dʁə ?
avɑ̃ də puvwaʁ ʁepɔ̃dʁə a lɛ̃spεktœʁ, ʒə vudʁε puvwaʁ ʁəpʁɑ̃dʁə mεz- εspʁi.
lε ʃozə ʁεste ʁasjɔnεlləz- ɑ̃ tutə sitɥasjɔ̃ e setε dɔ̃k səla si ʒaʁivεz- a kɔmynike avεk vu. sε sɛ̃pləmɑ̃ kə ʒə netε pa ɑ̃kɔʁə tut- a fε mɔʁ e ʒaʁivεz- a kɔmynike u dy mwɛ̃, ʒə puvεz- ɑ̃kɔʁə pɑ̃se e mimaʒine kɔmynike avεk vu, vwala ynə bɔnə nuvεllə !
ʒə mə sɑ̃sz- ɑ̃kɔʁə tʁuble e mεmə plys kə flɔtɑ̃. ʁəvənɑ̃ a mwa, ʒə mə ʁɑ̃z- osito kɔ̃tə kil ni a plys dɑ̃ ma ʃɑ̃bʁə lɛ̃spεktœʁ flaεʁti e sɔ̃n- asistɑ̃. il nə ʁεstə plys kə lə medəsɛ̃ e døz- ɛ̃fiʁmjεʁə mεz- il nə saʒi pa dy mεmə medəsɛ̃ ni dε mεməz- ɛ̃fiʁmjεʁə, tus sε swaɲɑ̃ nə sɔ̃ pa iʁlɑ̃dε, il paʁle tus tʁε bjɛ̃ fʁɑ̃sε. ʒə kʁwa ʁəkɔnεtʁə lə medəsɛ̃, il saʒi dy medəsɛ̃ psiʃjatʁə, məsjø dute.
vœje mεkskyze kεlkz- ɛ̃stɑ̃ mεz- il fo kə ʒə ʁətʁuvə ma ʁεzɔ̃. ʒə pʁefεʁə kupe la e kə vu nasistje pa o ʁɑ̃de vuz- avεk lə dɔktœʁ dute. ʒə vu ʁakɔ̃təʁε apʁε də kwa il ɑ̃ ʁətuʁnə, du vjɛ̃ sεtə enɔʁmə kɔ̃fyzjɔ̃ ? ʒə dwaz- εtʁə kɔ̃sɑ̃tʁe syʁ sə kil va mə diʁə e analize la sitɥasjɔ̃, ʒə mə sɑ̃s kɔmə εksteʁjœʁ a mwa mεmə.
sε plys kə abazuʁdisɑ̃, puʁ nə pa diʁə efʁεjɑ̃ e kɔ̃plεtəmɑ̃ fu. tu səsi na dɔ̃k pa εɡziste ! lə dɔktœʁ dute vjɛ̃ də manɔ̃se kə ʒə nə sɥi pa ale ɑ̃n- iʁlɑ̃də, mε paʁɑ̃z- i sɔ̃t- ale sεt ete mε pa mwa. ʒə nə sɥi pa etydjɑ̃ ɑ̃ pʁepa dekɔlə dɛ̃ʒe, sε mɔ̃ kuzɛ̃ ki puʁsɥi sεz- etydə la. tu səsi ε lə fʁɥi də mɔ̃n- imaʒinasjɔ̃. mwa, ʒə sɥi disɔsje, skizɔfʁεnə e ɔspitalize dəpɥi tʁwa mwa dɑ̃z- œ̃ klinikə psiʃjatʁikə sitye nɔ̃ lwɛ̃ də mɔ̃tpεllje. lə dɔktœʁ dute ma ɛ̃dike kə ʒə vjɛ̃ də sɔʁtiʁ, il i a a pεnə kεlk ʒuʁ dynə kʁizə εɡy də disɔsjasjɔ̃ alɑ̃ mεmə ʒyska mə plɔ̃ʒe dɑ̃z- œ̃n- eta katatɔnikə : vwala ynə dʁolə də nuvεllə, kɑ̃ pɑ̃se vu ?
ʒapʁɑ̃ dabɔʁ kə ʒə nə sɥi pa mɔʁ. ɑ̃sɥitə kə ʒε tɑ̃te də pɔʁte atɛ̃tə a ma vi e la mɛ̃tənɑ̃ kə ʒə sɥi fu, kə ʒε ɛ̃vɑ̃te tu sə kə ʒə vuz- ε ʁakɔ̃te… kεl ʃɔk, kεllə falεzə !
vu vwaje, ʒavε ʁεzɔ̃ des lə depaʁ : lə bəlɛ̃ kə ʒə sɥiz- a bjɛ̃ kʁake !

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22/09/2022 04:29

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
11/09/2022 11:45Mumu30

C’est audacieux David et c’est tout à fait réussie comme expérience. Dès la première ligne, je n’ai pas décollé de l’écrit, j’ai beaucoup souri en étant emportée par le voyage offert en Irlande. Je trouve très réussi, les rebondissements et les surprises successives rencontrées tout le long du récit. Vous avez mon coup de coeur.

Auteur de Poésie
11/09/2022 12:53Zeugme

en effet l’on peut littérairement et littéralement tisser une toile imaginative pour attraper l’attention des lecteurs et lectrices, si bien que votre talent opéra l’orchestration de cette nouvelle, en poupées russes, et tous ces dénuements jusqu’à son dénouement, s’emboîtent fort à propos, la preuve c’est que de vos trois égarements, d’envie, de vie et d’esprit, vous êtes resté clément...
merci à vous Mr. Belin

Texte Illusion
Du 11/09/2022 01:06

L'écrit contient 3324 mots qui sont répartis dans 2 strophes.